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Colette Cosnier

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Biographies

Colette Cosnier, le féminisme à la lettre

Romancière, chercheuse passionnée, professeure de littérature comparée, autrice de théâtre, essayiste, féministe, comédienne, journaliste, historienne des femmes, décoratrice, spécialiste de théâtre pour enfants, cinéaste amatrice, critique dramatique, costumière, Sarthoise, Rennaise, gourmande, espiègle, à la fois rebelle et très sage, drôle, collectionneuse de cartes postales, franche, droite, énergique, bavarde, engagée, révoltée jusqu'au bout, Colette Cosnier ne se laisse pas facilement enfermer dans des modèles. Dans cet entretien imaginaire - mais vrai ! - Patricia Godard, nous dresse le portrait abondamment illustré d'une femme hors du commun, d'une féministe... à la lettre !

02/2022

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Histoire des femmes

Louise Bodin. La Bolchévique aux bijoux

Louise Bodin, la Bolchévique aux bijoux, de Colette Cosnier, c'est la biographie d'une de ces femmes remarquables qui surent en leur temps, comme l'écrit Michelle Perrot, "surmonter ce qu'était à leur époque la destinée normale d'une femme" . Louise Bodin : née à Paris en 1877, morte à Rennes en 1929. Une vie brève hantée par le remords d'être une privilégiée, mais une vie de combat contre toutes les injustices, pour toutes les grandes causes de son temps. Suffragiste, féministe, pacifiste, socialiste, communiste, enfin sympathisante trotskiste : autant d'engagements successifs qui marquent son itinéraire. Louise Bodin : une grande journaliste, auteure de plus de 500 articles, publiés dans Les Nouvelles rennaises, La Pensée bretonne, puis Le Populaire, L'Humanité, L'Ouvrière, mais surtout La Voix des Femmes, dont elle fut un temps la rédactrice en chef. C'est la voix de cette femme, écrivaine et militante, que Colette Cosnier permettait d'entendre, en 1988, après plus d'un demi-siècle d'oubli, une voix caustique ou amusée pour dire la vie à Rennes avant 1914, une voix bouleversante pour crier la détresse des femmes et des mères pendant la grande guerre, une voix indignée pour protester contre la loi de 1920, une voix impitoyable pour décrire un congrès politique : la voix d'une femme témoin de son temps, qui a sa place dans l'Histoire des femmes. C'est cette voix que les Presses universitaires de Rennes donnent à redécouvrir aujourd'hui.

03/2023

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Biographies

Marie Bashkirtseff. Un portrait sans retouches

Lectrice du Journal de Marie Bashkirtseff, comme tant d'autres depuis Maurice Barrès jusqu'à Simone de Beauvoir, Colette Cosnier avait noté des détails qui trahissaient une manipulation du texte. Remontant aux sources, elle découvre dans les cahiers manuscrits déposés à la Bibliothèque nationale des passages entiers supprimés par la famille et de trop zélés admirateurs qui avaient falsifié la réalité d'un personnage qui apparaît infiniment plus intéressant dans sa vérité. Morte à 25 ans, en 1884, Marie Bashkirtseff ne fut pas que la jeune mondaine égocentrique dont on a voulu nous imposer l'image, mais une femme lucide, qui découvre les problèmes posés par la condition féminine à une époque où être femme c'est n'être rien. Et certainement pas le grand peintre qu'elle ambitionnait d'être, en un temps où le domaine de la création artistique reste quasi inaccessible aux femmes. D'une lecture passionnante, écrit dans un rythme vif, le texte de Colette Cosnier apportait, quand il fut publié en 1984, une véritable révélation sur un personnage attachant et d'une surprenante modernité. C'est ce " portrait sans retouches ", qui, selon l'historienne Michelle Perrot, " demeure à ce jour la meilleure, voire la seule biographie véritable de Marie Bashkirtseff ", que les Presses universitaires de Rennes donnent à redécouvrir aujourd'hui.

