Recherche

Alejandra Pizarnik

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Oeuvres. Suivi de My Alejandra Pizarnik

Après avoir publié 14 volumes des oeuvres complètes de la légendaire poète argentine Alejadra Pizarnik - c'est-à-dire un par un tous les livres publiés de son vivant (dans le respect de leur composition et édition originales), de La terre la plus étrangère à L'enfer musical, plus quatre livres inédits, puis sa Correspondance en français avec André Pieyre de Mandiargues et le premier tome du Journal, - nous avons décidé de rassembler les titres parues pendant sa vie sous un seul : oeuvres - (c'est-à-dire un premier tome, le deuxième rassemblera les inédits, ce qu'elle n'avait pas publié mais gardé dans ses dossiers). Notre choix de traduction, fait au commencement de ce projet exceptionnel, tient ainsi parfaitement son pari, car Jacques Ancet a traduit tous les titres de ce premier tome et Etienne Dobenesque ceux de celui qui formera le deuxième. Nous avons demandé à Liliane Giraudon (autrice d'une oeuvre remarquable publiée principalement chez P. O. L) d'écrire un texte à sa guise pour accompagner cet ensemble inaugural. Nous proposons ainsi une sorte de "Pizarnik de poche" ou mieux portatif, une sorte de best of de notre poète culte dans notre petit format savament et poétiquement illuminé par une consoeur contemporaine. Figurent à la l'index de ce nouveau volume les titres suivants : La dernière innocence (1956) Les aventures perdues (1958) Arbre de Diane (1962) Les travaux et les nuits (1965) Extraction de la pierre de folie (1968) La comtesse sanglante (1971) L'enfer musical (1971).

04/2022

ActuaLitté

Poésie

Pizarnik autrement

Le plus étonnant dans ce livre repose sur l'élaboration d'un échange, une confrontation, une rencontre, entre une poétesse avec une autre, par-delà le temps, la langue, et les frontières. Façon de dire, précisément, que la poésie n'en a pas. Non pas une "exofiction" , précise Dominique Maurizi, ni même un commentaire ou une critique des textes d'Alejandra Pizarnik , mais l'invention d'une forme d'échange d'écriture entre elles, selon un principe de miroir sans que le reflet de celle qui devant s'y présente ne soit le sien. Le sobre titre composé de deux mots, deux fois trois temps, nous guide. Deux mots comme elles sont deux : un nom propre, celui de la poétesse argentine Alejandra Pizarnik suivi d'un adverbe : "autrement" . Voix reprise à la sienne, comparable et différente à la fois - elle est elle, et une autre. C'est toute la beauté de ce livre où l'accent est mis sur l'écriture qui ne se peut être un remède, une issue, cependant que sans elle se serait bien pire.

10/2022

ActuaLitté

Poésie

La terre la plus étrangère

La terre la plus étrangère, paru en 1955, et jamais réédité avant l'édition des oeuvres complètes chez Lumen dans le volume de Poesia completa, est le tout premier livre de Flora Alejandra Pizarnik, qui le supprimera de sa bibliographie. Considéré comme une oeuvre de jeunesse par Alejandra Pizarnik, qui n'avait que 19 ans, c'est le seul livre signé de son vrai prénom "Flora", auquel elle ajoute celui qui sera son seul prénom par la suite, prénom d'écrivain "Alejandra". Elle rejette ce livre qui serait extérieur et non antérieur à l'oeuvre, mais qu'on reconnaît aujourd'hui avoir une place absolument à part et aussi essentielle dans sa singulière étrangeté. Cesar Aira le dit de la manière la plus juste : "La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c'est de ne pas s'adapter au futur modèle ; par contraste, il nous permet de mesurer ce qu'a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s'est établi dans la vie et l'oeuvre de Pizarnik. [...] Ce qui est précieux dans ce livre, c'est son caractère d'antériorité ; [...] chose qui démontre le caractère de construction délibérée de l'oeuvre-vie de Pizarnik." Trois raisons alors de publier ce livre renié et resté inédit : 1/ parce que les volontés des grands écrivains nous auraient privés de grands oeuvres si à un moment donné, après leur mort, quelqu'un d'absolument admiratif et compétent ne les avait pas sauvées de l'oubli. 2/ parce que les premiers pas d'Alejandra montrent les empreintes du sol dont son oeuvre s'est nourri : l'écriture automatique et un certain surréalisme. 3/ cet "autre" livre, où d'un premier coup d'oeil on ne reconnaît pas l'image convenue, déjà figée, d'Alejandra Pizarnik, nous demande justement d'aller au-delà.

10/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

La Comtesse sanglante

Paru d'abord en 1966 dans la revue Testigo à Buenos Aires, ce texte est repris par Alejandra Pizarnik en 1971 et publié en volume, ce qui confère à ce "poème-critique" une valeur particulière. Fascinée par le livre de Valentine Penrose, aussi bien par sa forme "sorte de vaste et beau poème en prose" que par "la beauté convulsive du personnage", Alejandra Pizarnik entre comme dans un miroir dans le monde mythique de La comtesse sanglante, la meurtrière Erzsébet Bâthory. Comme Valentine Penrose, "excellent poète" qui sait ne pas séparer "son don poétique de sa minutieuse érudition", Alejandra Pizarnik, possédée par ses lectures et obsédée par la prose, "joue admirablement des valeurs esthétiques de cette ténébreuse histoire" et écrit son chapitre de "la littérature et le mal".

