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Raimundo Carrero

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Poches Littérature internation

Bernarda Soledade, tigresse du Sertao

La fazenda Puchinãnã, spécialisée dans le dressage de chevaux sauvages, est en pleine décadence. Seules trois femmes y habitent. Mais quelles femmes ! Un roman épique avec embuscades, batailles de bandes rivales armées jusqu'aux dents, luttes pour le pouvoir et le contrôle des territoires. Un western brésilien, avec une touche de réalisme magique... Les obsessions de Raimundo Carrero - désir, remords, trahison, vengeance, mort et religion - sont bien présentes dans ce premier roman écrit en cinq jours, sous influence faulknérienne et le poids des traditions régionalistes du Nordeste brésilien. Raimundo Carrero a l'esprit âpre et magique des auteurs populaires du Nordeste. Il manie une prose qui semble taillée au canif, faisant surgir du bois, à chaque encoche, le rouge du sang. Un roman fort, beau et singulier, à l'univers étrange et poétique.

05/2014

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Littérature étrangère

Ombre sévère

Dans un coin perdu du sertão du Brésil, deux frères, Abel et Judas, que tout oppose, aiment la même femme. Isolés dans leur ferme, le conflit s'installe. Les duels sont épiques et silencieux, les passions primitives, les références bibliques. L'ombre du Destin poursuit les personnages. Raimundo Carrero mêle les univers chrétiens et païens, le profane et le sacré. Porté par son imaginaire poétique, il utilise le langage mystérieux de la cartomancie, la symbolique du Destin - tout en décrivant également une réalité bien prosaïque, celle d'une société patriarcale médiévale, où les hommes règlent leurs conflits par la violence et où les femmes n'ont pas leur mot à dire.

10/2015

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Littérature française

Raymundo

"Avec ce livre, j'ai voulu revivre une relation avec un de mes enfants, disparu aujourd'hui. J'avais envie de tourner des pages en sa compagnie, de retrouver nos souvenirs, de reprendre un dialogue que je n'avais pas réussi à poursuivre quand il était ici. Je ne voulais pas tourner la page, non, je voulais m'emplir de lui. Etant enfant, mon père m'a manqué. Etant père, je ne voulais pas manquer à mon fils. Et pourtant, alors qu'il devenait un homme adulte, je n'ai pas su entretenir une relation solide avec lui. Comment construire cette relation père-fils dans une société où les rôles masculins sont en crise ? La question traverse ce livre".

03/2023

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BD tout public

José Cabrero Arnal

Les artistes se cachent souvent derrière leurs créations ; José Cabrero Arnal n'a pas échappé à la règle. Pourtant, le créateur de Pif le chien et de son ancêtre en Espagne Top el Perro, de Roudoudou, de Placid et Muzo et de bien d'autres encore, qui signait simplement "C Arnal", eut une vie en dehors des cases et des bulles. Passionné dès son jeune âge par l'art du dessin, par la caricature aussi, il n'a de cesse de vivre de son crayon. Durant les années 1930, celles de la IIe République espagnole, il exerce à Barcelone la Catalane. Il participe à de nombreuses revues destinées à la jeunesse avant de s'engager dans le combat pour la défense de la République. Jusqu'à la Retirada. C'est le temps de l'exil en France, où la guerre, bientôt déclarée, l'emporte de nouveau vers l'inconnu, d'abord dans les commandos de travailleurs étrangers puis en déportation. A Mauthausen, où son talent de dessinateur et la solidarité des "Rote Spanier" l'aideront à survivre. A la Libération, il s'installe en France et collabore à L'Humanité puis à Vaillant. L'élégance de son trait et la fraîcheur de caractère de ses personnages lui valent la reconnaissance du milieu des artistes de la bande dessinée et feront les délices de deux générations d'enfants, de l'après-guerre jusque dans les années 1970.

08/2011

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Critique

Emmanuel Carrère, écrivain en eaux troubles

Première monographie consacrée à Emmanuel Carrère, dont le projet est de montrer la cohérence et la dynamique de l'oeuvre. 72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE /* Style Definitions */ table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size : 0; mso-tstyle-colband-size : 0; mso-style-noshow : yes; mso-style-priority : 99; mso-style-parent : ""; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt; mso-para-margin : 0cm; mso-para-margin-bottom : . 0001pt; mso-pagination : widow-orphan; font-size : 10. 0pt; font-family : "Times New Roman", serif;} Emmanuel Carrère a publié son premier roman en 1983, dans une période de renouvellement des écritures romanesques et des récits de soi. Nourrie de culture et de pratique cinématographique mais aussi journalistique, son oeuvre est d'abord marquée par l'empreinte d'une fiction débridée, avant de se tourner vers le réel. De l'influence de l'épouvante au fonctionnement des tribunaux d'instance, du choix de personnages troubles aux anecdotes autobiographiques sans complaisance, de l'emprise du bovarysme aux origines du christianisme, du désir de performativité à la fascination russe, ses textes frappent par leur hétérogénéité thématique et générique. Pourtant, une grande cohérence se dégage de la lecture de l'ensemble. La succession et l'entremêlement des textes dévoilent de plus la dimension ontologique de l'écriture : fils prodigue, Emmanuel Carrère éprouve - notamment par la confrontation à l'autre - les contours d'une vie "déclose" , et tente d'atteindre un état de "conscience heureuse" . Esquisser le portrait d'un romancier contemporain plongé "en eaux troubles" , montrer en quoi la dynamique propre de l'oeuvre peut devenir paradigmatique de grandes lignes de la littérature française au tournant du XXIe siècle, tel est le projet de ce livre issu d'une thèse soutenue à l'Université de la Sorbonne nouvelle en novembre 2019, sous la direction de Bruno Blanckeman.

11/2022

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Critique littéraire

Emmanuel Carrère. Faire effraction dans le réel

Faire effraction dans le réel : voilà le voeu qui anime l'écriture d'Emmanuel Carrère. Ne pas se contenter de la réalité mais en attendre — avec effroi — une puissance de révélation. Cette capacité de vengeance du réel oblige l'écrivain à se confronter aux limites de son pouvoir, à tout ce qui du réel reste fatalement en souffrance. Carrère fait dérailler le monde quotidien parce que ses héros sont en quête de lieux et de situations où ils pourraient enfin être "hors d'atteinte". Une rencontre a tout changé dans les années 1990 : celle de Jean-Claude Romand et de sa terrible histoire. Soudain la fiction ne suffit plus."J'ai renoncé à m'absenter, j'ai écrit le livre à la première personne. Je pense sans exagérer que ce choix m'a sauvé la vie" avoue ici Emmanuel Carrère. L'écrivain devient alors autant le témoin du réel que son narrateur malgré lui.

10/2018

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