01/2022

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Sciences historiques

Marie Pape-Carpantier. Fondatrice de l'école maternelle

Si Marie Pape-Carpantier (1815 La Flèche-1878 Villiers-le-Bel) a donné son nom à quelques écoles et à une rue de Paris (dont l'orthographe est inexacte), elle fait partie de ces femmes injustement oubliées alors qu'elle a joué un rôle fondamental dans l'enseignement. Surveillante à ses débuts d'une " salle d'asile " - qui deviendra l'école maternelle -, elle publie d'abord des poèmes qui sont remarqués par Lamartine et lui valent l'amitié de Marceline Desbordes-Valmore et de Béranger. Dans son premier ouvrage pédagogique - elle en écrira une vingtaine, ainsi que des livres pour la jeunesse -, elle révèle " le secret des bons instituteurs ". Le succès est tel qu'elle est nommée directrice de l'École normale maternelle créée par la Révolution de 1848. Elle se bat pour que l'école des tout jeunes enfants soit plus qu'une garderie : amélioration matérielle de la classe, importance de la leçon de choses, de l'éveil, de la gymnastique. Ses livres remportent différents prix, dont celui de l'Académie française, influent sur la politique du ministre de l'Instruction publique Victor Duruy et retiennent l'attention de Victor Hugo. Marie Pape-Carpantier s'attache aussi à défendre la condition féminine : elle est la première femme qui prit la parole à la Sorbonne. Inspirée par la franc-maçonnerie et le fouriérisme, elle ne cessa de défendre une idée progressiste de l'enseignement. Considérée par ses adversaires comme une libre penseuse, elle fut finalement limogée en 1874. Ses concepts très modernes pour son époque font d'elle une pédagogue à redécouvrir.

08/2003

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Critique littéraire

Le silence des filles. De l'aiguille à la plume

" L'aiguille est à la femme ce que la plume est à l'écrivain. " jusqu'au milieu du XXe siècle, les filles ont été élevées dans ce principe : leurs talents de créatrice se limiteront à confectionner des ouvrages de dames. On les a instruites pour en faire des épouses modèles et des mères attentives, et non pas des femmes savantes. On leur a expliqué que leur cerveau est plus mou que celui des hommes. Même les sujets de rédaction et les problèmes d'arithmétique de leurs livres de classe leur ont appris à rester à la place que la nature leur a donnée. Mais les adolescentes d'autrefois n'ont-elles pas eu d'autres rêves ? D'Eugénie de Guérin à Anaïs Nin, certaines ont avoué dans leur journal intime leur volonté d'indépendance, leur désir de s'instruire, ou pire, d'écrire comme les hommes. Les unes ont bravé les usages, comme Marie Bashkirtseff, dont le journal annonce une autre façon de vivre. Plusieurs ont osé " se libérer ", comme Marie Lenéru ou Virginia Woolf qui, à l'aube du XXe siècle, dut exorciser son sentiment de culpabilité avant de devenir romancière. Toutes ont tenté de sortir du silence que leur imposait la société pour s'aventurer, avec plus ou moins d'audace, sur le chemin de l'art et de la littérature.

01/2001

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Critique littéraire

Colette

Lorsque Colette mourut, en 1954, le New York Times annonça : " COLETTE meurt à Paris à 81 ans. Auteur de Gigi et Chéri . " L'article se poursuivait ainsi : " Sidonie Gabrielle Claudine Colette GAUTHIER-VILLARS de Jouvenel Goudeket est un nom dont seul la longueur pourrait attirer l'attention, mais Colette, ce simple nom, était l'un des plus célèbres en France. Ses quelques cinquante romans et nombreuses nouvelles étaient autant appréciés des ménagères, des vendeuses, des ouvriers que des intellectuels. " Herbert Lottman présente en d'autres termes les multiples facettes de la femme de lettres la plus célèbre du monde. Il conte avec talent les épisodes connus et moins connus de la vie de Colette et suit pas à pas l'extraordinaire destin de cette petite campagnarde transformée en symbole extravagant de la Belle Epoque, qui devint la respectable épouse d'un notable, et mourut au côté d'un homme qui aurait pu être son fils. Ainsi les lecteurs feront-ils plus ample connaissance avec les aventures et les œuvres de la grande Colette.

10/1992

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