Vincent Aucante, Olivier de Berranger, Christophe Betschart, Sophie Binggeli

Aujourd'hui sur les écrans, la version de des Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur est présente dans plus de.... salles. 

Avec le choix de Muriel Robin dans le rôle de la marâtre, Christophe Honoré, même s'il est également auteur jeunesse, s'attaque à une classique de la littérature jeunesse du 19e siècle, au risque de surprendre et parfois désappointer ses fans. 

Réunissant à la fois de jeunes acteurs inconnus, des comédiens confirmés et un peu d'animation, le réalisateur s'essaye à un nouveau genre, le film en costume, qu'on ne lui connaissait pas. 

La rédaction de LHSF n'ayant pas pu le voir, nous ne donnerons donc pas un avis construit. 

Le film est à la fois l'adaptation des Malheurs de Sophie, mais également de la suite Les petites filles modèles. Gallimard jeunesse a vendu les deux, toutes éditions confondues à 577 000 exemplaires autant dire que les histoires de la comtesse sont toujours d'actualité. 

Ce sont les souvenirs de son enfance en Russie et de ses nombreuses bêtises que Sophaletta Rostopchine, devenue plus tard Sophie de Ségur, transposera pour écrire ses histoires à l'attention de ses petites filles. Le succès sera immédiat. 

Gallimard jeunesse a choisi de confier l'illustration des nouvelles couvertures, Folio Junior, à Pénélope Bagieu pour une ressortie des cinq titres emblématiques de la comtesse de Ségur : Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles, Les Vacances, Mémoire d'un âne et Un bon petit diable. 

Alors, cela vous donne envie de lire ou relire ces grands classiques ?

est née en 1974, un premier janvier. Elle est mariée et maman de quatre enfants. Après une école de commerce elle à été journaliste dans la presse jeune avant de dériver petit à petit vers l'édition jeunesse.
Aujourd'hui auteure de F.B.I et les neuf vies du chat chez Plon Jeunesse, le temps d'une interview , elle n'a pas hésité à lui donner sa langue... au chat ! (27/04/07)

Les Histoires Sans Fin :Bonjour Sophie. Si l'on fait quelques recherches, on peut voir que ton parcours dans l'édition jeunesse commence en 2001. Peux-tu nous expliquer comment tu y es arrivé ?
Sophie de Mullenheim : Petite, j'écrivais des romans policiers alambiqués sur de grandes copies doubles. Je les écrivais en couleur et changeais de feutre à chaque lettre !!
En grandissant, j'ai un peu oublié cela tout en restant une passionnée de livres. Après le bac, j'ai fait une école de commerce, l'ESC Rouen, et j'en suis sortie avec un projet en tête : travailler dans le marketing du livre. Seulement voilà, lorsque j'ai exposé mon idée à une DRH qui m'offrait un stage aux Editions Atlas, elle m'a gentiment expliqué que je n'avais rien compris au marketing !!!! Elle m'a donc proposé de faire mon stage à l'éditorial si je le souhaitais. J'ai sauté sur l'occasion et j'ai pu avoir ma première petite expérience d'écriture. Depuis, je ne me suis plus arrêtée… Je suis d'abord passée par la presse jeunesse avant de me lancer en indépendant et de travailler pour l'édition.

L.H.S.F :FBI, et les neuf vies du chat est ton premier roman pour ado, quelle est la genèse de l'histoire ?
S.d.M : L'éditrice de Plon jeunesse m'a contactée un jour pour me passer une commande de roman ! C'était incroyable ! Nous avions déjà travaillé ensemble car j'avais écrit des contes pour enfants pour elle lorsqu'elle était dans une autre maison d'édition. De là à écrire un roman ! Quelle opportunité extraordinaire ! Elle souhaitait que ce livre parle d'un chat… À partir de là, j'avais carte blanche ! J'ai donc entrepris de faire des recherches sur les chats.
Quant à FBI, il me trottait déjà dans la tête. Pas sous cette forme exactement, mais je rêvais d'écrire depuis longtemps une histoire avec un enquêteur historique. J'ai mélangé les deux idées – FBI et le chat –, j'ai secoué… et voilà !

L.H.S.F :« Le voyage dans le temps » est l'une des branches de la littérature fantastique là plus dure à exploiter. Tu n'avais pas peur de t'y perdre, justement, dans les méandres du temps ?
S.d.M : Très sincèrement, je découvre avec ton interview que j'aurais pu me perdre dans les méandres du temps ! J'ai foncé dans cette voie sans en connaître les écueils (que je n'ai peut-être pas évités d'ailleurs). Je ne suis pas une lectrice de littérature fantastique d'ordinaire, je n'imaginais donc pas qu'il existait des codes ou des façons de faire pour écrire « un voyage dans le temps ». Maintenant que c'est chose faite, je vais davantage hésiter avant de me lancer dans une nouvelle aventure de la sorte !

