: Je vous en avais parlé dans un précédent article, j’ai participé à un partenariat sur le forum de Vendredi Lecture pour recevoir Si peu d’endroits confortables de Fanny Salmeron. Et puis j’ai lu s’était emmêlé les pinceaux et m’avait envoyé le livre à gagner sur VL cette semaine là : Le Pain noir. Marion m’avait dit, "si tu veux tu le renvoies pour demander l’échange". Mais mes horaires font que j’avais jamais le temps d’aller à la poste alors du coup j’avais décidé de garder le Pain Noir. Et puis la semaine dernière, alors que je n’attendais aucun livre (un par jour dans ma boite en ce moment :)) qu’est ce que je trouve dans ma boite ? Si peu d’endroits confortables ! Si les éditeurs pouvaient se tromper plus souvent ;)
Résumé : il s’agit d’un récit à deux voies, un homme et une femme, perdus dans la grandeur et la tristesse de Paris. Joss est peintre et a fui un pays dont on ne sait rien et vient à Paris à la recherche de la gloire. Hannah vit à Paris depuis longtemps, mais aujourd’hui elle erre à la recherche de son bonheur perdu. Ce bonheur qui l’a quitté en même temps que * (c'est tout ce qu'on sait d'elle, alors appelez la comme vous voulez) . Dans leur errance, ils vont finir par se rencontrer.
Mon avis : au départ l’auteur entretien le suspens et on ne sait pas tout de suite qui est * ; un homme ? une femme ? une chose est sure, cette personne est partie vivre avec un autre à Londres. Alors Hannah s’adresse à elle à travers un carnet bleu ou elle écrit une correspondance à sens unique. Et puis elle écrit d’autres choses, elle écrit un peu partout dans partie, une phrase qui parait anodine « Si peu d’endroits confortables » mais qui finalement va changer sa vie.
Dans la Chartreuse de Parme, Stendhal a écrit que « la tristesse est plus grande le dimanche ». Non non, je n’ai pas relu La chartreuse pour trouver cette citation. Je suis toujours sidérée par ceux qui sont capable de sortir des citations comme ca ! Moi, même mes préférées je m’en rappelle jamais ! Enfin bref, cette citation m’a été soufflée par Alfons Cervera dans Ces vies là, le roman que je lis actuellement (comme le monde est bien fait !). Du coup je me demandais si l’auteur avait déjà lu cette citation, car Hannah est entouré de tristesse et de dimanches. Depuis que Hannah est seule, tous les jours ressemblent à des dimanches et elles comptent les jours de solitude en dimanche !
L’histoire peut paraitre anodine, une tranche de vie, l’amour qui va et vient. Mais la fin est inattendue, ce qu’on attend, au plutôt ce qu’on espère tout au long du livre ne vient pas. Mais surtout quand la fin arrive et qu’elle n’est pas celle qu’on n’attendait pas on ne peut pas dire que l’auteur ne nous a pas prévenu. Elle laisse des indices tout au long du récit, des indices qu’on ne comprend pas sur le coup mais qui arrivé à la fin deviennent limpide !
Alors un conseil, faites comme moi, arrivés à la fin, recommencez au début ! Le roman n’en est que plus bouleversant la deuxième fois, quand on sait…
Un livre lu dans le cadre d'un partenariat vendredilecture !
Merci à Cathy pour ce logo :)