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Tous les chargés de cession de droits le diront : malgré les années et un paysage de l'édition en mutation, la Foire de Francfort est un incontournable dans la pratique de leur métier. Preuve en est de l'enthousiasme d'Andrew Wylie, probablement le plus célèbre agent littéraire au monde, et le plus redouté...

C'est l'homme qui avait fait trembler l'édition, en tentant de commercialiser seul les versions numériques de grands auteurs. Salman Rushdie et bien d'autres, en contrat avec des éditeurs papier, auraient profité d'un autre canal de vente, l'agent Andrew Wylie ayant alors géré leurs droits numériques. 

Depuis l’an dernier, l’agent littéraire Andrew Wylie a mis un pied dans le monde hispanophone. En s’associant avec l’agence de Carmen Balcells, celui que l’édition a baptisé Le Chacal signait un accord pour déployer ses troupes sur le territoire de langue espagnol. Les projets sont aujourd’hui confirmés : l’ancien directeur éditorial de Penguin Random House Mexico vient de le rejoindre.

Âgé de 63 ans, Andrew Wylie dit «le chacal» est un agent littéraire réputé pour être assez imaginatif en affaires. Mais depuis peu, il est l'auteur d'un essai sur l'industrie éditoriale.

 Les deux sociétés se sont réconciliées, nous l'annoncions hier. Ce que nous ne savions pas alors, c'est la manière dont Random House avait fait plier Wylie. Petit retour sur les faits.

Ils allaient se venger, c'était certain, le tout était de savoir comment... Random House l'avait eu particulièrement mauvaise de se faire chiper par la Wylie Agency une vingtaine de titres appartenant à des auteurs de renom. L'agence avait en effet créé une maison d'édition - Odyssey Editions - pour vendre les versions numériques desdits ouvrages...

Il est passé en Allemagne, il repasse par le Brésil : Andrew Wylie, alias Le Chacal pour son impitoyable capacité de négociation, était présent à Buenos Aires. « Les éditeurs font de l'argent, je veux que les auteurs fassent de l'argent », est son credo. Et cette visite fut l'occasion de poursuivre sa campagne de prosélytisme, qui repose avant tout sur la dénonciation des services d'Amazon. 

Scott Moyers est agent littéraire depuis maintenant quelques années, après avoir occupé le poste de rédacteur en chef chez Penguin Press. Eh bien après plusieurs années d'infidélités, voilà qu'il a décidé de quitter l'agence où il officiait, pour revenir à ses premières amours.

Les libraires américains dépités de l'accord Wylie-Amazon

L'initiative de l'agent Andrew Wylie avait secoué le monde de l'édition. On se souviendra que mécontent du pourcentage proposé par les éditeurs aux auteurs pour les droits numériques de leurs oeuvres, il avait tout simplement décidé de passer outre et de

Selon le Crain’ s New York Business, Andrew Wylie, le sulfureux agent, serait en cours de rachat des droits de livres écrits par Bob Dylan. Un rachat contesté, comme d'habitude.

Captain America, contre Evil Agent Wylie : la guerre sur Twitter

Il est redouté à juste titre : l’agent littéraire Andrew Wylie est devenu un incontournable dans le milieu des agents, certes, mais au niveau mondial. Son agence dispose d’un catalogue des plus prestigieux – il a même fait disparaître Nicolas Sarkozy de ses clients... C’est à lui que Francfort a confié la responsabilité d’inaugurer la conférence The Markets. 

Andre Wylie, redoutable agent littéraire connu comme « Le Chacal » dans le milieu, ne s'est pas fait que des amis au cours de sa carrière. À plus de 70 ans, il jette un regard acéré sur Amazon et son système commercial relatif au livre. D'après lui, le site de e-commerce se fourvoie en essayant de couvrir tous les domaines, un appétit qui risque de lui coûter cher.