12/2013

ActuaLitté

Littérature sud-américaine

Journal. Tome 2, Années françaises 1960-1964

Ce deuxième tome du Journal de l'écrivaine culte argentine Alejandra Pizarnik (dans la traduction totalement inédite de Clément Bondu) porte sur une brève et intense période : les années françaises 1960-1964, comme l'indique le sous-titre que nous avons choisi. Il est important de situer tout de suite les 6 cahiers qui composent cette partie centrale de son Journal car ils ont été tous écrits pendant les années passées en France, presque exclusivement à Paris, par Alejandra Pizarnik. Un séjour qui a particulièrement marqué la jeune femme et l'écrivaine en fleur. Elle a 24 ans quand elle débarque dans la ville lumière et capitale de la littérature, pour poursuivre son rêve et plus grand désir : écrire et être écrivaine - "Mais comment rendre réel mon monologue obsessionnel, comment transmuer en langage ce désir d'être. La vie perdue pour la littérature, à cause de la littérature. Je veux dire, à vouloir faire de moi un personnage littéraire dans la vie réelle, j'échoue dans mon désir de faire de la littérature avec ma vie réelle, puisque celle-ci n'existe pas : c'est de la littérature". Elle travaille à UNESCO, elle s'y ennuie, elle lit, elle écrit, elle fait des rencontres, elle traduit, elle est traduite, elle fait des insomnies, elle rêve, elle essaie de rendre compte de tout ce qui la traverse et qu'elle traverse, et on retrouve ses obsessions et recherches et mots qui parsèment son oeuvre, dans un crescendo forcené. Ce Journal est comme un roman de formation vécu à vif, celle qui l'écrit s'y met en scène, l'écrivaine et son personnage coïncident, comme une invitation au voyage dans le réel de sa vie inévitablement littéraire et intime.

04/2023

ActuaLitté

Littérature Espagnole

Journal. Premiers cahiers 1954-1960

L'immense Journal d'Alejandra Pizarnik, texte majeur d'une oeuvre aussi nécessaire que fatale, sera enfin traduit et publié entièrement en France. Il s'agit de 19 cahiers qui forment un ensemble de 1104 pages dans l'édition espagnole de référence : Diarios1954-1972 (Lumen, 2013). Projet assez titanesque, il sera réalisé en deux temps, nous présentons aujourd'hui le premier tome qui est complétement inédit en français. Il est composé des neufs premiers cahiers qui datent de fin septembre 1954 à août 1960. Alejandra Flora Pizarnik a 18 ans, quand elle commence son Journal, mais il est évident tout de suite qu'il ne s'agit pas d'un simple document ou d'un témoignage en marge de l'oeuvre poétique de la future écrivaine (elle publie son premier livre en 1955), ce sera une oeuvre à part entière, puissante, nécessaire. D'ailleurs, Alejandra Pizarnik s'inscrit elle-même volontairement dans le genre littéraire du journal, des écrits autobiographiques, en citant clairement ses références, du Journal de Katherine Mansfield et de Virginia Woolf en passant par les Journaux de Kafka (qui venait de paraître en Argentine traduits par J. R. Wilcock et qui fut un livre de chevet pendant des années pour Pizarnik), et les écrits autobiographiques de Baudelaire (Fusées, Mon coeur mis à nu). De façon plus large, Pizarnik définit d'emblée son projet littéraire en le plaçant dans la lignée de l'écriture introspective, une écriture du moi, ou du je, entre deux pôles qui seraient, pour l'écriture du moi la Recherche du temps perdu de Proust, et pour l'écriture du je, Une saison en enfer de Rimbaud. Mais au-delà des références données par la jeune écrivaine, aspirant dès le début à la postérité littéraire ("peut-être ma plume explorera-t-elle des lisières inconnues, peut-être mon oiseau sera-t-il glorieux, peut-être mon nom aura-il droit à son auréole, peut-être ma mort sera-t-elle ma naissance".), ce qui construit la trame de son Journal est une quête éperdue de vérité, à travers le langage. Quête cernée en permanence par l'attrait de la mort et l'angoisse de la disparition : "J'aspire à la lucidité. J'ai peur de ne jamais l'atteindre". . C'est cette quête qui fait du Journal d'Alejandra Pizarnik bien plus qu'une succession de prises de notes au fil des jours, pour se transformer en une oeuvre-monstre, miroir déformant ou fleuve en crue, faisant déborder le texte de toutes parts, oscillant entre fulgurances poétiques, scènes de la vie artistique à Buenos Aires (puis à Paris), envolées lyriques, diatribes, récits de rêves, fragments de nouvelles ou de romans abandonnés, croquis humoristiques, confessions, etc.

04/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté