Darwin, c'est tout bête ! Mille et une histoires d'animaux pour comprendre l'évolution

La dépression s'est souvent illustrée en littérature, a fait réagir nombre de philosophes et scientifiques, nombre de psychiatres ou psychanalystes illustres, constitue une maladie suffisamment troublante et répandue pour interpeller, intéresser, retenir l'attention de n'importe quel être humain, qu'il ait été ou non, confronté directement à cette grande souffrance.

propose, dans ce récit  dense, assez inattendu, non seulement un témoignage personnel et douloureux de la maladie qui l'a touchée en 2009  mais également une analyse approfondie de cet état dépressif, une réflexion intense (parfois ardue) sur tous  les symptômes perceptibles. Elle décortique de manière méticuleuse ses émotions, s'interroge sur le fondement de sa souffrance, son développement inévitable, s'appuie sur des références pointues pour tenter d'expliquer, sans pathos ce qui lui est arrivé lorsqu'elle était si mal et permettre au lecteur, au final, de mieux comprendre ce que certains jugent encore comme un excès de sensibilité ou une « faiblesse de caractère ».

A la fois intime, empreint de fragilité, d'une douleur profonde, ce récit est l'expression juste (malgré une tonalité plutôt froide) d'une maladie qui, progressivement, replie la narratrice sur elle-même, l'empèse dans son corps et son esprit, lui ôte dynamisme et envie. « J'étais enveloppée par une sorte d'étreinte asphyxiante […] mon corps de pantin, mon corps presque déserté ». Une infinie tristesse, des larmes sans répit, sans raison brouillent le visage, des angoisses indomptables qui submergent l'être tout entier et paralysent toute réaction. La crainte de devenir folle. Une  immense culpabilité qui anéantit et condamne, une envie de mourir et ses tentatives que rien ne  peut raisonner désormais et que les proches, alors démunis, ne peuvent entendre non plus.

 Ainsi, dans un premier temps, le lecteur chemine avec intérêt à travers les maux de la dépression, mis en mots par de nombreux écrivains que l'auteur recense. De  « l'intranquillité » à  « la maladie de la mort », du « spleen » à « la volonté agitée » ou encore de « la cloche de verre », tous sont là pour valider, homologuer en quelque sorte la souffrance de l'auteur, la rendre légitime et moins barbare.

«  Grâce à eux, j'ai cherché à comprendre ce qu'avait été la dépression et à contribuer  à ce qu'elle n'inspire plus crainte ou pitié. »

Puis de manière de plus en plus approfondie et pointue, tantôt d'un point de vue philosophique, tantôt d'un point de vue scientifique, Céline Curiol interroge (un peu à la manière de Siri Huvstedt dans La femme qui tremble), cherche à comprendre ce qui se passe en l'être humain  lorsque la dépression s'en empare. Sans relâche, elle exploite toutes les pistes, relate ses nombreuses lectures sur le sujet et sa quête de savoir, ce besoin de maîtrise se déploient au fil des pages, comme une urgence, une nécessité qui placent alors l'émotion et le sentiment en arrière-plan et déstabilisent et éloignent un peu le lecteur ordinaire.

Mais, malgré cet aspect parfois technique et savant, complexe aussi à certains moments, l'ouvrage vaut le détour, peut être une aide,  en tout cas un compromis intéressant entre le récit littéraire et l'essai scientifique et philosophique d'une dépression. 

Des notes et une bibliographie en fin d'ouvrage offrent la possibilité au lecteur d'approfondir le sujet  d'un point de vue littéraire comme scientifique d'ailleurs.

La victoire reconnue par Hilary Clinton du sénateur Barack Obama dans le camp des démocrates risque d'alimenter une grande part de l'édition pour les mois qui viennent. Dans une période estivale généralement calme, tout le monde souhaite profiter de l'aubaine Obama.

Et toute cette agitation répondra bien évidemment à une demande du public, estime-t-on chez Barnes & Noble ; le candidat à la présidence a d'ailleurs publié deux ouvrages signés de sa main, Dreams From My Father et The Audacity of Hope. Et ces derniers feront clairement le bonheur de l'éditeur.

Arrivisme éditorial, sous toutes les facettes

Chez Simon & Schster, on estime aussi qu'il y aura un marché pour d'autres ouvrages, mais que rien ne pourra dépasser les livres signés par Obama. On s'attend et l'on sait que les journalistes américains vont alimenter la machine et nombre d'Américains souhaitent en savoir plus sur leur candidat... de même que le camp républicain va s'inquiéter de savoir qui est leur opposant. Et il y a ceux qui vont se réveiller en se disant qu'il sera peut-être leur président, ce qui représente un vague d'acheteurs nouvelle.

Chez S&S, on publiera ainsi une biographie de sa femme, par la reporter Liza Mundy. PulicAffairs a planifié une collection de discours prononcés par le sénateur : Barack Obama in His Own Words, Thomas Nelson, éditeur religieux, publiera The Faith of Barack Obama et Triomph Books va rassembler des photographies, dans The Rise of Barack Obama...

