Intersections

Bonjour à tou.te.s ! Aujourd’hui on avait envie de vous parler de publications indépendantes, « faites maison », bref, de tout l’univers du « fanzine ». Pour celles et ceux qui ne sont pas familier.e.s du terme, un fanzine est une revue publiée par des amateurs.trices.  Aujourd’hui on trouve de plus en plus de zines sur des sujets variés, ces derniers traités non plus forcément par des amateur.trices.  

La table ronde, organisée par l'ATLF dimanche 9 novembre lors des Assises de la traduction littéraire à Arles, a abordé la défense du droit des auteurs et des traducteurs, et la circulation des œuvres en Europe. L'occasion de revenir, notamment, sur les actions du Conseil Européen des Associations de Traducteurs Littéraires (CEATL) pour défendre les intérêts de la profession.

À la rentrée 2014, une nouvelle étonnante faisait la une de nombreux journaux. On y lisait que la Finlande, réputée pour son avant-gardisme en matière de pédagogie, avait décidé d’abandonner l’enseignement de l’écriture manuscrite au profit de l’écriture numérique. En plus du tollé général que cette nouvelle souleva, de nombreux spécialistes de la question (des linguistiques, pédagogues, neurologues…) furent interrogés pour donner leur avis sur cet abandon et tout le monde cria au scandale.

De plus en plus de transactions se font de façon dématérialisée. C’est parfois assez déconcertant, surtout pour les anciennes générations, qui n’ont pas été habituées à un univers où la virtualité est largement plébiscitée. Il convient alors de se documenter, aussi, pour mieux comprendre quelles évolutions majeures sont en train de se jouer sous nos yeux.

De nombreux penseurs se sont intéressés au hasard. Perçu comme la chance par certains, ou le destin par d’autres, ce qui arrive fortuitement est diversement interprété. Difficile de se faire une idée précise de ce qui précisément ne dépend pas de nous. 

Les éditions L'Eveilleur réédite aujourd'hui un très beau roman d'Edouard Estaunié "L'Infirme aux mains d'or" publié une première fois en 1923 chez Grasset, puis en 1925 aux éditions Ferenczi dont L'Eveilleur reprend d'ailleurs les belles illustrations. Le roman est préfacé par Eric Dussert à qui on doit tant de redécouvertes littéraires, et suivi d'un texte de Michel Ohl.

« Ne suis-je pas une femme ? » de bell hooks, classique de l’afroféminisme américain, vient d’être traduit pour la première fois en français dans la collection Sorcières (Ed. Cambourakis). Sa préfacière Amandine Gay sera, avec la traductrice Olga Potot et l’éditrice Isabelle Cambourakis, au Festival Vo-Vf, le monde en livres, le samedi 1er octobre, pour évoquer ce livre qui « écrit l’histoire des femmes noires jusque là systématiquement évacuées de l’Histoire ».

“Je cherchais des grands hommes, et je n'ai trouvé que des hommes singeant leur idéal” - Nietzsche

Fabbricante di lacrime (Fabriquant de larmes) n’est pas seulement le livre le plus vendu en Italie au cours des onze premiers mois de 2022. Il incarne la première véritable success story italienne découlant de TikTok : le livre, populaire sur les réseaux sociaux, s'est écoulé à plus de 450.000 exemplaires. Et son autrice, une Italienne de moins de 30 ans, préserve un véritable mystère autour de son identité...

#RentreeLitteraire23 - « J’ai brûlé en enfer et me suis relevée de ses flammes », (p.297) clame Yamaye dans Fire Rush (trad. Nathalie Carré et Karine Guerre, Denoël), l'écrit explosif de l’autrice jamaïcaine Jacqueline Crooks. Durant seize années d'écriture et de recherches, elle a composé une œuvre lumineuse, inspirée de sa jeunesse emplie de pertes et de combats. Ce premier roman rend un hommage vibrant à la musique dub et aux femmes immigrées qui se battent pour leur intégrité et le respect de leur héritage culturel.

Assise à un ancien bureau en bois, une série de gravures raffinées derrière elle, une femme élégante répond avec affabilité et calme à nos questions. Il s'agit de Nathalie Bauer, l'une des plus célèbres traductrices de l'italien vers le français, avec plus de cent cinquante ouvrages à son actif. Sa passion pour la langue italienne est née à l'âge de quinze ans et s’est développée en autodidacte à l’aide d’un livre, L’italien en 90 leçons. Son travail a commencé par hasard, à une époque plus facile, où l’on pouvait encore faire de la traduction littéraire son seul métier.  Par Thea Rimini.

Le dernier livre d’Alessio Forgione, Napoli mon amour, est paru en début d’année chez Denoël. Traduit par Lise Caillat, ce roman parcourt une ville où désespoir et solitude s’entremêlent, pour Amoresano. Jusqu’à l’arrivée de Nina. Et soudainement, les rues napolitaines n’ont plus la même saveur. Entretien avec la traductrice.

C'est comme le problème de l'oeuf de Christophe Colomb : on n'a pas besoin de définir l'oeuf (ni même s'il a précédé la poule ou pas), juste de savoir s'il faut le cuire avant de l'ouvrir