Si vous ne visualisez pas correctement ce message, cliquez ici.
Gaëlle en a assez de cette vie étriquée avec Ludovic qui, alors qu’ils étaient, ensemble, partis pour « être libres, sillonner le pays […], rencontrer de gens […], faire une halte […] et repartir, un jour », s’était posé avec elle dans un squat minable, au fond d’une impasse et, « le jour de leur nouveau départ n’était jamais venu ». Mais surtout, « la passivité et la dépendance » avaient pris la place de « l’envie [… et de] l’insouciance choisie ».
Après Frère d’Âmes, prix Goncourt des lycéens 2018, puis Booker Prize en 2021, David Diop revient cette année avec La Porte du voyage sans retour. Le spécialiste du XVIIIe siècle nous plonge cette fois-ci dans son siècle de prédilection, fait de bouillonnement intellectuel, de scientisme balbutiant, et de grands principes philosophiques en contradiction avec l’« inégalité systémique » de l’Ancien Régime. Un roman qui dépeint également le Sénégal peu connu du XVIIIe siècle et ses royaumes : dépaysement garanti.
Quelque part au milieu du XXIe siècle. La physionomie politique de l’Europe a bien changé, certaines frontières ont disparu pour laisser la place à une autre organisation de l’espace. Par exemple, les bords de la Méditerranée, de Marseille à Gênes, font partie de la nouvelle région, La Ligurie, qui tient son nom des occupants que ses rivages escarpés et difficiles d'accès ont pu protéger des envahisseurs depuis le Néolithique.
Alice Guy de Catel & Bocquet : première réalisatrice que l'histoire a enterrée
Alice Guy n’est pas n’importe qui : cette Française fut la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, créant pour Gaumont plusieurs centaines de films, depuis les premiers courts métrages muets jusqu’à d’impressionnants films à (très) gros budgets. De succès en flops, de découvertes techniques en explorations artistiques, la vie d’Alice Guy se confond avec l’histoire du septième art, alors balbutiante. La voici à présent immortalisée en bande dessinée, grâce à l’impressionnant duo de biographes de Casterman : José-Louis Bocquet au scénario et Catel Muller au dessin.
Alexandre Najjar : 20 années d'un territoire, Le syndrôme de Beyrouth
Embrasser et saisir Beyrouth par le biais du regard d’une femme et le déploiement d’une fresque déroulée sur trente ans, c’est le pari osé et réussi que relève Alexandre Najjar dans son nouveau roman Le syndrome de Beyrouth. Par Denis Gombert.
Des hommes sans femmes : Murakami, au rythme de la musique
Au sortir de la lecture de Birthday Girl (trad. Hélène Morita) avec laquelle Haruki Murakami m’avait ravi, j’ai voulu poursuivre ma découverte de ses autres écrits. Sur les conseils de mon libraire, je suis donc reparti avec, dans ma poche, Des Hommes Sans Femmes, un recueil de nouvelles (trad. Hélène Morita) de cet auteur dont j’avais tant apprécié les talents de narrateur.
Vertèbres : ne pas confondre philanthropie et lycanthropie
« Vous qui venez ici dans une humble posture », chantait le poète. Oui, n’en déplaise aux commentateurs chafouins, j’aime bien Musset... Le poète chantait, donc, mais n’avait pas conscience ce que sa fulgurance poétique aboutirait, deux cents ans et quelques brindilles plus tard, au roman de Morgane Caussarieu. Et comme l’époque est à l’injonction de « faire ses propres recherches », les miennes m’ont conduit en ces territoires…
Banana Fish, les mots qui tuent
Banana Fish. C’est la dernière chose qu’a dite ce soldat américain au Vietnam, après avoir disjoncté et tué trois de ses camarades, et juste avant qu’on perde sa trace. 12 ans plus tard, ces mots refont surface. Le jeune chef de gang Ash Lynx les entend d’un homme qu’on assassine dans une ruelle. Et plus Ash cherchera à comprendre, plus le mystère s’épaissira. Dans le même temps, l’étau de la mafia se resserre sur lui…
Je connais peu de mots : Elisa Sartori interroge plus que le langage
Une femme exprime les difficultés d’apprentissage d’une langue étrangère. Mais à travers ces confidences d’une gêne de communication, il nous semble qu’Élisa Sartori raconte autre chose, qu’un récit enchâssé se love dans ces images, un drame ineffable, beau, profondément intime et éminemment visuel.