On le connaît sous le nom de chacal, parce qu'il force les éditeurs à payer le prix fort - très fort - pour obtenir les auteurs qu'il défend. Un moyen, a-t-il toujours répondu, de s'assurer que les maisons feront le nécessaire pour promouvoir comme il se doit le livre. On le connaît aussi pour avoir négocié avec Amazon un accord qui avait ému toute l'industrie : vendre les ebooks de ses auteurs, sans passer par une maison traditionnelle. Scandaleux Andrew Wylie…

Son nom fait aujourd'hui trembler plus d'un éditeur : Andrew Wylie, agent littéraire dont la société, la Wylie Agency, représente notamment Salman Rushdie, Philip Roth, Chimamanda Ngozi Adichie ou encore Bob Dylan, est surnommé « Le Chacal » pour son opiniâtreté. Mais Wylie a eu plusieurs vies, dont celle de poète et une autre de journaliste-intervieweur acharné.

Il est surnommé Le Chacal, et désormais, on sait que c'est en raison de son cri aigu et répété : Andrew Wylie, l'agent littéraire le plus puissant de la planète est parti en guerre contre Amazon. Et armé de son costume de Croisé, chaque intervention relève de la tentative de porter un coup de grâce. Le dernier en date n'est d'ailleurs pas à piquer des vers…

Wylie devient un concurrent pour Random House

avant de nous faire part de ses inquiétudes concernant l'accord passé entre l'agence Wylie et Amazon, le président du SNE répondait à nos confrères de Livres Hebdo, où il revenait sur le coup de force de l'agent Andrew Wylie et de son agence.

En fondant sa maison d'édition exclusivement numérique pour négocier avec Amazon la vente directe d'ebooks, sans passer par l'éditeur qui imprimait les livres, Wylie est devenu l'agent à abattre.

Ah, c'était à prévoir. Depuis l'initiative de l'agent Wylie Andrew, qui avait monté une maison d'édition exclusivement numérique, on attendait que les agences réagissent. Eh bien c'est fait, et pas l'une des moindres...

Vindiou ! Elle est cocasse, celle-là : Wylie Andrew, dit, 'Le Chacal' s'est fait remonter les bretelles par Antoine Gallimard et les éditeurs français dans une lettre ouverte sous forme de pétition.

Depuis le coup de semonce suivi d'un ultimatum de l'agence Wylie en ce qui concerne les ebooks, les agents littéraires sont suivis de près et chacun s'inquiète de leur position sur la question.

Tout le monde a pu y lire ce qu'il voulait, mais le manifeste lancé par le Syndicat national de l'Édition avait clairement pour vocation de cibler l'initiative de l'agent Wylie et décourager ceux qui en France, envisageraient de faire de même.

Attention. L’information n’a l’air de rien, mais elle présente tous les signaux d’une discrète mise en garde. Outre-Atlantique, l’aventure de l’agent Wylie, qui avait signé avec Amazon pour une clause d’exclusivité sur des livres numériques commence à donner des idées à l’agent Susanna Lea.

Mort en août 2013, l'écrivain américain Elmore Leonard n'a pourtant pas tout dit. La maison Weidenfeld & Nicolson a ainsi fait l'acquisition de 15  textes inédits de l'auteur. Les droits pour le Royaume-Uni et le Commonwealth ont été achetés par l'éditeur Sophie Buchan à Stephanie Derbyshire de la Wylie Agency. 

La question du rôle futur des agents obsède désormais les auteurs anglo-saxons. Dans notre plateau de fromages de pays, cette interrogation n'est pas encore d'une brûlante actualité. Mais fort de l'épisode Wylie le Chacal, et de la maison d'édition numérique qu'il a créée, les regards interrogent...

Le jeu de dupes entre Random House et Odyssey Editions, la maison créée par l'agence Wylie, pour vendre en exclusivité des ebooks à Amazon, s'est achevé par un accord conciliant. Chacune des parties avait à coeur d'assurer qu'elle s'en était bien sortie. Mais évidemment, on cherchait le vainqueur et le vaincu...

AttaqueRushdie - En marge de la Foire du livre de Francfort, l’agent littéraire Andrew Wylie a répondu à quelques questions de El Pais. Une rare apparition dans les médias pour Le Chacal, surnommé ainsi pour sa manière abrupte de traiter avec les éditeurs. Et au cœur du sujet, Salman Rushdie, victime d’une tentative de meurtre.

Voilà un mois et demi, l'agent littéraire Andrew Wylie, surnommé Le Chacal, avait posé les bases de son futur. 50 % des droits pour l'auteur, et pas plus de 30 % pour les distributeurs. Le reste du prix d'un ebook, c'est pour l'éditeur.