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L'attrait de l'opprimé. Un intermède

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Dossier

Festival Un week-end à l'Est : 2022, Odessa de l'espace

Un week-end à l’Est a été initié par Vera Michalski et Brigitte Bouchard en 2016 avec deux objectifs : raviver la vie culturelle dans le Quartier Latin et créer des passerelles entre les cultures. Cette année, il place la ville d’Odessa au cœur des rencontres, qui se dérouleront à Paris, du 23 au 28 novembre — littérature, cinéma, arts visuels, débats et concerts sont au programme.

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Dossier

Prêt de livre en bibliothèque : l'avenir de l'ebook au sein de l'Europe

La question du prêt numérique de livres en France cache une autre interrogation : celle de l'exception au droit d'auteur, qui fut mise en place pour le livre papier. A cette époque, certains auteurs s'étaient opposés, considérant que le risque était trop grand. Aujourd'hui, plus personne ne remettrait en cause ce grand principe, d'autant plus qu'il est rémunérateur pour les auteurs.

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Dossier

Procès : un éditeur géant dans l'industrie américaine du livre

En novembre 2021, l’administration Biden décide d’interférer dans la transaction : le groupe Penguin Random House (propriété de Bertelsmann), s’apprête à sortir 2,175 milliards $ pour racheter Simon & Schuster (propriété de Paramount Global). Une concentration dans l’industrie du livre que combat le ministère de la Justice, dans un procès antitrust, au démarrage chaotique.

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Dossier

“L'Écrivain” : joies et déboires d'un métier peu commun

Fin août 2024, Tom Connan sortira son nouveau livre, Capital Rose, publié aux éditions Albin Michel. L’auteur et comédien a souhaité raconter dans ActuaLitté la construction de ce prochain ouvrage tout en nous présentant sa série L’Ecrivain, diffusée sur Connan TV. Entre journal et compte à rebours, voici l’histoire d’un projet singulier.

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Dossier

Pour 2023, Un Week-end à l'est invite Tbilissi, capitale de la Géorgie

Après avoir exploré des villes telles que Varsovie, Kyiv, Budapest, Belgrade, Sofia et récemment Odessa en soutien à l'Ukraine, "Un week-end à l'Est" pose ses valises pour sa septième édition à Tbilissi, le cœur de la Géorgie. Cette année, la réalisatrice et auteure Nana Ekvtimishvili en est la marraine, avec Nino Haratischwili comme invitée principale, et un focus spécial sur l'auteur d'origine géorgienne, Emmanuel Carrère.

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Dossier

L'oiseau moqueur de Harper Lee, un chef d'oeuvre à la peau dure

L’histoire que raconte Jean Louise Finch, alors âgée de six ans, est devenue l’un des plus grands classiques de la littérature américaine. To Kill a Mockingbird, prix Pulitzer Littérature 1961, un an après sa sortie, est réputé pour son humour et sa chaleur, alors qu’il traite de viol et d’inégalité raciale.

Extraits

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Policiers

L'attrait de l'opprimé. Un intermède

Amarantha et son amant Walter, éditeurs au sein de la maison américaine Munchin and Munchin, rencontrent d'importantes difficultés dans leur entreprise. Ils peinent à dénicher le manuscrit qui fera enfin leur renommée et les tirera de cette mauvaise passe. La situation paraît insoluble, jusqu'au jour où Walter apprend que son ami Chirpie, patriote convaincu et excellent tireur, vient d'être enrôlé par deux hommes mystérieux pour perpétrer un assassinat politique en France. D'abord très sceptique, Walter finit par voir dans cette affaire l'occasion rêvée de mettre un terme à tous ses ennuis. Il va lui-même écrire un livre qui relatera l'événement de l'intérieur, grâce aux précieuses informations fournies par Chirpie... Il pourra ainsi faire prendre à l'Histoire le tour qui lui conviendra le mieux, et rédiger le best-seller tant attendu Mais en s'engageant au coeur de l'action, Walter ignore que nombre d'imprévus l'entraîneront bien au-delà du simple rôle d'écrivain auquel il se destinait... Avec un humour noir acéré, Vladimir Volkoff dépeint en profondeur une palette de personnages cyniques et sans scrupules, pris dans le tourbillon qu'ils ont eux-mêmes engendré pour satisfaire leur cupidité et leurs ambitions les plus perfides. Un récit haletant entre Paris et les Etats-Unis, des bas-fonds de la société jusqu'au coeur de l'élite, où se mêlent raffinement et corruption.

