La professeure de français introduit cette année de cinquième avec sa classe par une rédaction. Quel est le bilan de cette première année dans les grandes classes, la Sixième ? Louise sait qu'elle peut inventer. La consigne le permet, elle peut aussi mettre en avant un événement marquant de son quotidien. Louise pense inévitablement à Dinah.
Au début c'était Louise et Léa et puis depuis la rentrée, ce fut Dinah tout court.
Et là comme la vie est parfois bien faite, Dinah débarque et lui demande si elle peut s'asseoir à côté d'elle à la cantine.
C'était le début d'une amitié nouvelle et complice !
Louise et Dinah, Dinah et Louise, débute alors une histoire, deux histoires, une qui se met sur le papier et en Manga avec les aventures de Hildeline et Vita, les deux princesses héroïnes du Shojo de Louise.
La vie d'ado aussi bien qu'un roman, qu'un manga !
Louise au dessin, Dinah à l'élaboration du scénario de cette fiction tirée de l'imagination de Louise, une belle équipe constituée par le hasard et le hasard fait bien les choses.
L'auteure pose parfaitement bien son propos et en toute simplicité, une amitié où deux adolescentes se sont incroyablement trouvées et parfois dans laquelle, exacerbée, on pourrait se perdre de façon déraisonnable, car à l'adolescence, les sentiments sont forts et les émotions à fleur de peau.
Louise prend le risque de cacher à sa mère, travaillant tard, ses rendez-vous nocturnes avec sa copine, voisine de l'autre côté de la rue, à des heures où la rue est bien plus fréquentée par les véhicules.
Le respect de l'autorité parentale et le soutien de la maman de Louise dans sa petite déconvenue de départ sont bien présentées et la dernière, touchante.« La sixième, Dinah et moi », c'est une histoire d'amitié qui permet de relativiser sur les grands changements de cette entrée en collège, organisation scolaire, amitiés et la vie continue. Puberté, début et fin d'amitiés, manga et grande jalousie à la clé !