Eduardo Halfon est un jeune écrivain guatémaltèque dans le vent. En 2013, il nous avait agréablement surpris avec la Pirouette (Quai Voltaire). En 2014, il revient avec Monastère, récit d'un voyage en Israël que l'on imagine volontiers autobiographique. Les ingrédients qui faisaient le charme de son précédent roman sont toujours là : une vraie maîtrise du romanesque, un petit côté brillant, une alternance entre profondeur et légèreté. Mais ici il manque quelque chose, et la lecture se termine sur un goût d'inachevé.