BONNES FEUILLES – « Rien ne peut se mesurer à la photographie pour enregistrer ce qui part, part sans cesse, mais n’est pas encore parti », a écrit Wright Morris dans ses Fragments de temps. C’est à ce départ sans fin remis et aux contenus qu’il libère que le présent livre est consacré. Ce qui veut dire qu’il porte sur la photographie et le temps, sur la façon dont l’image arrêtée, qui interrompt le film incessant du devenir, ne le fait qu’en retenant des quantités de temps toujours différentes.