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René Etiemble

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Dossier

Nota Bene : visiter et apprendre l'Histoire, autrement

NotaBene – « L'histoire est devenue ma passion quand j'ai créé ma chaîne Youtube », explique Benjamin Brillaud, fondateur de Nota Bene. Ses émissions, qui recensent aujourd’hui 2,16 millions d’abonnés, travaille à rendre l’Histoire plus abordable. Une approche pédagogique et ludique qui devait, assez logiquement, conduire à puiser dans d’autres supports comment rendre le sujet plus populaire encore.

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Dossier

Banquet pour tout le monde : Astérix et Obélix ont 60 ans

Les deux Gaulois les plus célèbres du 9e art fêtent, en 2019, leur 60e anniversaire : le 29 octobre 1959, le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo présentent au monde un petit Gaulois, accompagné par son ami, plus... enveloppé. Rapidement, les deux héros deviennent les figures majeures du journal Pilote.

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Dossier

10 autrices racontent leur première fois...

Muse, recherches acharnées ou nonchalance virtuose, l’inspiration reste le grand secret de la création. Mais dans quelles circonstances le premier pas vers l’écriture s’est-il opéré ? Comment ont-elles su qu’elles entamaient leur premier véritable livre, celui qui serait mené à terme ? 

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Dossier

Memento mori : pour 2024, les Imaginales invoquent la vie et la mort

Nichée dans le massif des Vosges, la Cité des Images d'Épinal mène des projets de plus en plus ambitieux pour promouvoir l'image populaire et ses manifestations contemporaines sur son territoire. Parmi les événements phares, le festival des Imaginales, associé depuis l'année dernière à la Fête des Images, occupe une place centrale.

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Dossier

Portraits de traductrices et traducteurs du passé

« Traduire, c’est trahir », selon l’adage italien, mais sans eux, pas de livres venus d’ailleurs dans les mains des lecteurs. Traductrices et traducteurs, penchés sur des textes antiques ou des publications plus récentes, ont enrichi les bibliothèques de leurs apports. Coauteurs de ces œuvres, souvent oubliés, voici un dossier qui rend hommage à un métier essentiel.

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Benjamin Lacombe

Né le 12 juillet 1982 à Paris, Benjamin Lacombe suit des études d'illustration à l'École nationale supérieure des arts décoratifs où il mène ses premiers projets en matière d'illustration et d'animation : il publie son premier livre en 2006, Cerise Griotte, aux éditions du Seuil, qui n'est autre que son projet de fin d'études...

Extraits

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Critique littéraire

Étiemble ou le Comparatisme militant

"Le comparatisme est en crise, constate Adrian Marino. Avec Etiemble, auquel tout cet essai rend hommage, il estime que le comparatisme peut et doit faire peau neuve."L'esprit d'Etiemble, son enseignement et ses écrits, toujours non conformistes, ouverts au monde, universalistes (lâchons le mot), le désignent comme un avant-coureur." Avec Etiemble, le comparatisme devient non seulement engagé, mais militant. Cette discipline, pleine de promesses, dont plusieurs déjà tenues, ne peut indéfiniment rester prisonnière des aléas de programmes anachroniques, timorés, poussiéreux. Comme pour Goethe la poésie, le comparatisme est aujourd'hui, plus que jamais, le "bien commun" de toutes les études littéraires parce qu'il répond par excellence aux besoins de notre époque. Il importe donc qu'il cesse d'être la propriété jalousement gardée de l'érudition universitaire. Il faut absolument qu'il propose, lui aussi, ses solutions à mainte et mainte des questions complexes, voire angoissantes, qui se posent et s'imposent par les temps qui courent." Bulletin Gallimard n° 314, avril 1982.

05/1982

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Philosophie

Le mythe de Rimbaud . Genèse du mythe 1869-1949

""Les bibliographies, d'ordinaire, ça ne se lit pas. Il m'a donc semblé piquant d'en écrire une, et de la vouloir amusante. J'ai fait en sorte qu'on pût la lire dans le bon sens, et même à rebours, à la façon d'un roman policier ; aussi, qu'on y pût jouer ainsi qu'au jeu de l'oie. Toutefois, je ne saurais trop en déconseiller l'usage à ceux qui, pour mieux servir Rimbaud, n'ont su ou n'ont voulu que desservir son culte". Qand j'écrivais ces lignes, en 1954, je me demandais si vraiment ça se lirait, une bibliographie. Ma foi, oui, puisque voici une réimpression revue et augmentée, cependant que le dernier tome du Mythe, L'Année du Centenaire, en forme lui aussi de bibliographie analytique et critique, est en cours de réimpression. On n'a donc trouvé jusqu'ici que deux moyens d'obtenir un public : le meilleur, se faire ennuyeux au possible (ce dont je voudrais bien n'être pas trop capable) ; le moins bon, être bien amusant, ce qui me paraît un peu plus méritoire, encore que moins sublime. [... ]" Etiemble.

