La vie de Van Gogh

La fin de la vie de Vincent Van Gogh reste auréolée de mystère et la thèse de son suicide est souvent remise en cause. L’écrivain Jean-Michel Guenassia, en publiant La valse des arbres et du ciel (Albin Michel, 298 pages, 19,50 €) vient éclairer d’un nouveau jour les derniers mois de l’artiste.

Le Musée Van Gogh, installé à Amsterdam, annonce la numérisation de plus de 500 œuvres appartenant à la collection ukiyo-e, d'estampes japonaises, de Vincent Van Gogh, l'une de ses plus importantes sources d'inspiration. Autant de clés pour comprendre comment celui qui a peint La Nuit étoilée en est venu à puiser une telle inspiration dans l'art exotique d'une contrée si lointaine.

À travers la correspondance privée des plus grands peintres, le Musée des lettres et manuscrits donne à l’art des 19e et 20e siècle des couleurs inédites. Au fil de lettres touchantes où la petite histoire croise la grande, cinquante artistes nous ouvrent les coulisses de leur existence et de leur création.

Le Moulin de la Galette, chez Van Gogh, est devenu le sujet d'une série de peintures réalisées à partir de 1886. Seul moulin à vent toujours en état de fonctionnement, sur la butte Montmartre, il se trouvait à proximité du logement qu'occupaient Vincent et son frère Theo. Et devint une source d'inspiration, au confluent de l'influence des maîtres de Hollande, et des impressionnistes parisiens. Mais sa postérité se retrouve également chez... Ian Fleming.

Des nouvelles de l'oreille tranchée de Van Gogh

Personne à ce jour n’ignore que Van Gogh a marqué l’histoire de la peinture – et pas simplement parce qu’il mangeait de la couleur jaune, pourtant toxique. Son apport à la littérature, à travers les lettres écrites tant à son frère Théo qu’à d’autres coreligionnaires comme Gauguin, le place dans une position artistique hors norme. Logiquement, la société de consommation devait s’emparer de ses oeuvres.

La Fondation Van Gogh, installée à Arles depuis 2014, propose de découvrir une facette méconnue du célèbre peintre natif des Pays-Bas. Une exposition intitulée « Les dessins de VAN GOGH : influences et innovations » sera ainsi visible pendant tout l’été, et jusqu’au 20 septembre 2015.

Au sein de la maison du docteur Gachet, située à Auvers-sur-Oise, se tiendra une exposition du 5 avril au 6 juillet 2014 autour de la correspondance de Vincent van Gogh. On y retrouvera présentées des lettres que le peintre écrivit au docteur Gachet bien sûr, mais également à ses proches amis artistes comme lui.

Le Van Gogh Museum d'Amsterdam a inauguré, le 5 juin dernier, une exposition inédite, Here to Stay, qui revient sur une décennie d'acquisitions autour du peintre néerlandais. Parmi les pièces exposées, une bande de papier réunissant trois dessins, ou un marque-page personnalisé par le maître en personne...

Les lettres de Van Gogh publiées en octobre 2009

Depuis l’annonce en juin 2016 de la publication simultanée en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Japon de dessins inédits de Vincent Van Gogh, peu d’informations avaient filtré autour de ce qui est présenté comme un carnet retrouvé du célèbre peintre. Mais, pour le musée Van Gogh d’Amsterdam, il ne s’agit que d’ « imitations » !

Van Gogh, l'oreille tranchée par folie ? Du génie

Face à la polémique qui entoure la publication d’un carnet de dessins inédits de Vincent Van Gogh, les éditions du Seuil, qui portent ce projet aux côtés d’autres éditeurs à l’international, avaient proposé la tenue d’un débat public avec différents experts en concertation avec le Musée Van Gogh d’Amsterdam qui porte la fronde sur l’authenticité de ces œuvres.

Dans une toile de Van Gogh, un portrait était caché

L'enfant à l'orange de Van Gogh aux enchères

Déjà, dans les années 30, l'historien de l'art John Rewald avait émis l'hypothèse d'une mort accidentelle : Vincent Van Gogh (1853-1890) aurait été victime d'un coup de feu tiré accidentellement par deux adolescents jouant avec l'arme. Blessé à la poitrine, afin de les couvrir, le peintre se serait éteint sans rien dire.

Lire le roman de Jean-Michel Guenassia au moment où le musée Van Gogh d'Amsterdam conteste l'authenticité des dessins inédits reproduits dans le livre "Vincent Van Gogh, le Brouillard d'Arles, Carnet retrouvé" (qui vient de paraître aux éditions du Seuil), procure une joie supplémentaire au lecteur, lui offre une certaine complicité avec la polémique mais le place bien au-dessus du débat public entre experts.

