J'aime pas les clowns

Marie Pavlenko est romancière, adhérente de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et de la Ligue des auteurs professionnels. Un jour, elle se retrouve avec la main cassée. Comment travaille un auteur sans main ? Elle partage son histoire avec la sécurité sociale : l’impossibilité de faire valoir ses droits depuis un an et demi.

Aussi farfelu que cet album puisse paraître, il est aussi très efficace à mettre en scène l’absurdité de nos sociétés et gouvernements modernes, toujours à l’affût de la moindre innovation, de l’expert le plus pointu pour résoudre tous les tracas du quotidien. Et le plus souvent, sans le moindre bon sens.

Décorer son intérieur ne nécessite pas de passer des heures dans un entrepôt de banlieue aux couleurs jaunes et bleues, avec des produits d'ameublement aux noms suédois. Du tout. Il suffit d'un peu de goût - ou d'une absence totale de goût, ce qui peut passer, avec un peu de conviction, pour de l'anti-conformisme. Dans tous les cas, c'est à la lumière d'une lampe fidèle que l'on profitera le mieux, une fois la nuit tombée, de ses lectures…

The well-prepared mind rapporte une expérience intéressante. Relativement au projet Unglue.it, Éric Hellman, le fondateur, avait fait savoir par mailing que le premier « unglued ebook » était disponible dans l'iBookstore sous le nom de Oral Literature in Africa, gratuitement. De son côté, Amazon ne suit pas le même chemin et varie ses prix.

Les applications censurées par Apple se ramassent à la pelle. Pour iKamaustra, une appli inspirée évidemment du célèbre ouvrage, n'a pas dérogé à la sacro-sainte règle : pas de sexe. Depuis quelques mois, Naim Cesur, son créateur, s'arrache un peu les cheveux…

Car il n’y a pas grand-chose à critiquer dans le procès-verbal qu’il a dressé de l’agression subie par un clochard, sur le Quai Conti

D’ici au 20 septembre, sortie de la nouvelle adaptation du livre Ça de Stephen King, les clowns n’ont plus le cœur à rire – et pas même à faire pleurer. Depuis la parution de son roman véritablement terrorisant, la profession est pointée du doigt...

Oubliez Krusty le clown de l’univers des Simpson. Poubelle, Bozo le clown télévisuel des années 60... Ce 20 décembre, le pire clown que la littérature ait jamais enfanté revient au cinéma. Et dans le même temps, les créatures les plus sombres s’apprêtent à envahir les librairies.

À l'occasion de la publication de Eileen Gray, sa vie, son œuvre, les Éditions de la Différence donnent cette semaine la parole à l'auteur de cette biographie, Peter Adam, ancien journaliste de la BBC et réalisateur de documentaire. Il eut le privilège de côtoyer cette grande figure du design et de l'architecture tout au long des quinze dernières années de sa vie. Cette longue intimité permet aujourd'hui à Peter Adam de retracer le destin de cette femme singulière, en accord avec l'esprit de son temps en même temps qu'en butte avec ses contemporains.

Le romancier britannique Martin Amis aura hérité de la fortune de son père Kingsley Amis, de son nom, et d'une reconnaissance dans le milieu littéraire. Mais, dans une interview qui sera diffusée demain sur la Radio 4 de la BBC, il dépeint la partie sombre du tableau. Son nom de famille a été un « fardeau », qui a « endommagé sa carrière ».

La mode des superhéros glisse sur certains avec une indifférence souvent motivée par l’ignorance. Certes, rien n’astreindra jamais — pas encore, du moins — les lecteurs à apprécier sous la menace ces univers. Cependant, pour ceux qui souhaiteraient y mettre un pied, juste histoire de goûter l’eau, et prendre la température, ActuaLitté a trouvé une solution.

C’est à lui que l’on doit le clown le plus terrorisant du monde : avec Pennywise, aka Grippe-Sou dans la version française, Stephen King a flanqué la trouille à des millions de personnes. Et pourtant, il aimerait les réhabiliter, ces clowns...

