Le mauvais conte

Le procès intenté par les libraires indépendants contre Amazon le 20 février dernier commence mal pour ceux qui en sont à l'origine, nous apprend aujourd'hui the Digital Reader. Le juge en charge de l'affaire a refusé aux libraires un délai pour étoffer leur dossier. 

Écrivain et cinéaste, Claude Lanzmann n'y est pas allé par quatre chemins. Dans une tribune publiée dans Le Monde, il proclame qu'un « mauvais coup se perpètre à l'éducation nationale et chez les éditeurs » scolaires.

Une campagne de promotion de la lecture a été lancée outre-Manche, impulsée par la crainte de voir 1,5 million d'enfants britanniques atteindre l'âge de 11 ans, sans savoir lire correctement. Baptisée The Read On, Get On, l'initiative pilotée par des organes de bienfaisance comme Save the Children, le CBI, Teach First, ainsi que de nombreux écrivains, dresse un parallèle entre l'alphabétisation jugée déficiente et des phénomènes tels que le chômage où la croissance économique. Cette dernière pourrait payer la douloureuse à l'horizon 2015 : 32 milliards £.

Au terme de l’édition 2018 des Imaginales, une certaine amertume restait en travers de la gorge. Au cœur du problème, la rémunération des auteurs, qui conditionne l’aide financière octroyée par le Centre national du livre. Or, les organisateurs avaient en quelque sorte accommodé un forfait qui ne respectait pas scrupuleusement les règles.

Nouvelle sortie de route pour le responsable hongrois : Viktor Orbán, Premier ministre, entend défendre l’enfance du pays contre les assauts portés par un éditeur. Après s’être mis les étudiants de Budapest à dos, voici qu’Orbán s’en prend de nouveau à la communauté LGBT. Et plus spécifiquement à l’éditeur d’un ouvrage aux personnages homosexuels.

C'est à vous dégoûter de prendre la plume pour faire quoi que ce soit. Le romancier A.J. Jacob, auteur d'envergure, de par sa présence dans les listes des meilleures ventes du New York Times, vient de sortir un nouveau livre. Logique. Mais ce New-Yorkais pose sur l'écriture un regard passablement désabusé. 

Une étude publiée par RISI sur l’impact des tablettes et lecteurs ebooks sur le marché de l’édition papier, dévoile sans surprise la mauvaise influence de l’un sur l’autre.

Coup d'éclat... raté, de la part du candidat PS en pleine campagne. Pas de « bravitude » ou autres distorsions de la langue, non, mais une mauvaise citation.

Mauvaise nouvelle pour la lecture en France, qu'apporte le Programme international de Recherche en lecture scolaire, dans son étude parue aujourd'hui. En effet, les élèves français auraient un niveau inférieur à la moyenne européenne, bien que leur niveau reste légèrement au-dessus de la moyenne mondiale. Pas vraiment encourageant...

Sa 'mauvaise foi' coûte plus de 27 millions $ à un auteur

Lutter contre l'absentéisme par l'argent : une mauvaise idée ?

A la surprise de tous, c’est la jeune chanteuse de jazz Esperanza Spalding qui a raflé la récompense dans la catégorie Révélation de l’année, au nez et à la barbe de Justin Bieber, lors de la cérémonie des Grammy Awards hier soir.

Le procès intenté par l’auteur américain Sheldon Blau contre son éditeur Simon & Shuster a été abandonné par ses avocats. La raison : ils se seraient attaqués au mauvais interlocuteur. Aujourd’hui, l’écrivain et sa défense se tournent contre l’éditeur Wiley, et assurent qu’ils ont l’intention de porter plainte contre l’éditeur.

Son ebook piraté, l'auteure fait contre mauvaise fortune bon coeur

Le magazine « Challenges » consacre un article intéressant sur la scolarité d’Albert Einstein. Certains le savent sûrement déjà : le jeune Einstein était piètre élève dans ses jeunes années. Il avait même des difficultés à s’exprimer, sans compter les problèmes de comportement. Tout cela prend fin quand ses parents décident de l’inscrire dans un lycée à Aarau, où l’enseignement suivait les principes du pédagogue suisse Johann Pestalozzi. 

