Les Winners Tome 2 : La Winne en milieu hostile

Ah, ça, la camarade est facétieuse, et n'a pas besoin qu'on lui tende la main. Jim Coles, citoyen américain, avait publié un ouvrage faisant état de sa rencontre avec deux grizzlis et comment ces derniers l'avaient chargé et attaqué.

Le bonhomme ne manquait pas d'humour : même après avoir connu la trouille de sa vie et probablement vu défiler les heures et les jours, et les plus beaux moments de son existence, il avait tout de même publié un troisième ouvrage, Blindsided: Surviving a Grizzly Attack and Still Loving the Great Bear.

Il y raconte comment, au cours d'une balade, il avait marché par inadvertance sur la patte d'un grizzly femelle, alors que sa randonnée dans le parc national de Yellowstone, l'avait emporté vers des sentiers un petit peu déviants. C'était en mai 2007, et la vengeance de l'ourse lui avait coûté un oeil. Mais lui s'empressa de dire qu'il était seul responsable et qu'il avait surpris l'ourse... forcément.

Trois ans plus tôt, même mésaventure, alors qu'il tentait de photographier de trop près une mère grizzly avec ses enfants.

Notre auteur et photographe est décédé de mort naturelle à 62 ans. De là à dire qu'il avait un problème avec la gent féminine...

Future eBook a été invité à une conférence sur le numérique lors de la London Book Fair.

Il explique avoir remarqué deux réactions opposées de la part des éditeurs. A la fois, ces derniers ont pleinement conscience que l’avenir sera numérique ; à la fois, ils considèrent qu’il est risqué d’investir dans le numérique tant que celui-ci n’a pas fait ses preuves au niveau rentabilité.

Or, selon Winner, ce point de vue est dangereux car il ne permet pas le développement du marché : « Je m’inquiète de cette approche. L’importance accordée à la création de revenus pour les ebooks est compréhensible étant donné la demande explicite du marché. Néanmoins, passer à côté de l’opportunité d’innover tant dans les produits que dans les rapports à la clientèle, est risqué. »

La peur du loup

Toutefois, les éditeurs ont leurs raisons. En effet, a peine créé, le marché du numérique a été immédiatement accaparé par les opérateurs et les propriétaires de plateformes numériques. Winner n’est pas surpris, il s’attendait à ce qu’Amazon, Google et Apple dominent le marché. Selon lui, les éditeurs doivent se diversifier pour récupérer la part qui leur est due.

C’est pourquoi il recommande vivement à tous les éditeurs de développer des applications numériques suffisamment innovantes pour surprendre le lecteur. Il conseille par ailleurs de ne pas se limiter à développer le marché des ebooks mais au contraire, d’aller plus loin dans les opportunités offertes par le numérique.

Au delà de l'ebook

Il est vrai que l’association des grands opérateurs et des fabricants donne moins de puissance aux vendeurs de contenu (les éditeurs). Pour contrer cela il leur faudrait se rallier à des plateformes ouvertes comme Android, continue-t-il.

La question est de savoir si les éditeurs sont prêts à s’engager dans l’innovation technologique : « S’il est vrai que les rendements d’un éventuel investissement dans ce secteurs ne sont pas prouvés, laisser passer ces opportunités risque d’endommager les potentialités futures des éditeurs dans ce marché. Tout cela nécessite un changement des mentalités dans la gestion des prises de risques »

La prise de décision est particulièrement importante alors que les éditeurs créent aujourd’hui leur propre avenir : leurs choix présents auront un impact important sur la « structure et la dynamique futures de ce marché » conclut Daniel Winner, précisant qu’il n’est pas trop tard pour réagir.

La violence, et par extension les armes qui la serve, deviendraient un problème quotidien en France, avec près de vingt incidents recensés par mois dans le milieu scolaire.

Mais pour le ministre, il devient urgent de mettre un frein et un terme à cette situation. Selon le Système d'information et de vigilance sur la sécurité scolaire, pour le mois de décembre 2008, 1,2 % des méfaits graves qui ont lieu dans l'enceinte scolaire sont réalisés à l'arme blanche, contre 0,1 % avec une arme à feu.

Fait rassurant : on n'observerait « pas de montée significative ». Fait moins rassurant : ces derniers jours ont été plutôt éprouvants de ce point de vue.

