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Le bal de la rue Blomet

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Littérature française

Le bal de la rue Blomet

"Quand quelqu'un annonçait que tel soir, il irait "au 33", chacun savait de quoi il retournait. Le 33 de la rue Blomet était devenu une réplique en miniature des Antilles, le seul endroit où l'on pouvait se permettre de n'être plus sur ses gardes". Au sortir de la Grande Guerre, le Tout-Paris se presse la nuit venue au bal de la rue Blomet, au coeur de Montparnasse. Dans ce joyeux chahut où l'on vibre et s'enivre au rythme du jazz, de la valse ou de la biguine - une musique nouvelle venue des Antilles -, les frontières sociales et ethniques s'estompent. Parmi les habitués des lieux, Elise, Anthénor et Frédéric, trois exilés martiniquais épris de reconnaissance et de liberté, tenteront d'échapper à leur condition et à leur destin.

06/2024

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Littérature française

Le bal de la rue Blomet

Au sortir de la Grande Guerre, la biguine, une musique nouvelle venue des Antilles, conquiert le Tout-Paris. Elle prend ses quartiers au Bal de la rue Blomet, au coeur de Montparnasse. Là, des célébrités (Joséphine Baker, Foujita, Ernest Hemingway, Robert Desnos...) croisent des anonymes, des ouvriers côtoient des intellectuels. Noirs, Blancs, métis, femmes du monde ou de petite vertu se mêlent dans un joyeux chahut, amours et amitiés se font et se défont sur des rythmes endiablés. C'est là que se rencontrent Anthénor Louis-Edmond, vétéran noir de la bataille des Dardanelles, Frédéric Clerville, jeune Mulâtre fils d'un brillant avocat de Fort de France en rupture de ban avec sa famille, Elise, domestique d'anciens coloniaux... Tous les trois sont martiniquais : destins croisés d'exilés sur fond de biguine, de valse et de mazurka en quête de l'amour vrai ou de jouissances immédiates... Avec sa verve incomparable, Raphaël Confiant redonne vie à ce lieux mythique, et plus généralement au Paris glorieux des Années folles, dessinant en filigrane la nostalgie d'un paradis perdu...

04/2023

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Non classé

Ady, soleil noir

Lorsque Man Ray, quarante-quatre ans, et Adrienne Fidelin, dix-neuf ans, se croisent au Bal colonial de la rue Blomet dans le Paris des Années folles, naît entre eux une histoire d'amour intense, qui durera quatre années avant d'être brutalement interrompue par la guerre. Des années de complicité et de passion qui les marqueront tous deux à vie. Gisèle Pineau, par la voix d'Ady, fait revivre ce temps suspendu du bonheur. Obligée de quitter sa Guadeloupe natale à l'âge de quinze ans pour s'installer à Paris, la jeune femme spontanée séduit bientôt Man Ray et se voit entraînée par le grand artiste américain dans la vie de bohème qu'il mène avec ses amis. Car, à Montparnasse, comme durant les étés à Mougins avec Paul et Nusch Eluard, Pablo Picasso et Dora Maar, Lee Miller et Roland Penrose, les instants sont d'une liberté sexuelle et intellectuelle sans pareille : les corps nus s'exposent au soleil ou à l'objectif de Man ; Ady, Lee et Nusch s'accordent tous les plaisirs désirés. C'est un âge d'or que raconte Ady, un temps de nouveauté et de création, une vie volcanique dont les protagonistes sont des géants de l'histoire de l'art. Gisèle Pineau a écrit le roman vrai d'Ady, une muse éblouissante, le "soleil noir" de Man Ray — une femme toute de grâce, dont Eluard aurait assuré qu'elle avait "des nuages dans les mains".

01/2021

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