Lionel-Edouard Martin, pour son dixième roman, se donne pour alibi un meurtre. Si toujours il s'est agi pour ce genre romanesque d'écrire sur l'enquête, le drame, les ficelles, ici, d'autres motifs s'articulent à une anxiété originelle pour composer une galerie d'images concrètes, poétiques, méditatives, de tiraillements et de poursuites existentielles.