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Ides et Calendes

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André Gide et son éditeur suisse

En 1943, Richard Heyd devient directeur éditorial des éditions neuchâteloises Ides et Calendes, fondées deux ans plus tôt par Fred Uhler dans le but de défendre les lettres françaises, alors malmenées. Bibliophile, Richard Heyd est un grand admirateur d'André Gide. Une relation amicale s'établit entre les deux hommes. C'est chez son éditeur suisse que l'écrivain apprendra que le prix Nobel lui a été attribué. Gide lui confie l'édition d'un premier texte en 1945, Jeunesse, puis d'autres inédits, comme Eloges et Rencontres. Surtout, Ides et Calendes demeure l'éditeur de la monumentale publication du Théâtre complet (en huit volumes) de Gide, et plus encore, à titre posthume, d'Et nunc manet in te (1951), confession sans concession de sa relation avec son épouse Madeleine et hommage littéraire authentique. La présente correspondance restitue l'histoire mouvementée d'un destin littéraire hors du commun.

12/2022

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Jeunesse

Dans ce court texte, André Gide (1869-1951) nous entraîne dans la campagne normande de sa jeunesse, plus précisément dans la petite commune rurale de La Roque-Baignard, dans le Calvados, où la famille de sa mère possédait un vaste domaine et dont il fut le maire pendant quatre ans. "Intérêts mesquins, rapacités, sournoiserie" : Gide nous livre un témoignage sévère, parfois féroce, sur la vie à la campagne en cette fin de 19e siècle. Un récit vif et imagé qui met en scène des personnalités bien marquées et dont la conclusion, en une savante pirouette finale, constitue une véritable surprise. Publié hors-commerce en 1938 à vingt-et-un exemplaires seulement, Jeunesse a été édité en 1945 à Lausanne aux Editions Ides et Calendes. André Gide a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1947.

06/2022

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Je m'appelle Amschel en hébreu

L'ouvrage Je m'appelle Amschel en hébreu, Franz Kafka et la question juive, s'efforce de dégager quels ont été les rapports de cet auteur avec ses origines, juives, sa judéité, le judaïsme refoulé de ses parents. L'émancipation des Juifs n'a pas suffi à faire de Kafka un citoyen allemand, pas plus que l'école allemande, le Gymnasium, à faire de lui un écrivain allemand à part entière. Le "fantôme de judaïsme" que véhicule la génération des parents ne suffit plus à transmettre une identité. D'être juif parmi les non-Juifs, d'être allemand parmi les Tchèques, de ne pas être assez juif au regard de sa conscience, tout l'être Kafkaïen est frappé de négativité et, par là même, d'impossibilité à être. La double identité juive et allemande débouche sur un être atypique. L'écrivain juif allemand est frappé d'une triple impossibilité, "celle d'écrire en allemand, celle d'écrire autrement, celle de ne pas écrire". Au carrefour de toutes ces questions d'identité son Journal et ses nombreuses correspondances, il apparaît nécessaire de reconstituer son itinéraire qui passe par le théâtre yiddish, l'étude de l'hébreu de ses récits, la rencontre avec Dora Dymant, femme juive de Pologne, qui a été sa compagne la dernière année de sa vie. Jacqueline Sudaka-Bénazéraf est agrégée de lettres, docteur ès lettres, auteur de Le Regard de Franz Kafka : dessins d'un écrivain, Maisonneuve et Larose, 2001, Franz Kafka : aspects d'une poétique du regard, Peeters-Vrin, 2001, Car seul le Blanc n'est rien, Paul Klee , illustrateur de Voltaire (Candide), Ides et Calendes, 2008. A enseigné au Lycée Buffon, à Paris I Saint -Charles, a été chercheur au Centre d'Etudes de l'Ecriture de l'Université Paris 7.

11/2015