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Giotto

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Beaux arts

Giotto

Avec cet essai intelligent et d'une belle clairvoyance, Marcelin Pleynet nous invite à lire l'ouvre du maître italien de la fin du Moyen Age qu'était Giotto (1267-1337) à travers le contexte culturel et religieux de son temps, marqué en particulier par le mouvement d'émancipation introduit par la révolution du dogme du Purgatoire proclamé en 1274. Pourquoi ? S'instaure alors un nouvel ordre symbolique, propre au monde catholique (avec l'affirmation du pouvoir de réglementation de l'Eglise à travers les indulgences) mais, en même temps, un espace intermédiaire, entre le Ciel et l'Enfer, où s'engouffre l'imaginaire chrétien et où s'articule jusque dans la cohérence de la représentation l'espérance d'une vie terrestre libérée du poids de la condamnation unique à la Mort, au profit d'une relation plus harmonieuse entre l'ici-bas et l'au-delà. Un artiste comme Giotto parvient à donner à cet « entre-deux », qui ne va cesser de s'élargir entre Ciel et Enfer pour gagner en autonomie, une forme et un espace. Ce sera le volume de la troisième dimension, ferment de la vision synthétique et de l'expressivité des scènes narratives, à travers lequel l'Occident va s'arracher au monde bidimensionnel et aux canons immuables de l'art byzantin. Un espace « mythique » ou théologique qu'il ne faut pas confondre avec celui que la Renaissance, mué par un bel élan prométhéen, saura parachever à travers la vision unifiée de la perspective géométrique.   Car, en ce temps là, souligne l'auteur, « toute transformation aussi bien d'ordre spirituel, que formel ou iconographique, ne peut voir le jour que sous l'autorité d'un seul commanditaire, l'Eglise ». Et de développer comment c'est elle qui fera la gloire de Giotto en lui commandant de célébrer selon ses propres vues théologiques la légende de saint François à Assise, Padoue, Florence, ou encore de réaliser une immense peinture mosaïque apposée sur la façade de la basilique Saint-Pierre à Rome. Une gloire qui lui vaut de figurer de son vivant dans le volume « Purgatoire » de la Comédie de Dante en 1312-1313. Dante et Giotto seront d'ailleurs salués l'un et l'autre par leurs contemporains comme des hommes « au seuil des temps nouveaux avec la même majesté ».

03/2013

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Documentaires jeunesse

Giotto. Un maître précurseur

La peinture de Giotto, dans la seconde moitié du XIIIè et au début du XIVè siècle, révolutionne la manière figurative de l'art du Moyen Age. De la peinture sur bois à la fresque, Giotto expérimente l'ensemble des techniques de son époque et marque de son nom les plus célèbres cycles picturaux inspirés de la Bible et de la vie de saint François. Les débuts à Florence dans l'atelier de Cimabue, les fresques d'Assise, celles de la chapelle des Scrovegni, les œuvres romaines pour le pape Boniface VIII, les chefs-d'œuvre florentins, les voyages à Naples et à Milan. Et, en arrière-plan, la richesse de cette époque en Italie, dans son foisonnement d'artistes et d'œuvres d'art.

01/1995

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Documentaires jeunesse

Giotto peint les murs

Saint François aperçoit les démons qui dansent au-dessus d'Arezzo. Giotto a représenté les toits qui couvrent les maisons et les tours de la ville. L'un des toits ne fait pas partie de la fresque, lequel ?