L.H.S.F :Pourquoi avoir installé l'histoire à New York ? Est-ce uniquement pour la scène finale ?
S.d.M : J'aimais bien l'idée de faire voyager mon héro à l'étranger et de lui donner un petit côté international. Je trouvais aussi que son charme français pourrait faire des ravages outre-atlantique ! Et puis, bien entendu, il y avait la scène finale…

L.H.S.F :Beaucoup d'éléments dans l'histoire de FBI attendent une suite, est-ce à dire que l'on n'a pas fini d'entendre parler du détective historique ?
S.d.M : Qui sait ? Je ne sais pas encore trop quoi penser ni quoi faire. Je trouve très intimidant de réitérer l'aventure avec le même personnage. Il faut que je me montre à la hauteur et ce n'est pas très évident quand il y a déjà une référence. Je crois que FBI reviendra si je trouve une histoire qui soit vraiment digne de lui. De toutes les façons, il lui faudra un peu de temps encore pour reconstruire son VART. Et puis, désormais, j'ai une terrible pression s'il retourne voyager dans le temps !!

L.H.S.F : Quelles sont les périodes ou les personnages de l'Histoire qui te fascinent ?
S.d.M : Par nature, je suis assez curieuse de tout et je trouve que chaque période de l'Histoire est fascinante pour peu que l'on s'y arrête un temps. Ce que j'ai beaucoup aimé en écrivant les aventures de FBI, ce fut de redécouvrir certains faits historiques moins connus ou sous des angles que je n'imaginais pas.

L.H.S.F :Par extension, où voudrais-tu emmener Fabien et pourquoi pas Marilyn ?
S.d.M : Peut-être au temps des civilisations précolombiennes ? Je raffole de l'Amérique latine !

L.H.S.F :Tu as le mot de la fin pour encourager les lecteurs qui ne connaissent pas encore FBI, pour les décider à venir découvrir son univers…
S.d.M : Je me suis amusée à écrire ce livre et j'espère que le lecteur s'amusera lui aussi. Certains disent qu'ils ont ri. Je le prends comme un très beau compliment. La lecture est là pour faire passer un bon moment et se divertir. Plus jeune – et encore maintenant – j'aimais les livres où je n'avais pas le temps de m'ennuyer et où, à chaque fin de chapitre, je n'avais envie que d'une chose : continuer pour savoir ce qui allait se passer. C'est ce que j'ai voulu faire avec FBI.

La prédestination. L’inéluctable destin qui se profile, se déroule sous nos pieds, nous précède en tous lieux… L’impossible hasard, les coïncidences improbables, qui s’enchaînent indéfectiblement. Voilà pour ce premier tome, l’univers dans lequel Jason Brice va se mouvoir.

Traqueur de faux prophètes, de marabouts viciés lisant l’avenir dans le marc de café, Jason est engagé par une certaine Térésa Prendergast, qui vient d’acheter une maison, non loin de Londres. La jeune femme est troublée : son majordome lui a remis un manuscrit où le personnage porte ses nom et prénoms, et dont l’avenir, jalonné d’incidents funestes (mort d’un enfant, pluie de sang, etc.) doit aboutir à sa mort.

Enquêtant, Jason découvre que ce manuscrit a été rédigé par un certain Morgan Fatoy, romancier farfelu et discret. Fort d’un succès appréciable, il avait en 1902 écrit un livre intitulé Titan. Il racontait le naufrage d’un navire se dirigeant vers les Etats-Unis. Massif, puissant, il « cristallisait tout le savoir, toute la technologie humaine ». C’était dix années avant la catastrophe du Titanic… Et jusque dans les moindres détails, les ressemblances sont troublantes. Inquiétantes pour Térésa, même.

Voilà l’un de ces rares titres qu’on aurait souhaité lire. En livre, je veux dire. L’histoire est simple, un réseau d’événements implacables, sorte de tragédie façon Œdipe Roi, où les hommes sont les jouets de la volonté… d’un livre. Son développement en BD a l’avantage de l’image… en même temps que son désagrément. Car c’est bien là un roman fantastique qui aurait mérité de figurer dans nos étagères.

Le traitement graphique par Jovanovic n’est probablement pas étranger à cette sensation. On apprécie ou non son trait, pas toujours très rigoureux, manquant çà et là d’assurance, ou alors parfois un peu bâclé pour ce qui st des visages. Reste que les couleurs de Sébastien Gérard rehaussent considérablement l’ensemble, donnant – du moins le croit-on – une ambiance presque lovecraftienne légère, mais perceptible. Il ne manquerait que des dieux endormis, etc.

