Les légendes de la planète Turquoise. André (androbot B23)

Planet Ranger : l'écolo le plus con de la planète

Farence : la légende, deux héros pour une planète en danger

Hugo, La Légendes des siècles, Le Satyre

À l'origine, on trouve un roman, celui du Français Pierre Boule, publié en 1963. La planète des singes paraît aux éditions Jullliard, avant de devenir un premier film, de Franklin J. Schaffner, sorti en 1968.

Il est vert plutôt gluant et un soutien pour la cause environnemental depuis les années 70. Alors que ce week-end les écologistes français étaient à la peine, la chose du marais a décidé de fêter comme il se doit la journée internationale de la terre.

Depuis que la première ligne sur Suicide Squad a été écrite, difficile de contenir l’impatience qui ronge la rédaction. D’ici au 5 août prochain, l’attente sera longue pour découvrir ce Joker nouvelle génération, et son équipe de bras (fra)cassés. À ce titre qu’espérer de la nouvelle bande-annonce ? Misère, on préférerait dire qu’elle est moisie et que le film laisse finalement augurer le pire navet de l’histoire des super héros.

BONNES FEUILLES - Tiltil et Yonas ont grandi à Rivebelle, un paisible village de pêcheurs au bord de l’Ardin. Rien ne trouble cette paix, pas même les récits inquiétants de ces voyageurs éméchés, le soir, au comptoir du Bateau Ivre, qui parlent avec chaleur de la cité d’Annandelle aux tours dressées vers le ciel, de la sombre forteresse de Toll-Ammon, autrefois gardée par les elfes, et des orques qui se terrent à l’ombre des montagnes. 

Personne ne peut ignorer Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui a lancé en août 2018 une « grève de l’école pour le climat ». Elle a engendré un mouvement mondial : 150 pays participeront le 27 septembre prochain au mouvement Planète en grève. Ce mouvement doit devenir intergénérationnel pour soutenir l’impulsion générée par les jeunes.

C’est au cœur d’un quartier résidentiel de Margny-lès-Compiègne que se trouve le centre André François, centre régional de ressources sur l’album et l’illustration (CRRAI). Installé dans l’élégante médiathèque Jean Moulin, il occupe une partie des espaces situés au premier étage tout en ayant son propre fonctionnement. Créé en 2010 par la ville avec le soutien du ministère de la Culture, ce lieu s’est donné pour vocation de faire connaître les illustrateurs et de conserver les albums. 

POLAR ETRANGER  - Début 1944, parmi les militaires américains stationnés autour de Reykjavík, courait déjà le bruit de leur transfert prochain pour l'Angleterre pour une vaste opération vers l'Europe sous le joug nazi. Leurs costumes enflammaient les jeunes islandaises qui se laissaient trop facilement séduire par ces soldats enjolivant leur réalité et promettant mariage, départ aux États-Unis, abondance, richesse et liberté. Toutes choses que la société islandaise encore largement rigoriste et patriarcale regardait avec dédain, sans pour autant être exempte de travers. Que chacun se chargeait de bien cacher sous le tapis.

Pendant mon séjour à Belle-île, j’ai pu lire « le seuil du Jardin » d’André Hardellet, livre qui m’a beaucoup ému, poétique: une espèce d'ovni littéraire, mêlant le récit onirique de Aurélia de Nerval, la science fiction (Maurice Renard) et la réflexion sur le totalitarisme. Une rareté publiée chez Imaginaire Gallimard. Hardellet est presque complètement oublié. Lorsqu’on cite son nom, c’est pour rappeler qu’il est l’auteur d’un poème mis en musique par Guy Béart, intitulé « Bal chez temporel », beau texte où la mélancolie, la nostalgie de Hardellet, qui hante tous ses textes se retrouve. Cliquez ici pour l'entendre.

ROMAN FRANCOPHONE - Entre Cavaillon et Manosque, entre Apt et Pertuis : les Alpes ? Non. La Provence ? Mieux que ça ! Le Lubéron !!! Un massif de calcaires où poussent les pins et les légendes. À quelques encablures au sud du Ventoux. Exposé aux accents conjugués du Mistral et du Soleil ! Et soumis à des orages violents qui finissent toujours par gonfler monstrueusement les maigres ruisseaux qui n'en pouvaient plus de la sécheresse et débordent instantanément de leur lit quand les flots rageurs viennent s'accumuler au fond des thalwegs, semant des désordres souvent très sérieux : inondations ou terrains emportés.

