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Fleuve Noir

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Le fleuve électrique

1892. Sous le règne de Napoléon IV, l'Empire Electrique s'est lancé à la conquête de l'Afrique. Grâce aux machines voltaïques françaises, la colonisation s'étend jusqu'au coeur du continent. Soudain, des vagues électriques dévastatrices déferlent le long du fleuve Congo, semant la mort et menaçant l'avancée triomphale des Européens. Deux agents spéciaux que tout oppose, un officier noir de l'armée coloniale et un journaliste de salon carriériste, sont désignés pour remonter le fleuve et découvrir l'origine du désastre. Parviendront-ils à percer les secrets de la jungle avant que celle-ci ne referme sur eux sa gueule de ténèbres ?

03/2022

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Littérature française

La mémoire du fleuve

Ni Blanc ni Noir, exilé où qu'il soit, Jean Michonet échappe à quinze ans à l'orphelinat de Brazzaville. Il devient recruteur pour le compte de compagnies forestières écumant le sud du Gabon encore inexploré. Il mène dès lors une vie d'aventures où alternent intrigues, magie et chasses fabuleuses.

03/2021

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Non classé

Les enfants du fleuve Congo

Après de très brillantes études en France, un jeune métis congolais décide de rentrer au pays avec son amie, une jeune française blanche amoureuse de l'Afrique. Noir en France mais Blanc au Congo, confronté au tribalisme et au clanisme, il ne parviendra pas à s'intégrer dans son pays d'origine. Chassé-croisé : le jeune homme finira par retourner à Paris, tandis que sa compagne s'installera au Congo.

10/2021

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Poésie

Lac noir

C'est une histoire vraie que la poésie décompose. Un livre du nord. Un livre d'amour. L'histoire d'une poète anthropologue québécoise qui parcourt l'Europe à la recherche des lumières cassées et de sa place dans le monde. Elle y vit un hiver noir, un hiver blanc, un printemps blanc, un printemps noir. Elle y tombe amoureuse trois fois, y compris d'un homme entre la vie et la mort qui perd la mémoire. Au fond des eaux des lacs noirs où elle se baigne dans ces pays de fjords et de fleuves - la Finlande, le Monténégro, l'Albanie - l'accompagne la voix de sa grand-mère, qui remonte d'un siècle de persévérance. Une voix de réconfort, une voix qui enseigne l'art de tricoter les mots et de ne pas perdre les couleurs. Que, du noir et du blanc, sorte le feu sous les lumières polaires.

03/2024

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Littérature francophone

Noir Liban

C'est l'histoire de Maïmouna, de ses cheveux crépus, de son accent cassé, du pétillement ravagé dans sa voix, de ses mains qui tremblent. C'est l'histoire de la falaise que toute femme porte en elle ; tant qu'elle la tient éloignée, sa vie reste assez tranquille, elle se lève chaque matin, parle la langue apprise, vaque à ses activités, fait ce qu'on attend d'elle, elle bouge, elle fonctionne. Mais la falaise est là qui veille, il suffit d'un moment de trouble et nous voilà au bord du gouffre, c'est alors sans retour. Penchés vers ses bords escarpés, face au vide, nous voyons les ténèbres en nous, nous sommes dans l'emprise de cette folie. Nous discernons notre propre fin, découvrons ce qu'est le temps, sa matière cotonneuse, ses fils inextricables qui aveuglent et ligotent, abusent et abandonnent. C'est l'histoire de Maïmouna face à cette falaise. C'est la traversée d'une vie, celle de Maïmouna, née en Afrique et fille du Liban, écartelée de cimetière en récits décousus, à la recherche d'une famille introuvable. C'est un questionnement continu, la quête d'une famille, le lieu des premiers émerveillements, le pôle originel du désenchantement, les loyautés massacrées. Liens, déliaisons, renouement, grillages ; c'est l'histoire de Maïmouna interrogeant cette balle à déflagration que l'on se balance, on la reçoit de mains rassurantes, mains maternelles, voies paternelles, on saisit ce colis, on le perd, le rattrape au vol ; il finit toujours par imploser en nous. C'est l'histoire de la ligne de démarcation de Beyrouth, du cimetière marin de Grand-Bassam, de la rue Makhoul, des escaliers de la maison de Treichville, de la Corniche de la Mer, de Zrariyé, de la Méditerranée et de l'Atlantique, de la lagune Ebrié et du fleuve Litani. C'est l'histoire de lieux emmêlés dans des exils continus, histoire de lisières, d'interfaces remuantes.

06/2023

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Voyage sur le fleuve à la premiere neige

L'oeuvre illustre l'existence quotidienne d'un village de pêcheurs au bord du Yang Tsé aux premières neiges d'une journée d'hiver. Le temps est glacial ; au milieu des roselières, de modestes petits ponts relient l'un à l'autre les îlots qui parsèment le fleuve. Dans ce paysage qui peu à peu se teinte de blanc, on entend presque les hurlements du vent qui ride la surface de l'eau. Bravant le froid, les pêcheurs vaquent à leur besogne, tandis que des voyageurs à dos d'âne peinent à avancer. Le tableau restitue avec brio la dureté des conditions de vie des populations lacustres. Là où arbres et rochers sont profilés avec vigueur et solidité, les légers sillons qui se forment sur les flots sont dessinés d'un trait fin, précis mais parfaitement fluide. Contrastant habilement avec le noir et le vert qui figurent les eaux du fleuve, le blanc de céruse, pulvérisé sur la toile grâce à la technique de l'aérosol (utilisée depuis les Tang), donne l'illusion que des flocons de neige fondante tourbillonnent dans les airs.

12/2021

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