Un collège surfacture les parents d'élèves allophones
D'après une enquête menée par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport un collège privé aurait gonflé les factures des parents d'élèves allophones.
Pour ceux que la linguistique rebutent, le terme "allophone" possède une acception propre au Québec où il désigne une personne vivant sur le territoire qui ne parlerait ni français ni anglais. Les deux langues luttant depuis un long moment au sein de la Belle Province...
Le collège de Montréal aurait violé la loi qui stipule qu'un établissement scolaire privé de deuxième cycle ne peut pas facturer ses services au delà de 3 736 dollars. En effet, il a été demandé aux parents d'élèves allophones une prime spéciale d'intégration de 1500 dollars ce qui porte la note pour certains à plus de 4400 dollars par an. Cette prime servant à créer des classes à effectifs réduits.
L'affaire est arrivée aux oreilles du ministère par le biais d'une plainte comme l'explique Stephanie Tremblay avant de rajouter « On nous a dit de la part du collège que les parents seraient remboursés et que des correctifs seraient apportés ».
Une erreur de facturation digne d'un opérateur téléphonique
Du côté du collège, le directeur affirme que ses intentions n'étaient pas malhonnêtes mais qu'il « y a eu une erreur basée sur les informations du ministère de l'Éducation », avant d'annoncer que les parents d'élèves ayant été surfacturés cette année seraient remboursés, mais pas ceux des années précédentes.
Un avis que partage Louise Fournier, Présidente du comité de parents. Pour elle, il est tout fait normal que ces parents qui ont reçu un service supplémentaire aient dû payer plus. Elle ajoute qu'à partir de maintenant « Si on veut continuer à avoir des classes d'accueil, il va falloir augmenter tout le monde ».
12/03/2008 - 17:52