Pour ce 21e tome des aventures de la famille Bidochon, Binet met les petits plats en plastique dans les poubelles jaunes et les gros cartons dans la bleue. Ou la verte... Enfin, les Bidochon recyclent, et pour le plaisir du lecteur, Binet, lui, ne recycle rien. 

Licence historique de l'éditeur Marvel Comics, Conan le Barbare d'après les romans de Robert E. Howard quittera la Maison des Idées en 2023. Elle rejoindra la structure britannique Titan Comics, pour un tout nouvel univers autour du célèbre barbare. Des spin-off et des one-shots autour des personnages secondaires, comme des romans, seront également produits, dans la perspective d'une probable nouvelle adaptation en film...

Outre le plaisir de flâner au soleil, les brocantes estivales sont une source inépuisable pour dénicher des romans ensablés. La Gerbe et le Fagot (1954) est l'une de ces trouvailles. La dédicace est une invitation à la lecture. « La forêt a toujours été pour l'homme des champs le lieu de mystère et des puissances invisibles. Terre de labours, terre d'amour, terre boisée, terre fermée. De l'une sort la gerbe dorée, de l'autre le fagot gris. » 

HIVER2024 - « La lune déjà avait passé le milieu du ciel, le vent des cimes faisait rage dans les pins du bord de l’auvent, quelque part un battoir sonnait lugubre, le cri d’un insecte mêlé au givre s’élevait assourdi près du chevet, bref il n’était rien qui n’étreignît le cœur. »

Initié en début d’année par un financement participatif, les éditions La cabane bleue n’a pas grand-chose de commun avec la Maison verte de Françoise Dolto. En revanche, elle publie des documentaires et des albums autour de la nature et de l’environnement, pour les enfants. Sarah Hamon et Angela Léry, les fondatrices, se passionnent pour l’écologie, et souhaitent sensibiliser les plus jeunes.

Une nuit d’hiver, dans une chaumière. Réveillée par les cris de son frère, encore bambin, la petite Yana accourt à ses côtés et, d’une comptine chantée à mi-voix, tente de l’endormir. L’instant suivant, c’est toute sa vie qui bascule. Une silhouette ailée, évanescente, se penche sur le berceau. Une autre créature la chasse, s’empare de l’enfant, disparaît. « Était-ce une illusion ? Un mauvais rêve ? » Ce n’est finalement que le début de tout.

Mois de l’Imaginaire lancé, le Prix Planète-SF des blogueurs vient couronner Mes vrais enfants de Jo Walton, publié par les éditions Denoël. Une double uchronie bouleversante, dans laquelle l’héroïne ne se souvient pas seulement de ses vies distinctes, mais aussi des deux mondes où l’Histoire a bifurqué en même temps que son histoire personnelle.

D’après les biographes, c’est en lisant « La douleur » d’André de Richaud que Camus découvrit sa vocation d’écrivain. Cela méritait d’en savoir plus sur ce texte publié en 1930 et réédité dans les cahiers rouges de Grasset. Et j’ai compris, en lisant ce roman court, le saisissement de Camus. « La douleur », par son style, sa retenue, sa poésie, cette atmosphère de brume, de silence, fait songer au roman sublime de Lafon « L’élève Gilles » (voir notre chronique là-dessus).

Le dessinateur de BD Jul s’associe à Charles Pépin, écrivain et agrégé de philosophie pour la création d’un album encore plus loufoque qu’il n’est enrichissant.

Planète vivante : le livre événement des 35 ans de WWF France

Une heure de ténèbres pour lutter contre le dérèglement climatique, le projet est bien pensé. Après tout, une solidarité à travers la planète pour donner un coup de projecteur sur la situation écologique, pourquoi pas ?

Pour une autrice, un auteur, de même qu'une illustratrice ou un illustrateur jeunesse sensible aux questions d’écologie, le constat annuel est simple :  le volume de nouveautés publiées chaque année, à découvrir en salons ou librairies de même que le nombre d’exemplaires partis au pilon sur ses relevés de ventes interroge : nos livres détruiraient-ils la planète ? (Spoiler : pas tout à fait !)

Dans le langage commun, Robert et Raymonde Bidochon qui découvrent l'écologie, c'est un peu comme une poule devant un couteau. Mais à partir du 17 octobre, leurs nouvelles aventures, vont plonger dans le vert. C'est que cette douce Raymonde devient adepte, accro... entraînant son conjoint, peu concerné dans un premier temps, par la nouvelle lubie de sa femme.