Un livre blanc. La neige, comme héroïne. Le silence qu'elle répand. Le vent qui l'anime et la malmène ; elle virevolte et entraîne le lecteur dans son tourbillon. Le froid qui la transforme en glace, conduit au désarroi, au chagrin, à la folie, à l'abandon, à la solitude et à la mort, et pétrifie le lecteur transi. Une blancheur éblouissante où les fantômes s'attardent, où la réalité vacille lorsque la rudesse de l'hiver oppresse et agresse. Une blancheur triste, dévoreuse d'hommes qui illumine pourtant chaque page de ce roman. Un blanc majestueux et pur.