Matteo Garrone, le réalisateur de Gomorra (2008) et Reality (2012), se lance dans le fantastique avec Le conte des contes, une fresque onirique, fantastique et grotesque au temps du Moyen-Âge, inspirée des contes de Giambattista Basile. Sorti en salles ce mercredi 1er juillet, on retrouve à l'affiche Salma Hayek, Vincent Cassel ou Toby Jones.

Le Métronome s'est décidément mis dans une affaire dont il ne démordra pas de sitôt. Les critiques vont bon train et ne perdent pas leur souffle. Après le souhait d'Alexis Corbière, « conseiller de Paris proche de Jean-Luc Mélenchon et professeur d'histoire au lycée », ainsi que de plusieurs élus, de faire cesser toute promotion du livre de Lorant Deutsch, et l'agacement d'un certain nombre de spécialistes historiens, l'écrivain n'avait pas désiré, jusqu'à ce matin, répondre aux critiques lancées contre lui et son ouvrage.

Jengo est né à Kinshasa, une nuit de tempête. Un serpent jaune passe devant la fenêtre quand sa mère, à bout de forces, lui donne le jour. La tempête, l’accouchement difficile, le serpent, autant de signes qui font de ce bébé un « enfant-sorcier », un être maudit, un porte-malheur, un de ceux qui d’habitude sont jetés dans le fleuve Congo pour se protéger du mauvais œil. 

Chaque semaine, le site Expressio propose de faire découvrir sur ActuaLitté une expression de la langue française, pour explorer les petites perles de notre langage, et en comprendre les évolutions. Aujourd'hui, on se met Un mauvais coucheur...

Ryan T. Higgins, auteur et illustrateur américain publie en France un nouveau livre pour enfants : Norbert, le bon mauvais copain aux éditions Albin Michel Jeunesse. Destiné aux enfants dès l'âge de 3 ans, il sera disponible en librairie dès le 30 août.

C’est promis : « Le mauvais esprit reste le meilleur antidote qui soit au conformisme intellectuel, aux pesanteurs et faux-semblants des discours officiels », jure la collection Mauvais esprits. Initiée chez Robert Laffont, elle a été confiée à Jean-Luc Barré.

Depuis un an, la revue Mauvais Esprit rassemble des auteurs comme Fabcaro, Fabrice Erre, Soulcié, Marc Dubuisson et James ou encore Terreur Graphique dans une publication hebdomadaire. Au début de l'aventure, James nous expliquait vouloir tester le modèle payant sur le Web, afin de constater si celui-ci pouvait subvenir aux besoins des dessinateurs et auteurs. À l'occasion de son premier anniversaire, la revue de bande dessinée bascule en gratuit.

Bons écrivains, mauvais auteurs, Pierre Jourde fait le tri

Soixante saynètes et autant de personnages d’un autre monde

Engluée dans des dettes abyssales, avec un déficit de 565.000 € en 2021, la société Quatre, propriétaire des revues XXI et 6Mois, a été liquidée fin octobre. Les deux titres ont été repris par le groupe de presse Indigo Publications, qui les réunira dans un seul, XXI, diffusé en librairie, points Relay et par abonnement. La meilleure des conclusions ? Pas vraiment pour les auteurs et illustrateurs, qui évaluent les impayés à 500.000 €.

Ils entrent dans ces catégories dites « de genre », voire qualifiées souvent de « mauvais genres », comme les vilains petits canards de la grande littérature. Érotisme, horreur, polars, etc., tous sont mis sur un même plan, que le numérique anonymise désormais complètement. Et leur offre une nouvelle existence - donc de nouveaux succès...

Le géant du e-commerce s'inquiète d'un excès de zèle inédit chez les fiscalistes européens, voire américains, qui remettent en cause sa politique soigneusement ficelée d'évasion fiscale. Malgré des arriérés réclamés par chaque pays où Amazon vend des produits, depuis le siège social du Luxembourg, les techniques s'affûtent et profitent parfois des largesses des gouvernements, peu désireux de faire fuir un créateur d'emplois...

Beigbeder : Seuls les mauvais auteurs écrivent sans peine