Tout sera bon à publier

Une liste colossale d'autres ouvrages est encore prévue, et leur énumération fastidieuse serait inutile. Ce qu'il faut comprendre est que l'on s'attaque bel et bien, et à l'Américaine, à tous les pans de l'existence de l'homme, pour le décortiquer. Et comme dit Marji Ross, présidente de Regnery : « Nous avons bien l'intention de le passer au microscope, et nous pensons que les lecteurs seront très intéressés en découvrant ce qu'ils ignorent. »

Même, et probablement encore plus, les vindictes

Car tous les livres ne serviront pas d'apologie comme Penguin qui fera paraître Barack Obama Is Your New Bicycle: 366 Ways He Really Cares, de Mathew Honan en août ou encore Obama — The Postmodern Coup: Making of a Manchurian Candidate, de Webster Griffin Tarpley, qui hurle à la fin des temps... Extrait choisi :

« Barack Obama est une personnalité profondément troublée, un mégalomane [...] qui utilise de faux sondages [...] et a orchestré une hystérie de masse pour court-circuiter le déroulement politique normal. »

Anyway...

Frédéric Mitterrand a proposé d'installer une « maison de l'histoire » à Fontainebleau, peut-on lire sur Libération. Ce projet réaliserait une volonté de Nicolas Sarkozy, « fasciné par l’idée qu’il n’y a aucun grand musée d’histoire digne de ce nom ». Reste à déterminer le contenu. Pas sûr que le Président de la République, pour qui « l’histoire de France, c’est un tout, une cohérence », tombe d'accord avec les historiens travaillant sur le projet autour de Pierre Nora, ennemi des lois mémorielles et de l'histoire officielle.

À l'occasion du Tour de France 2009, JetSetMagazine.net revient sur un article d'Antoine Blondin qui passe en revue les auteurs ayant intégré cet événement humain et sportif dans leurs œuvres. Et parmi eux : Colette, René Barjavel, Roland Barthes, Gide, Mauriac, Robert Sabatier, Frédéric Dard, Érik Orsenna, ou encore Jean d'Ormesson. Le site nous offre même deux extraits de Roland Barthes et de Pierre Daninos.

La conférence de la Booksellers Association prendra place à Londres en 2010. Parue sur Booksellers.com, l'information précise qu'elle se tiendra les 17 et 18 mai à l'hôtel Russell de Bloomsbury. La conférence sera précédée d'un forum des libraires indépendants.

Après avoir implanté une bibliothèque numérique dans deux classes de primaire à Saint-Marc, en Haïti, la Fondation pour une bibliothèque globale a affirmé avoir des résultats positifs. C'est ce que l'on apprend sur LeDevoir.com. 96 % des élèves en bénéficiant auraient appris de nouvelles choses grâce à cette bibliothèque.

Sud Ouest nous conte la belle histoire de l'ouverture d'une librairie à Auch (Gers). Un des premiers clients y témoigne : « Avant on allait jusqu'à Toulouse pour se ravitailler en livres. C'est agréable d'avoir enfin une vraie librairie de proximité ». La culture repeuple la France ailleurs qu'à Paris.

Portraits et légendes des espèces disparues, d'un continent à l'autre: du dodo au tratratratra, du bison au glyptodon, ce livre évoque des anecdotes passionnantes sous forme de bande dessinée et décrit l'animal à la manière d'une planche naturaliste.

Certains l’attendent parce qu’il apporte la saison des grillades ! Boris, un ours blanc, souhaite surtout profiter de sa bouée et de son maillot de bain pour se jeter à l’eau. Sauf que, pas de chance : l’été n’est pas là, en réalité, il neige, et c’est l’hiver. Que faire ? Attendre ? Oui, mais comment ?

Ah, le désir… chose complexe s’il en est, tonneau des Danaïdes toujours à remplir car percé. Et une fois satisfait, le voici de nouveau contrarié – et contrariant. Belle leçon dans cet album, où l’on apprend que le moment présent importe probablement plus que la quête de l’après.

Carpe Diem, sans se préoccuper de la météo !

Bébé blaireau et renardeau découvrent ce qu'est l'amitié et à quel point il est bon d'avoir des amis. L'éléphanteau comprend grâce à sa maman que le petit éléphant qui lui ressemble tant au fond du lac n'est autre que son reflet. Le petit agneau ne sait pas encore ce qu'est le printemps, mais il n'a pas envie de le voir arriver : c'est si drôle de jouer dans la neige ! Lapinou apprend que les mots permettent de tout nommer, même ce doux sentiment qu'il ressent quand il est avec son frère et son papa : la joie.

Bébé crocodile a du mal à prendre bébé tigre pour un singe juste parce qu'il fait « ouh ouh ah ! », mais finalement c'est plutôt rigolo de jouer à faire semblant. Bébé ours aimerait bien être grand comme papa, mais être petit a quand même bien des avantages !

offre dans cet album cartonné six courtes histoires pleines de tendresse qui expliquent aux enfants desconcepts pas si simples que cela à expliquer : l'amitié, la joie, le printemps…Les illustrations douces et colorées de enrichies de légers reliefs sur lesquels les enfants pourront faire courir leurs petits doigts.

Histoires de bébés animaux enchantera les tout-petits qui s'identifieront facilement à tous ces bébés animaux qui découvrent eux aussi le monde qui les entoure. Et c'est si simple de retrouver son histoire préférée grâce aux onglets à l'effigie du héros de l'histoire !