Dans une banlieue « proprette » de Londres, Galdwyn et Blithe ont installé un petit coin que cette dernière essaye de rendre le plus doux possible pour son mari et leur fils, Tom.
Un choix à regret pour Galdwyn qui aurait bien préféré s’installer à la campagne comme sa mère, veuve, qui habite le cottage que son mari avait acheté dans les Downs.
Galdwyn va, de temps en temps, rendre visite à sa mère, la plupart du temps seul, et c’est à l’occasion d’un de ces brefs voyages qu’il fait la connaissance de Lara. Cette dernière ayant fait une chute à vélo sur la petite route peu circulée de son trajet de retour vers Londres, il l’a accompagnée à l’hôpital puis chez elle après qu’elle eût été soignée.
A son retour chez lui, Galdwyn ment à Blithe pour lui expliquer son retard après avoir menti par omission à Lara à qui il n’a pas dit qu’il était marié.
Et c’est parti !
Bon, alors si vous avez un autre bouquin sur le feu, ce n’est pas la peine de le laisser tomber pour vous arrêter sur ce nouveau roman d’. Autant j’avais été séduit par Quand rentrent les marins, autant cette dernière production m’a profondément ennuyé.
L’histoire manque diablement de crédibilité et la double vie entamée dès le début du livre par le personnage principal repose sur une cécité absolue de son épouse qu’une vie précédemment rangée aurait pu interpeller face à la multiplication des absences.
Les occasions ne manquent pas que la félonie n’éclate au grand jour tant pour l’une que pour l’autre des deux femmes qui s’accommodent pourtant avec une facilité déconcertante des absences de leur mari/amant. Et les ficelles qui permettent à l’évidence de ne pas leur apparaître frisent l’invraisemblance qui n’aurait pas leurré une seconde Miss Marple (qui n’habitait pas si loin) dont l’acuité d’observation manque diablement à ces deux femmes.
La chute est à pleurer tant elle sent la guimauve, les bonnes intentions et la sauce à émouvoir la ménagère de moins de cinquante ans qui, à mon sens, ne peut pas, plus que moi, apporter quelque crédit que ce soit à ce récit.
Bref, circulez, il n’y a rien à voir.