05/1995

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Beaux arts

François d'Assise selon Giotto

FRANCOIS D' ASSISE (1181-1226) suscite toujours l'enthousiasme : on partage son amour de toute créature et son idéal de paix universelle. Cependant son exigence de pauvreté absolue peut rebuter. De son vivant, le poverello suscite déjà débats et incompréhensions. Lorsqu'après sa mort on veut honorer sa mémoire par des peintures, le problème de son héritage spirituel se trouve posé. Quelles images donner de lui ? Quelles actions représenter ? Naît alors une première tradition artistique plurielle qui reflète les querelles sur la pauvreté. Lorsque Giotto (1267-1337) est chargé de peindre en l'honneur du saint les fresques de la basilique d'Assise, le propos est de donner satisfaction à la hiérarchie ecclésiastique, prudente et modérée. Mais, très vite, le grand artiste va au-delà et se laisse prendre par le charme de François. Le résultat est étonnant de variété, d'humanité. Entre Giotto et François se noue une complicité que confirmeront les oeuvres ultérieures. Le peintre figure une sainteté sublime, mais en même temps si proche et fraternelle, comme inscrite dans la réalité la plus modeste. Michel FEUILLET est Professeur Emérite à l'Université Lyon III-Jean Moulin. Chez Desclée de Brouwer, il est l'auteur de Petite vie de François d'Assise (1992), de Les visages de François d'Assise L'iconographie franciscaine des origines (1997) et de Représenter Dieu (2007).

02/2015

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Sociologie

La désynchronisation des temps professionnels. Vers un nouvel ordre temporel ?

Où va le temps de travail ? Cet ouvrage reprend et tente de prolonger cette interrogation formulée, il y a presque vingt ans. En s'appuyant sur une étude quantitative et qualitative des dispositifs négociés de compte épargne-temps et des stratégies d'articulation des temps sociaux mises en oeuvre par les salariés, Timo Giotto donne corps à la notion de désynchronisation. En admettant que l'industrialisation ait conduit à une synchronisation des temps professionnels et sociaux, l'auteur s'attache à montrer que ce mouvement s'est inversé. Il dessine les contours d'un phénomène en construction, qui permet des configurations individuelles des temps et généralise ses marchandages. L'ouvrage dresse le bilan de cette évolution en matière d'égalité, de classes et de genre ; il expose les possibilités d'articulation temporelle et les risques relatifs à l'isolement et au maintien du lien social. En cherchant à faire la lumière sur le phénomène de désynchronisation, l'auteur s'interroge sur l'avènement d'un nouvel ordre temporel : le marché des temps.

04/2021

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Beaux arts

De Giotto à Goya. Peintures italiennes et espagnoles du musée des Beaux-Arts de Strasbourg

La collection de peintures italiennes du musée des Beaux-Arts de Strasbourg n'a pas cessé de s'accroitre depuis sa fondation en 1802, quand le musée reçoit de Paris par décret ministériel 13 tableaux de peintres italiens. Son histoire n'est pas sans sursauts : victime d'un incendie à la suite des bombardements allemands en 1870, reconstituée puis dispersée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle compte aujourd'hui 140 oeuvres, en s'affirmant ainsi comme une des plus riches collections dans le domaine en région. Sa richesse est due notamment à la variété artistique qu'y est représentée. Des primitifs italiens (XIVe siècle), parmi lesquels se distinguent les oeuvres de Sandro Botticelli, Cima da Conegliano et Giotto, aux peintres baroques (XVIIe – XVIIIe siècle) tels que Jacopo Vignali, Carlo Bononi, Luca Giordano, Salvator Rosa, Giuseppe Maria Crespi, Canaletto et Tiepolo, les oeuvres de l'école léonardesque, du Corrège, de Lorenzo Lotto, de Raphaël, du Tintoret et du Véronèse entre autres (XVIe siècle) y trouvent leur place. Un ensemble notable de dix peintures espagnoles, constitué entre autres des oeuvres de Goya, El Greco et Ribera, complète la collection " latine " du musée, composée par ailleurs par les écoles française, flamande et hollandaise. Le catalogue De Giotto à Goya présente une analyse approfondie des 150 oeuvres italiennes et espagnoles et rend compte des recherches récentes. Un riche corpus d'images de comparaison (100 environ) sert d'appui au discours et permet d'étayer notamment des hypothèses inédites de nouvelles attributions. Il permet aussi de reconstituer des retables dont les différents éléments sont dispersés dans les musées européens, russes et américains. Appréciable par tout visiteur du musée et passionné d'art, l'ouvrage se propose ainsi comme une référence incontournable dans le domaine de l'histoire de l'art.

09/2017

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