Seishi Kishimoto revient avec un nouveau titre Blazer Drive. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Seishi Kishimoto, il s'agit du frère jumeau de Masashi Kishimoto (l'auteur du très populaire Naruto), lui-même mangaka auteur d'une série à succès, aujourd'hui terminée en 19 tomes Satan 666. Avec cette nouvelle série le mangaka va-t-il confirmer la bonne impression qu'il nous a laissée ? On ne pourra répondre à cela en ayant seulement lu les deux premiers tomes, mais on peut dire une chose, la série démarre plutôt bien.
Daichi est un jeune adolescent sans histoire quoiqu'un peu bagarreur. Avec ses amis, il a fondé la team Ozora (ciel) et il défend son territoire. Une activité qui n'est pas du goût de son frère aîné Ginga. Celui-ci tente de lui expliquer la différence entre un combat (pour une cause valable) et une simple bastonnade (pour le plaisir de se battre).
Dans l'univers de Blazer Drive, les problèmes énergétiques ont été résolus grâce à des Mystickers. Il suffit de coller un de ces stickers (autocollants) mystiques quelque part et de l'activer pour que l'énergie qu'il représente soit matérialisée. Mais attention à ne pas se coller un Mysticker sur la peau. Peu après son altercation avec son frère, Daichi se fait agresser par un étrange personnage qui a réussi à se coller un Mystickers sur la peau et à l'activer. Ginga intervient pour sauver Daichi qui a perdu connaissance. À son réveil, Daichi ne voit plus de trace de son frère et il est contacté par un membre du groupe des Guardians auquel appartenait Ginga...
L'énigme des Mystickers
Blazer Drive se présente comme une série relativement originale avec une idée de base étonnante faire de simples autocollants soit des artefacts magiques soit des objets renfermant une technologie sidérante. Effectivement, on ne sait que peu de choses sur les Mystickers qu'ils soient spéciaux ou pas. On connaît seulement le nom de la société qui distribue (et fabrique peut-être) les Mystickers d'usage courant. Cette énigme est à n'en pas douter un ressort important de l'intrigue générale dont on ne devine que les contours à la fin du 2e tome.
On plonge facilement dans le monde créé par Seishi Kishimoto. Il est cohérent et recèle de nombreuses idées originales. On attribuera une mention toute particulière à la chef de district des Guardian, une dominatrice sado-maso qui ne cherche pas à contrôler ses pulsions et qu'il ne vaut mieux pas énerver. On pourra tout de même regretter que certains éléments fondateurs de cet univers comme l'aspect écologique des Mystickers ne soient pas plus développés. Quoi qu'il en soit la série a le temps de se développer, les éléments d'intrigue et le rythme de la narration indiquent une série au long cours.
Une série relativement originale
Au niveau des dessins, Seishi fournit un travail bien abouti. Le monde futuristico magique de Blazer Drive prend vie essentiellement grâce aux dessins qui fourmillent d'inventions. Les artefacts créés par les Mystickers sont plutôt bien détaillés et certains sont assez surprenants. Le charac-design est propre avec des personnages expressifs qui ont tous un style propre. C'est un autre point fort de cette série. Les scènes d'actions enfin sont bien lisibles et bien rythmées.
Blazer Drive, la nouvelle série de Seishi Kishimoto éditée par Kurokawa s'ouvre sur deux premiers tomes intéressants. Si l'énigme principale est encore un peu légère, on rentrera facilement dans cet univers futuristico magique et on appréciera les petites inventions surtout au niveau du dessin qui le compose. On a hâte de découvrir le prochain tome de cette série pour le moins originale. Le tome 3 devrait paraître le 12 mai prochain.
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