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Galina Valkova

Extraits

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Faits de société

Une poupée qui dit non

Enlevée à dix-huit ans par des Tsiganes dans sa Bulgarie natale, Galina Valkova devient l'esclave d'un clan mafieux. Prostitution, racket, trafic d'êtres humains... Pendant quatre longues années, contrainte et forcée, elle partage leur quotidien et devient la favorite de leur chef. Dans un pays gangrené par la corruption, celui-ci impose sa loi et fait régner la terreur. " Quand je regarde en arrière, ce dont je suis stupéfaite, c'est de l'insensibilité que cette vie avait développée en moi. J'étais devenue comme lui. Je n'éprouvais plus rien. Et c'est cela qui me fait le plus mal, aujourd'hui encore. Il ne m'a pas seulement battue, violée, vendue et privée de ma dignité en me prostituant. Il m'a aussi dépouillée de tout ce que j'avais d'humain. Il a fait de moi un monstre. Il m'a façonnée à son image. " Après plusieurs tentatives de fuite, la chance lui sourit enfin à la faveur d'un séjour en France. En témoignant devant la justice française, elle fait lourdement condamner deux de ses proxénètes. Va-t-elle pouvoir enfin vivre libre ? Et de quoi ? On la félicite et on la laisse quitter seule, sans ressources ni protection, le palais de justice de Toulouse. La voilà abandonnée à elle-même, en situation précaire sur le territoire français alors que son témoignage lui interdit tout retour en Bulgarie par crainte de représailles... Pendant deux ans encore, la prostitution, l'alcool, la drogue la retiennent prise au piège jusqu'à ce que, au prix d'un effort surhumain, grâce à une association et à quelques amis, elle parvienne à s'en extraire et à témoigner par ce livre. Une poupée qui dit non relate l'incroyable parcours d'une jeune femme fragile et combative, résolue à tout braver pour enfin vivre libre et dans la dignité.

03/2006

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Musique, danse

Galina. Histoire russe

Il est rare de voir paraître une autobiographie qui ne se contente pas de faire revivre les péripéties d'une vie passionnante, mais parvient en outre à capturer l'essence d'un temps et d'un lieu. Conteuse née, Galina Vichnevskaïa relate comment elle est parvenue à sortir de l'extrême pauvreté dans laquelle se sont passées son enfance et sa jeunesse, pour devenir la plus célèbre diva de la scène lyrique soviétique. Elle fait bien plus, cependant, que de nous raconter sa vie. Elle nous présente aussi, en témoin direct, l'histoire soviétique avec, pour commencer, une puissante évocation de la vie quotidienne sous Staline : la sordide misère qui règne dans les villes, les purges, puis le blocus de Leningrad par les Allemands, la famine mais également Staline lui-même. Plus tard, quand sa carrière prendra son essor, elle sera courtisée par Boulganine, elle épousera Rostropovitch, fera la connaissance de Brejnev, s'opposera à Evtouchenko et soutiendra Soljenitsyne, tandis que Chostakovitch et Akhmatova l'immortaliseront dans leurs oeuvres. En 1974, après avoir été victimes pendant plusieurs années des brimades des autorités soviétiques, Galina Vichnevskaïa et son mari, le violoncelliste et chef d'orchestre, Mstislav Rostropovitch, quittent l'Union soviétique, avec la bénédiction du pouvoir, pour deux années de "voyages à des fins artistiques". Quatre ans plus tard, un décret du Comité Central fait savoir que les deux grands musiciens sont privés de leur citoyenneté pour "s'être livrés à des activités antisoviétiques". Ils n'ont plus le droit de rentrer dans leur pays. Galina nous dépeint un univers artistique placé sous l'étroite surveillance du KGB et contrôlé par le Parti, et elle retrace la désillusion croissante qui les a poussés, Rostropovitch et elle, à quitter cette Russie qu'ils aiment tant. Son histoire est une histoire de Russie, une histoire d'art et d'amour, de privations et de succès.

