A aime B qui aime C. Le rythme vallonné de ce chagrin d’amour classique n’est pas sans rappeler le gong, à deux coups, qui précède une tragédie. Racine en a écrit douze. Son intuition n’a pas pris une ride : plus c’est simple, plus le tumulte bout sous la surface lisse ; plus c’est limpide, plus c’est obscur, là, au cœur de l’intensité irrationnelle des passions.