Ainsi, Xavier Darcos a annoncé qu'il recevrait le 27 mai prochain et non cette semaine comme initialement indiqué plusieurs organismes pour trouver des réponses à ces problématiques.

Des portiques, pas des hommes

Sont conviés l'Association des régions de France (ARF), l'Association des départements de France (ADF), les syndicats de chefs d'établissement et les fédérations de parents d'élèves FCPE et Peep. Pour le ministre, il convient « d'examiner toutes les solutions possibles : on peut imaginer dans certains établissements des portiques, des systèmes de fouille ». Les fameux portiques, donc, à la présence dissuasive, paraît-il.

Et de balayer toute idée d'augmentation du nombre de postes : « Vous ne réglerez pas avec un demi-poste de surveillant de plus le fait qu'un enfant de 13 ans arrive avec un couteau pour frapper un professeur alors qu'on n'a aucun signalement de violence. » Comme si la violence ne pouvait en effet pas tenter de s'endiguer avec la parole et l'échange - en partie au moins.

Le syndicat Snes-FSU serait d'ailleurs de notre avis : il souhaiterait plutôt que l'on privilégie « l'éducatif sur le tout sécuritaire, de privilégier les moyens humains permettant le dialogue et l'accompagnement plutôt que de développer les portiques et dispositifs de vidéosurveillance ». Ce qui bien évidemment nécessiterait que l'on revoie les suppressions de postes prévues et surtout d'assurer un recrutement prochain efficace.

Oui, mais un portique de sécurité coûte moins cher humainement qu'un surveillant et ce type de solution passablement américaine ne conviendra pas dans un contexte scolaire.

Voici la suite très attendue de Yamikagishi, Le maître des Clefs de Nakashima Kazuki (pour le scénario) et d'Akana Shû (pour les dessins).

Jônosuke se retrouve confronté à trois démons aux noms évocateurs, l'Eborgneur, Le Pince-oreille et le Mange-langue. Pour le capitaine de Hatchôbori, la police d'Edo, ces démons ne seraient rien de plus que des sérial killers bien humains. Et le fait qu'un homme se charge de les tuer n'est pas pour le ravir. Il est donc bien décidé à arrêter l'auteur de ces meurtres, même s'ils sont perpétrés envers d'autres tueurs. Et il soupçonne Jônosuke d'être ce justicier hors la loi. Voilà qui ne va pas faciliter la tache de notre chasseur de démons.

Une impression mitigée

Bon ce deuxième volume laisse une impression mitigée. Les dessins sont toujours aussi réussis, toujours très réalistes en ce qui concerne les humains et les décors et plutôt originaux lorsqu'il s'agit des démons, qui sont assez effrayants d'ailleurs. Les histoires fonctionnent toujours aussi bien. Et c'est là le hic. On s'attendait à ce qu'une intrigue générale apparaisse, et l'on sent une petite pointe de déception nous tarauder, lorsque passé la moitié du tome 2 il ne se passe toujours rien.

L'idée de base est originale, les personnages sont bien cadrés et il serait vraiment dommage ne faire rien d'autre que de petites histoires sans rapport les unes avec les autres. Heureusement, Les trois derniers chapitres intitulés la clef mystérieuse semblent lancer une histoire un peu plus longue et dévoilent quelques éléments de ce qui pourrait devenir l'intrigue générale. D'ailleurs si l'on se fie, à ce que déclare Akana Shû dans la postface, l'histoire devrait prendre de l'ampleur. Ouf ! Voilà nos craintes apaisées.

Des éléments prometteurs

La lecture de ce deuxième tome reste tout de même agréable. Comme nous le disions plus haut les intrigues sont bien ficelées et les dessins sont toujours efficaces, mais en plus de cela on voit apparaître deux nouveaux personnages qui devraient revenir régulièrement dans l'histoire et tenir une place importante. Il y a bien sûr Domon, le capitaine de Hatchôbori. Quant à l'autre personnage, il s'agit du forgeron qui fait les cadenas super solides de Jônosuke, et qui se nomme Tetsujû. Le forgeron Tetsujû est une masse de muscles avec un coeur très tendre et très respectueux des convenances avec une femme. Trop peut-être... Un personnage qui n'est pas sans nous rappeler un certain Hayato Izyuin alias Falcon ou Mamouth (dans City Hunter).

Yamikagishi tome 2 ne nous a pas vraiment emballés. L'effet de surprise, avec notamment l'originalité des personnages principaux, du premier tome retombée, on attendait une intrigue avec plus d'ampleur. C'est donc une petite déception, et de ce fait le tome 2 est un peu en deçà du tome 1. Peut-être est-ce reculer pour mieux sauter car le tome 3 devrait apporter un coup de fouet à l'action et à l'intrigue. À suivre donc...

Yamikagishi, Le maître des Clefs tome 2 de Nakashima Kazuki et d'Akana Shû est édité par Doki-Doki. Et vous trouverez les 216 pages de ce volume 2 pour 8,95€. Le tome 3 devrait paraître le 10 septembre 2008.

Il n’est pas si loin, le doux temps de cet album qui fit de Margaux Motin l’idole des jeunes (et de toute manière, chez Margaux, tout est à lire, pour s’offrir une tranche de bonne humeur et de petites crises). Mère célibataire qui avait trouvé un Jules à sa taille, dans le tome 1, voici la suite des aventures d’une famille ô combien semblable à celles que l’on connaît – voire que l’on est.

Mais si dans Vent lointain, les ajustements d’une nouvelle cellule familiale étaient de taille, avec Après la pluie, ce sont les affres du quotidien et les douloureuses disputes qui ouvrent le bal. Entre Margaux et Pacco, le torchon brûlerait ?

Qu’à cela ne tienne, la maman se retrousse les manches, partant à la recherche d’une solution pour que l’un et l’autre se réconcilient.

On aime le silence de certaines cases, la douceur et la tendresse dont on aimerait être toujours capables de faire preuve.

On se délecte de pleines pages poétiques et prosaïques, où l’affreuse vie de tous les jours se sublime.

Bref. On aime Margaux.

récente étude menée par MMS Education, intitulée 2012 Survey of K-12 educators on Social Networking, Online Communities, and Web 2.0 Tools, et sponsorisée par le site Internet edWeb.net et la société MCH Strategic Data : Parmi les métiers de l'éducation aux États-Unis, les bibliothécaires seraient les principaux utilisateurs des réseaux sociaux, en comparaison aux autres professionnels du milieu.

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Le panel d'interrogés comptait 694 membres du personnel éducatif, parmi lesquels des bibliothécaires, des professeurs, et des directeurs d'établissements scolaires. Et parmi toutes ces professions, et dans le cadre de l'enseignement K12, 82 % des interrogés seraient usagers des réseaux sociaux dans le cadre de leur travail. Les jeunes (18-34 ans) à hauteur de 97 %, tandis que leurs aînés (55 ans et plus) seraient 75 % à en faire usage.

Selon l'enquête, Facebook, Edmodo et Discovery Education Network seraient les outils favoris du panel, chacun dans leur catégorie.

Facebook, avec les mêmes résultats qu'en 2009, demeure le réseau social le plus largement utilisé avec 85 % d'interrogés. Juste devant LinkedIn (41 % contre 14 en 2009) et Google+ (27 %).

Et sur le podium des sites Web dédiés à l'éducation : 27 % des interrogés sont adeptes d'Edmodo, devant 15 % pour edWeb.net, et 9 % pour ASCD EDge. Etaient également mentionnés : Classroom 2.0, We Are Teachers, Teacher 2.0, NSTA Learning Center, et Educators PNL.

Pour les usagers majoritaires, les bibliothécaires, les plateformes communautaires les plus communément utilisées sont : Discovery Education Network (49 %), Edutopia (31 %), PBS Teachers (30 %), Thinkfinity (25 %), et BrainPOP Educators (24 %).

Et tandis que la pratique du partage de documents est la plus répandue au sein des salles de classe, le webinaire est l'outil le plus prisé du personnel éducatif en général.

Parmi les freins à l'utilisation des nouvelles technologies, 45 % des interrogés craignent les ennuis de violation de la vie privée, tandis que 26 % redoutent de nouer des relations inappropriées avec les élèves. Et 26 % d'entre eux ont peur également de risquer des incidents pouvant provoquer la perte de leur emploi en fréquentant les réseaux sociaux, 80 % des usagers prenant soin de distinguer leurs comptes personnel et professionnel.