Le Tiers livre se demande

Nicolas Dumontheuil : « j'aime les histoires barrées »

La lubricité remonte du plus profond de vos êtres, les instincts s'échauffent et les livres éclosent... C'est normal c'est le printemps. Laissez le pénétrer vos bibliothèques. Grâce aux ouvrages de Tabou éditions et La Musardine ouvrez les portes à la volupté et à la sensualité.

Dans le cadre de la deuxième édition du prix « J’aime le livre d’art », le jury a choisi de récompenser trois librairies participantes pour la composition de leurs vitrines. Pour l'occasion, le lauréat du prix des Libraires a également été révélé. C'est l’ouvrage Murs de papiers de Christine Velut (Édition de la BnF) qui a été primé.

Le rapport vient de tomber, et immédiatement, les médias néerlandais diffusent l'information : les bibliothèques des Pays-Bas n'ont pas le droit de prêter des livres numériques. Le ministère de l'Education et de la Culture a exclu du cadre des missions qui sont attribuées aux établissements du pays le prêt d'ebooks, en arguant que l'exception au copyright ne s'appliquait qu'aux livres papier.

Arrêtez d'acheter Fifty Shades of Grey ! L'auteure du best-seller planétaire commence à en avoir un peu marre de son succès. En n'achetant pas le fameux livre vous rendrez service à la romancière ainsi qu'à votre personne (accessoirement). Dans une interview donnée à la BBC, l'auteur, visiblement fatiguée (ou agacée), a expliqué que la publicité qui entoure son succès « n'est pas drôle. »

Quitter le Salvador, pour trouver la sérennité

Avec une participation record de 400 libraires et parmi un catalogue prestigieux de 30 éditeurs et 60 titres, le Prix « J'aime le livre d'art » récompense Une Histoire Mondiale des Femmes photographes, une étude dirigée par Luce Lebart et Marie Robert et publiée par les éditions Textuel.

EDITO – Pleinement dans leur fonction, les médias — et ActuaLitté n’a pas manqué le coche — ont publié leurs conseils de lecture, plus ou moins honnête, plus ou moins intéressés, plus ou moins intéressants. Et ActuaLitté n’a pas non plus dérogé à cette observation, si, si, il faut le reconnaître. Mais après tout, les goûts et les couleurs, c’est comme les barils de lessive : ça frise l’irrationnel. 

Les Éditions d’en bas sont nées à Lausanne en 1976 à l’initiative du sociologue et militant Michel Glardon (1943-2003). Sous la houlette de Jean Richard, la maison d’édition a continué de développer et d’affirmer sa sensibilité à l’égard des cultures en marge et des perspectives émergentes dans le paysage littéraire, social et politique. La maison est membre fondateur de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, qui promeut la bibliodiversité.

La chaîne franco-allemande proposera de découvrir ce 17 décembre – oui, demain... – le film d'animation Les enfants loups, Ame & Yuki, à 20 h 50. Il s'agit du troisième film réalisé par Mamoru Hosoda, particulièrement plébiscité actuellement par la critique et le public. En France, lors de sa sortie, le film avait regroupé plus de 200.000 spectateurs.

Ah ! Marguerite. Si encore il n’y avait que ses fesses. Mais il semblerait que le manque d’estime qu’elle porte à son fessier soit l’arbre qui cache la forêt. Car Marguerite, en fait, n’aime pas grand-chose en elle : elle se trouve à peine passable physiquement (Jonas lui répète d’ailleurs inlassablement qu’elle a bien de la chance qu’il daigne partager sa vie avec elle), elle manque d’ambition professionnelle (qui voudrait lire ce qu’elle écrit ?)...

Dix ans après la disparition de l'écrivain, poète et homme politique français Aimé Césaire, il n'existe toujours pas de base d'archives unique pour explorer la genèse de son œuvre et de la négritude. L'Assemblée nationale dispose d'un fonds notable, qui s'explique par les fonctions politiques de Césaire, tandis que l'on retrouve plusieurs documents au sein des archives d'André Breton.

On finira par donner raison à cette chanteuse qui clamait et déclamait combien les histoires d’amour finissent mal. Le « en général » avec lequel elle ponctuait son refrain sera même gommé sans peine. Valse hésitation, d’Angela Huth, c’est une série d’histoires d’amour. Et d’amants.