03/2013

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Essais

L' Attrait des ventriloques

La figure du ventriloque accompagné de sa marionnette sur les genoux est contemporaine de l'invention du cinéma. Simple coïncidence ? Son art, remarquons-le, s'inscrit dans l'histoire des médias techniques qui ont dissocié le corps de la voix, qu'il s'agisse du phonographe ou du téléphone, actualisant les puissances de la voix acousmatique. Curieusement le ventriloque apparaît à l'écran dès l'âge du muet en jouant sur le registre de l'étonnement et de l'inquiétude par des effets de dissociation et de dédoublement. Nombreux sont les films qui explorent sa personnalité insolite, ambivalente, en proie au larcin, à la simulation, au désordre psychique. Au-delà de la présence littérale du ventriloque, on peut observer un usage plus métaphorique de la ventriloquie dans les effets fantastiques de la voix dissociée, le rôle du bonimenteur ou du traducteur, le contrepoint du visuel et du sonore. Autant de stratégies qui permettent, en dénudant le procédé cinématographique, en renversant le principe d'autorité, de donner à entendre des voix dissidentes. Sans doute la ventriloquie trouble-t-elle l'opposition par trop schématique de la lettre et de la métaphore au gré de ses jeux de symétrie et de réversibilité. Qui est le ventriloque de qui ? Le critique est-il le ventriloque du film, ou l'inverse

02/2022

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Littérature française

L'attrait des leurres

Des producteurs de spectacles (théâtres, musiques, danses, cirques, marionnettes...) parcourent des régions du monde que la décolonisation et la fin de la guerre froide ont ouvertes à leurs curiosités. A la rencontre d'artistes encore ignorés, ils explorent ces nouveaux territoires de la création avec une sincérité ternie par un vague tropisme missionnaire. Dans des villes balafrées par l'affrontement brutal entre ce qui commence et ce qui finit, ils se croisent au hasard de théâtres ou d'hôtels pour tenter d'échafauder les productions internationales qui feront l'actualité artistique de demain. Au cours de leurs voyages à Alger, à Beyrouth, à Montréal ou à Zagreb, ils sont confrontés aux réalités de la mondialisation, à ses promesses, à ses violences et à ses leurres. De jeunes gens vont s'embarquer dans leurs sillages pour une France qui ne les attend pas ; accueillis avec indifférence dans des banlieues où s'enliseront leurs rêves, leurs espoirs de vivre autrement s'épuiseront progressivement. Mais un jour, la révolte succédera à la mélancolie... L'Attrait des leurres déploie une trame narrative élaborée, montée, qui entrecroise plusieurs fils : des portraits de femmes et d'hommes venus de l'autre bout du monde avec des expériences fortes de professionnels du spectacle, l'art ancestral du conte avec des séquences picturales de contemplation des paysages ou des corps, et, en toile de fond, une réflexion sur le rôle ou les limites de la création dans la transformation du monde.

09/2018

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Essais

L'attrait des toilettes

Comment tourner autour du pot ? Trône souillé, les toilettes offrent aux cinéastes un objet par trop infâme pour ne pas le regarder sans cligner des yeux. Cela explique sa durable absence des écrans : réellement entrée au cinéma avec Psychose d'Alfred Hitchcock, en 1960, la cuvette continue d'en meubler des coins rarement filmés, et alors avec cérémonie. Ce livre suit l'histoire de cet attrait contrarié. Anthologie plombière, il recense quelques dizaines de sièges ou de fosses d'où émanent des signes maudits et les relents d'une terreur archaïque qu'aucune transgression ne peut vraiment dompter. De la tentative de banalisation entreprise par Stanley Kubrick à l'euphorie de l'égout entretenue par QuentinTarantino ou Robert Rodriguez ; de la place que la comédie américaine a réservé aux lieux saints au théâtre sexuel en quoi les transforment les comédies queer, de la sublimation spéculative d'Une sale histoire de Jean Eustache à l'avilissement fécal d'Il est difficile d'être un dieu d'Alexeï Guerman, ces pages couvrent assez de trous pour hasarder quelques hypothèses sur ce que de tels regards torves disent de notre modernité hygiéniste. Car si l'on a souvent pointé la contemporanéité de l'invention des frères Lumière avec la psychanalyse, la radio, les rayons X ou les aquariums, on s'est rarement penché sur sa communauté de berceau avec le tout-à-l'égout, pierre de touche de la révolution sanitaire ayant abouti aux disciplines fécales des siècles industriels. Une telle concomittance pousse l'auteur à croire qu'il peut faire un observatoire de ce sanctuaire tombal, parce que, fosse commune des vanités privées, les béances tuyautières éclairent de leur malédiction deux phénomènes au fondement de ce qui fut l'ordre bourgeois : le sacre de l'individu et la croyance en une maîtrise sans reste de l'environnement. Ce refuge où chaque sujet se dérobe aux regards pour liquider ses reliquats conditionne l'apparition des prométhées démocratiques du vingtième siècle. C'est du moins ce que laisse songer la contemplation du monde à travers la lunette telle qu'on la trouve chez Tsaï Ming-liang, Jean-Luc Godard, David Cronenberg ou Alain Cavalier, qui en font autant le dernier bastion d'un cinéma digérant son passé que le seul isoloir qui vaille pour les derniers des hommes. Avec eux et d'autres, le livre s'efforce de jeter les bases d'une scatocritique transformant en indices de fèces tous les détours propres à l'esthétique excrémentielle, où les toilettes signifient le fécal en lui faisant écran. Par là, et non sans audace dans ses raccourcis, il entend montrer que le sort figuratif réservé au trône dit quelque chose de l'hygiénisme aux commandes de bien des politiques écologiques actuelles, parce que dans la cuvette se cristallise le mythe de la suppression de l'incompressible à la racine du refoulement des externalités industrielles. Pour le dire en un langage empruntant sa forme à sa matière, les chiottes nous disent dans quelle merde nous sommes.

