Dans son nouveau recueil élégamment intitulé Imprécations Nocturnes, préfacé par Jean-Louis Kuffer, l’auteur poursuit sa quête inlassable ou plutôt sa « hantise insondable », amplement signifiée dès son premier recueil, Conspiration du Réel, dont j’avais dans un article précédent vanté les qualités littéraires. Mais également le contenu singulier, dont les thèmes récurrents qui n’ont rien d’une argumentation passive ou poussive, c’est selon, convoquent une fois de plus les affres de la vie et plus encore ses pernicieux revers.