09/1954

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Littérature française

Retours du monde

"Je ne voyagerai plus guère : le temps m'est court, et je m'aperçois un peu tard que, si j'ai donné bien des jours aux tombes thébaines, quelques-uns aux grottes de Touen-Houang, je ferais mieux maintenant d'aller voir d'un peu près, tout près de moi, cet art roman de Normandie que je connais mal, cet art roman du Poitou dont je ne connais que les images. Il est grand temps pour moi de découvrir la France. Au moment où de toute part nous voyons monter la barbarie, je me hâte de porter ce témoignage en faveur d'un humanisme, que la gauche refuse bêtement, désormais, sous prétexte que la droite longtemps le mutila. Si pourtant vous renoncez à l 'humanisme, à quoi bon l'homme ? " Etiemble

04/1969

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Littérature française

Blason d'un corps

" "Tout homme de quarante ans, toute femme de trente, s'ils ont aimé ou vécu, voyez leur corps balafré de cicatrices : les plus douloureuses, les invisibles, se cachent à l'intérieur. Au lieu de tuer son partenaire, l'amant, par maladresse, la femme, par cruauté, presque toujours se bornent à le blesser. Je m'exerce à deviner quel endroit de mon corps si vulnérable fatalement par vous souffrira : quand, comment, pourquoi frapperez-vous ? je l'ignore ; mais je sais que vous frapperez. Ainsi soit-il ! A-t-il vécu, celui qui meurt indemne ?" Ainsi pense Jean, le héros du récit, au début de sa longue passion pour Mayotte. Il sera exaucé : onze ans plus tard elle frappera en effet, mais pour se revancher d'un coup qu'il lui porta parce qu'elle lui faisait par trop de bien. Echec ? ou réussite ? Pour plaire, je devrais suggérer que j'ai voulu écrire, comme tout le monde, un roman de l'échec. Je mentirais : il s'agit bien d'une réussite. Tout au plus, de l'échec d'une réussite. J'ai assez bien connu les héros de cette passion pour affirmer qu'elle rendit heureux, à un point qu'ils qualifiaient d'inadmissible, ce couple qui ne parlait de soi qu'en s'appelant "nous un". Journaliste aussi engagé dans l'histoire que dans la chair, Jean ne put éviter ni la bombe d'Hiroshima, ni le calvaire des personnes déplacées, ni les horreurs du fachisme chinois, ni la crise du Maghreb, ni toutes les plaies de l'Egypte. Pourtant, ce qui lui importait plus que tout, c'était ce qui dépendait de lui, de sa volonté d'être heureux contre toutes les raisons qui le destinaient au malheur. Heureux, oui , avec la plus méprisable des créatures, ou du moins la plus méprisée : une métisse de Caraïbe, de nègre et d'Indien, une de celles qu'on appelle aux Antilles une "échappée-couli". Quoique le héros "se défie du romanesque", il avoue un jour à son amie : "Si j'étais autre chose qu'un pauvre diable de petit grand reporter, comme j'aimerais illustrer mon pays par un vrai roman d'amour !" Au lecteur de décider si mon ami a réussi l'échec de sa réussite." Etiemble.

03/1961

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Critique littéraire

Hygiène des lettres. Volume 5, C'est le bouquet

"Ce cinquième tome d'Hygiène des lettres - où je m'occupe de l'art entre tous malaisé : celui d'écrire en prose - sera, c'est juré, le dernier de la série. C'est pourquoi, notamment, j'ai choisi dès longtemps de l'appeler C'est le bouquet ! Au feu d'artifice du 14 juillet, quand j'étais gosse et que de toutes parts les cris fusaient : "C'est le bouquet !", je me sentais malheureux. La fête allait donc s'achever pour un an. Elle s'achève cette fois pour toujours. De même que le bouquet désigne les gerbes de fusée qu'on tire, afin de finir en beauté, la cinquième partie de ce volume est composée de nombreuses petites fusées, aussi jolies qu'il est en mon pouvoir : bouquet d'un bouquin qui, d'autre part, doit être considéré dans son entier comme le bouquet de ma série de pétards. Dans Poètes ou faiseurs ?, je me bornais à dire au vers libre son fait. Ici j'ose écrire que Proust est un auteur intelligent, qu'il n'était pas plus bergsonien que Benda, qu'en revanche il exerçait un art fortement marqué de raison et de raisons. Cent blasphèmes aussi horribles. Pensez donc ! A Robbe-Grillet, je préfère Yassu Gauclère, à La Princesse de Clèves, le Francion. J'ose prétendre que Diderot professait l'athéisme dès les Pensées philosophiques mais que Breton garda toujours la nostalgie d'un autre monde. Le type même du livre à ne pas lire, si l'on veut briller dans le monde". Etiemble.

10/1967

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Histoire internationale

L'Europe chinoise Tome 2 : De la sinophilie à la sinophobie

Marcel Granet m'avait laissé entendre à ses cours que la route de la soie avait probablement permis aux Grecs de connaître plus qu'un peu de la culture chinoise. Cela continua durant l'Empire romain : on a trouvé sur les côtes du Viêt-nam quantité de monnaies romaines qui prouvaient que la voie maritime doublait pour eux la voie terrestre : au point qu'il fallut interdire aux citoyens romains de se vêtir de soie ruineuse : les seules femmes dès lors eurent droit à ce luxe. Jusqu'à l'ambassade de Macartney, qui marque les débuts de l'impérialisme européen, dès lors acharné à s'asservir à l'Empire du Milieu, j'étudiai cinq années durant cette Europe chinoise, dont je livre ici la première moitié. Je m'arrête à Leibniz, sinophile entre tous. Le tome second commencera par un examen de Montesquieu, qui représente, lui, le début du courant contraire, instruit qu'il avait été par un jésuite dissident qui lui avait dit pis que pendre de la Chine. Avec la route de la soie, ce sont les missionnaires en effet, les jésuites au premier chef, qui renseignèrent l'Europe sur un pays qu'ils connaissaient fort bien, lui fournissant mathématiciens, fondeurs de bons canons pour battre la Russie, s'efforçant même d'installer le catholicisme là-bas en prônant des rites chinois, ce qui suscita, aux environs de 1700, une véhémente querelle entre les ordres rivaux, qui prétendaient avoir leur part du gâteau. [... ] Etiemble.

04/1989

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