EXTRAITS
Ils sont trois : un cadavre lardé de coups de couteaux, un suspect errant les mains ensanglantées à l'orée d'un bois et l'inspecteur chargé de l'enquête. Trois hommes qui se connaissaient ; trois hommes qui ne s'étaient pas revus depuis vingt-sept ans. Dans les prairies sauvages de Finlande ressurgissent les souvenirs d'une enfance féroce, les traumatismes du passé. Entre les courses à vélo et les vengeances à la sortie de l'école, un pacte de sang a été scellé. Un serment qui se rappellera à eux trois décennies plus tard. A la façon d'un Ron Rash ou d'un Dennis Lehane plongés dans une Finlande rugueuse, Arttu Tuominen offre un roman noir puissant, hanté par les conflits entre morale et poids du secret. Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail Né en Finlande en 1981, Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain. Le Serment a reçu le Grand Prix du meilleur polar finlandais 2020 et est finaliste du très prestigieux Prix Clé de verre 2021 du meilleur polar scandinave, qui a couronné les plus grands maîtres du genre : Stieg Larsson, Jo Nesbo ou Arnaldur Indridason. Ce roman est publié dans la collection Onyx. Le Serment a reçu le Grand Prix du meilleur polar finlandais 2020 et est finaliste du très prestigieux Prix Clé de verre 2021 du meilleur polar scandinave
Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de philosophie et titulaire d'un MBA du Collège des ingénieurs, Romain Lucazeau a enseigné à l'université Paris-IV Sorbonne et à Sciences-Po Paris avant de devenir consultant auprès d'institutions publiques françaises et internationales. Son colossal premier roman Latium (Denoël 2016) a reçu le prix Futuriales et le Grand Prix de l'imaginaire. Il est en cours de traduction en russe et en chinois
L'homme est un mystère. Un jour, un homme se raconte, et nous raconte. De l'aube à la tombée du jour, à travers bois, se dévoile la vie d'un homme vrai, d'un homme de convictions, plein de sève. Une réflexion à la fois intemporelle sur le sens de la vie et moderne, avec des mises en garde éthique et écologique. " Une évidence s'impose : Un jour est un livre parfait. A la fois magistral et délicat, voué à la pénombre peuplée des forêts et des mémoires. Si Maupassant ne s'était pas déjà approprié le titre, Maurice Genevoix eût pu dire : Une vie. Ou : Un homme. Ce sont des titres difficiles à mériter. " François Nourissier Un jour a pour thème la simplicité dans la fraternité : le vieux Fernand d'Aubel, qui est à l'évidence une partie de Genevoix lui-même, se confie à ce dernier le temps d'une journée pendant laquelle les deux hommes parcourent le domaine forestier de d'Aubel. Un jour a la beauté de la simplicité. Une oeuvre intemporelle, un hommage du quotidien à la vie. Un éloge de la poésie. Une ode à la nature. Rentrée littéraire Plon 2021.
Les journalistes le savent : si ça saigne, L'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête Lorsqu'elle apprend L'effroyable nouvelle en allumant ta télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention...
Pièce en deux actes pour cinq personnages écrite en français entre 1948 et 1949. Première publication aux Editions de Minuit en 1952. " Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot, dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en même temps mes idées sur le théâtre. Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible. Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus. C'est malheureusement mon cas. Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce. Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. Je ne sais pas dans quel esprit je l'ai écrite. Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par exemple. Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent. Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie. Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins. Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible. Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaître un peu que très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-être. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous sommes quittes. " (Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac, janvier 1952)
Deux couples, parents respectifs de deux collégiens, tentent de résoudre à l'amiable un conflit entre leurs enfants... Peu à peu, le vernis craque, et sous les apparences lisses, les passions se déchaînent et les deux couples finiront par s'entre-déchirer sous les hurlements de rire du public !
AVANT-PARUTIONS
Autoportrait en thérapies : Marcel Rufo en apprenti psychiatre
BONNES FEUILLES – Dans ce livre, Marcel Rufo se dévoile. Il raconte son enfance et son apprentissage en psychiatrie. Comment vit-on ce métier ? « En nous appuyant sur nos peines, nous devenons plus forts, plus modestes et plus déterminés dans le soin. »
Cet e-mail a été envoyé à {{ contact.EMAIL }} Vous recevez cet email suite à votre consentement à recevoir les courriers Actuallité. Cliquez ici pour être retiré de notre liste de diffusion
© 2007 - 2020 - Actualitte.com. Tous droits réservés. |