06/2023

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Cinéma

L'attrait de la Lune

CNLVoyages – L'attraction du cinéma pour la Lune s'exerce depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à l'époque la plus récente qui voit de nombreux films prendre très au sérieux les projets d'installations de bases lunaires. La Lune dessine en effet les frontières d'un territoire cinématographique. La Lune est affaire de regard : elle est ce point lumineux qui perce l'obscurité du ciel, cet oeil capricieux qui préfigure les dispositifs de vision, au premier chef la projection, qui s'est très vite invitée dans la représentation. La Lune est une combinaison d'espace et de temps, tous deux portés à un extrê-me : promesse d'un espace infini et d'un temps en éternel recommencement, elle est devenue le lieu d'une conquête du rêve par la réalité. Cette conquête a laissé des traces, que les films s'approprient. Un jour de l'année 1969, des hommes mar-chent sur la Lune et filment ce qu'ils voient. Ce film inouï, retransmis en direct par la télévision, hante l'Histoire tout autant que les fictions. Si les frontières tracées par la Lune sont poreuses entre les arts, entre les consi-dérations esthétiques et les problèmes scientifiques, entre les enjeux politiques et les questions anthropologiques, le cinéma invente des figures à ces glissements et des modes de perceptions à ces figures. Les quatre parties qui composent ce livre s'intéressent chacune à un problème de cinéma, posé par les films qui représen-tent la Lune : la projection ; la non-coïncidence des durées ; la sidération visuelle ; la modernité mythologique. Après l'année 1972, les hommes ne sont pas retournés sur la Lune qui reste un terrain d'incertitude. En cinéma, la Lune est au contraire l'espace de très prolixes explorations visuelles que les films visitent sans cesse.

10/2020

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Cinéma

L'attrait du sommeil

L'enfant doit se coucher mais il a peur du noir. Il retarde le moment où la lumière s'éteindra, dévorée par la nuit. Les ténèbres l'aveugleront bientôt. "Encore une histoire ! " quémande-t-il à ses parents lassés de relire encore et toujours le même conte dont les pages poisseuses commencent à se déchirer. Les adultes ont oublié qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Le cinéma a cherché, dès l'entrée en gare de La Ciotat dans le train des frères Lumière, à reproduire et conserver le mouvement du monde. Pourtant, les corps endormis traversent silencieusement les films, l'histoire et les histoires du cinéma : chez Méliès, Vigo, Cocteau, se glissent des dormeurs hallucinés, des insomniaques révoltés, des poète somnambules. Par conséquent, pourquoi filmer des dormeurs ? Pourquoi le cinéma a-t-il besoin de se confronter sans cesse à l'immobilité du sommeil de ses personnages ? Faisons une hypothèse : et si le sommeil était le flot souterrain dans lequel se revitalisait sans cesse le cinéma ? Les compromis que nous inventons, enfant, pour éloigner les monstres dévorants ne disparaissent pas avec les années et le cinéma en serait la trace. Les adultes font semblant d'avoir oublié les dangers du sommeil, mais la lutte vitale que livre le cinéma aux monstres de l'enfance est la pour les leur rappeler.

06/2020

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