Le Musée d'Orsay propose une exposition réunissant le poète et homme de théâtre Antonin Artaud (1896-1948) et le peintre Vincent Van Gogh du 11 mars au 6 juillet 2014. A l'appui de la présentation d'une trentaine de tableaux, de dessins et de lettres de Van Gogh, cet événement permet de jeter un nouveau regard sur ce peintre.

Le Musée des Lettres et Manuscrits présentera prochainement une lettre écrite par les peintres Van Gogh et Gauguin, à Émile Bernard. Ce courrier, vendu au cours d'une mise aux enchères chez Sotheby's a été acquis par la société Aristophil, pour un montant de 370.000 € (462.500 avec les frais).

La publication par les éditions du Seuil d'un « carnet retrouvé » attribué à Vincent Van Gogh par l'experte canadienne Bogomila Welsh-Ovcharov aura fait couler de l'encre. La parution de Vincent Van Gogh, le Brouillard d'Arles aura en effet été commenté par le Musée Van Gogh d'Amsterdam, qui juge que tout cela n'est qu'une vaste supercherie. L'éditeur a proposé l'organisation d'un débat.

Il n’est pas de bon auteur qui ne soit pas grand – voire bon — lecteur. Vincent Van Gogh a laissé à l’humanité des lettres, celles adressées à Théo, son frère ou encore à Gauguin, qui démontrent une sensibilité incroyable. Et toujours cette tentative de saisir le réel, de lui donner du sens. Une correspondance qui s’est aussi nourrie de nombreux auteurs.

L'affaire Van Gogh, nouvel épisode : les éditions du Seuil ont publié le 17 novembre 2016 Vincent Van Gogh, le brouillard d’Arles, carnet retrouvé de Bogomila Welsh-Ovcharov, qui présentait, d'après l'auteure, 65 esquisses inédites. Le Musée Van Gogh en a mis en doute l'authenticité, mais a refusé l'organisation d'un débat public. L'éditeur passe à l'étape supérieure, sans toutefois expliciter ses menaces.

Partant du postulat voulant que « tout est meilleur avec des singes », l'artiste Alan J. Hart entend apporter son remède à la morosité du patrimoine culturel mondial. Via la plateforme de crowdfunding Kickstarter, il soumet aux bailleurs de fonds potentiels un projet mêlant art, poésie... gorilles, chimpanzés et autres babouins. Il a rédigé un long poème en vers, qui se destine à être agrémenté de célèbres oeuvres d'art revisitées.

La Galerie Glénat expose, du 3 au 22 septembre 2020, les œuvres du peintre, illustrateur et auteur croate Danijel Žeželj, et notamment ses planches consacrées à Vincent Van Gogh. En noir et blanc, Žeželj parvient à partager toute son admiration pour le grand maître, à travers une vingtaine de planches extraites de son livre Van Gogh - Fragments d'une vie en peintures (à paraître le 26 août chez Glénat).

Le peintre Vincent Van Gogh a été imité par un artiste turc, Garip Ay, qui a reproduit des tableaux du peintre néerlandais, avec de la peinture à l’huile et un peu d’eau. La technique dite Ebru consiste, dans une bassine d’eau foncée, à poser la peinture. Et comme les liquides ne se mélangent pas, les tableaux se révèlent progressivement. Absolument magnifique. 

Douglas Coupland, l'auteur de Toutes les familles sont psychotiques ou Génération X, porte plusieurs casquettes : l'écrivain canadien est aussi sculpteur à ses heures, et plus largement artiste visuel. Influencé par le pop art et l'imagerie militaire, il se caractérise aussi par des représentations ou des matériaux assez inhabituels : en 2014, il avait installé une sculpture de son visage à Vancouver sur laquelle il invitait les passants à coller leurs chewing-gums... Pour sa prochaine œuvre, il a besoin de vous... Si vous êtes roux.

Le musée Van Gogh d’Amsterdam a annoncé avoir fait l’acquisition d’une lettre écrite par Vincent Van Gogh et Paul Gauguin pour la modique somme de 210.600 euros. Dans cette missive datée de 1888, les deux artistes y évoquent leurs excursions dans les maisons closes, mais également leur projet de créer une association de peintres.

Premier roman du journaliste Ludovic Ninet, la Fille du van, séduit par son naturel, sa spontanéité. Vivant, sans artifice, sincère, sensible, sensuel, il touche immédiatement et sans contrepartie.