10/1985

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Petits classiques parascolaire

Salina

Satina, l'enfant de sel, petite étrangère venue d'on ne sait où, a été adoptée par le clan Djimba. Elle aime Kano, mais est contrainte d'épouser Saro. Brutalisée et humiliée, Salina refuse de se soumettre. Lorsque son mari meurt, Salina croit qu'elle va enfin connaître le bonheur... Mais ses espoirs se brisent rapidement. Elle ne se laisse alors plus mener que par la haine et l'esprit de vengeance, jusqu'à ce qu'une jeune femme lui apporte l'apaisement final. Cette pièce contemporaine, construite sous forme de triptyque, ouvre l'espace de la tragédie antique à d'autres univers. En réécrivant certains mythes, en variant les formes dramatiques et en mêlant les genres, elle permet aux élèves d'aborder le théâtre et ses représentations et de découvrir l'originalité d'une écriture actuelle, forte et poétique. En outre, une interview croisée de Laurent Gaudé et du metteur en scène Vincent Goethals permettra aux élèves d'entrer dans les coulisses de la création. Niveau 4 : recommandé pour les classes de seconde (enseignement général), première (toutes séries) et terminale littéraire.

06/2009

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Théâtre

Galino

Galino, soixante-quatorze ans, ne peut plus parler : ses poumons sont malades depuis deux ans maintenant. Il veut attendre l'arrivée de ses enfants avant son dernier souffle. Alors pour tenir, depuis son lit, de son village d'enfance, entre Durance et Luberon, il parcourt dans sa tête les chemins de sa vie et livre ce qui l'a lié au mont Blanc et au plateau d'Assy lorsque déjà, il y a quarante ans, la tuberculose avait voulu l'emporter. Entre scènes de jeunesse où doucement il guérit dans le sanatorium de Sancellemoz, et scènes de ses dernières heures où il entend, sent et aperçoit ceux qui l'aiment et qui cherchent leurs mots pour un dernier au revoir à un père, mari, ami, Galino raconte l'histoire d'un homme. Ce qui a fait de lui ce qu'il est aujourd'hui : ses peurs, sa souffrance, ses tourments, mais aussi ses attentes, ses espoirs et cette vie qui le quitte. De cette matière sensible, Sabine Tamisier offre beaucoup d'elle pour façonner un monologue traversé de voix. Une partition simple, puissante, dont le souffle et l'ampleur puisent dans une économie de mots et une fable qui s'éloigne d'un pathos primaire par le détour d'une langue radicale.

04/2013

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Littérature étrangère

Malina

Partie intégrante de la trilogie Genres de mort, ce roman d'Ingeborg Bachmann, le seul qu'elle ait achevé, a servi de modèle à de nombreux écrivains contemporains. Enigmatique trio amoureux entre un amant trop lointain, un compagnon cynique et une narratrice fragile et passionnée, Malina illustre autant la quête d'une identité éclatée que la recherche d'un possible récit dans une Vienne exsangue, désertée par l'Histoire. C'est aussi un champ de mémoire évoquant la rencontre de l'auteur avec Paul Celan, l'immense poète qu'elle a "aimé plus que sa vie ", dans un discours sur la folie et les brûlures qu'elle entraîne: crémation des livres dans un tragique passé encore récent, prémonition aussi de la fin de l'auteur, morte dans l'incendie provoqué par une cigarette mal éteinte. Malina, adapté au cinéma par Werner Schroeter sur un scénario d'Elfriede Jelinek (prix Nobel de littérature 2004), est ici proposé dans une nouvelle traduction de l'allemand par Claire de Oliveira et Philippe Jaccottet.

11/2008

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Littérature étrangère

Ania Malina

En 1944, à l'hôpital de Laon, Jamie, un soldat anglais, rencontre Ania, une petite Polonaise de quinze ans, dont la jambe a été brisée par un éclat d'obus. Ania est seule au monde. Ainsi commence l'histoire d'une fascination. Le couple formé par l'ancien soldat et la jeune fille entreprend une errance à travers l'Europe. C'est une vie précaire, difficile parce que l'argent manque, parce que Jamie a peur qu'on lui prenne l'adolescente : un médecin suisse, le docteur Kessler, devient une sorte de rival. Mais surtout Ania est un personnage ambigu, dont l'érotisme se nimbe de poésie, dont le mystère débouche sur la folie. Les images violentes et baroques de ce roman créent un univers riche et poétique. Sur les thèmes du sang, de la mort, des limites de la possession, du mutisme de l'enfance, se révèle un talent neuf et tout à fait original.

12/1990

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