Rapide, efficace, ryhtmé

Le rythme est en revanche rudement bien tenu. Pas de temps morts, pas de cases pour combler : c’est probablement ce qui tient le plus le lecteur dans ce titre. Plus ralenti, on aurait hurlé à la mort et le récit en aurait souffert. Côté scénario, on inviterait volontiers Alcante à tenter une réécriture littéraire complète ; juste pour essayer. Certains points sont largement développables, l’histoire de Morgan Fatoy pourrait elle-même donner lieu à de multiples digressions.

Reste que ce titre est convaincant, agréable et qu’en dépit des craintes que l’on pourrait avoir, il s’en sort bien. C‘est Dupuis qui le publie dans sa collection Repérages, pour 13 €. Pas un must-have, mais aisément une bonne BD.

Vincent Crouzet nous donne rendez-vous dans un café du cinquième arrondissement, Le Rostand, haut lieu de la littérature, réputé en tout cas pour ses fréquentations. Pourquoi cet endroit ? « Je ne sais pas, c’est à mi-chemin entre chez vous et chez moi… » Tout simplement. Alors, c’est parti pour une interview en bonne et due forme.

Vous m’avez fait marrer avec . J’ai vu la photo du babouin dans l’article, après avoir googlé mon livre, et je suis tombé sur ça. C’était vraiment drôle.

ActuaLitté : Euh, on parle de la photo, hein, pas de l’article… ? Mais vous avez une prédilection pour ces bestioles, ou quoi ? Dans Villa Nirvana, on a l’impression que c’est un vieux copain à qui vous donnez vie. Ou alors vous avez connu un véritable Balthazar ?

Vincent Crouzet : Oui, j’adore ces créatures. Vous savez, en Afrique du Sud, ils sont tolérés, mais chapardent énormément. Normalement ils sont dans le parc national, mais il faut être vigilant : ils sont particulièrement massifs et vindicatifs. Une fois, un touriste a laissé sa fenêtre de voiture ouverte et un babouin est entré. Pour l’en déloger, ce fut une galère terrible.

ActuaLitté : Vous bossez en alternance entre la France et l’Afrique du Sud. Ce n’est pas trop compliqué d’alterner entre les deux pays ? Je veux dire faire l’hirondelle et passer son temps à vivre l’été, ce n’est pas trop compliqué ?

Vincent Crouzet : (rires) Oui, je fais l’hirondelle, d’une certaine manière. Vous savez cela fait cinq ou six ans que je travaille dans ces conditions. Je navigue depuis quelque temps en Afrique. Mon métier m’a amené à découvrir différents pays, comme l’Angola, le Zimbabwe. Enfin, je travaille en zone australe depuis un moment. Mais vous savez, l’hiver me manque. J’aime les pays rudes, comme la Corse…

ActuaLitté : Vous aimez les traditions corses ?

Vincent Crouzet : Euh… Un peu à la manière de l’Enquête corse de Pétillon (rires) Nous aimons les Corses, leurs coutumes et leurs traditions. [NdR : Si vous ne suivez pas cette séquence, découvrez au plus tôt l’enquête corse de M. Pétillon]
ActuaLitté : Et les bombes ? Non, je plaisante… Bref, concernant vos livres, on en est au troisième, quelle est la suite ?

Vincent Crouzet : Eh bien, il y en a un quatrième de prévu. Et un cinquième qui est déjà écrit et puis bien d’autres en fait. J’ai beaucoup d’imagination et aucun problème pour travailler sur plusieurs projets simultanément. Il y aura à l’avenir des nouvelles peut-être et d’autres thrillers sûrement. Le style s’est un peu imposé à moi. Celui qui arrive raconte l’histoire d’un diamantaire, victime d’un sale coup ; le livre retrace en quelque sorte les 30 dernières années de l’industrie du diamant. Pour ça, j’envisageais de l’intituler Quatre C [NdR : les critères du diamant sont Color, Clarity, Carat and Cut, soit la Couleur, la Clarté, le Carat et la Coupe]…

ActuaLitté : Futé… Mais je ne sais pas si pour un non-initié ça marchera…

Rencontres / Débats - Samedi 9 juin 2012 à 17h00 - A la librairie

De 2004 à 2011 plus d’un million d’Erythréens ont fui leur pays, quittant avec pertes et fracas une terre transformée en un gigantesque bagne.
, anciennement responsable du bureau Afrique de Reporters sans Frontières a rencontré et aidé nombre de ces hommes et femmes revenus de l’enfer. son livre, Les Erythréens, témoigne brillamment de leurs parcours blessés, de l’histoire passionnante d’un pays révolté et révèle le quotidien d’une dictature paranoïaque.
Un cri d’alarme.

Sophie Audouin-Mamikonian est née en 1961 au Pays basque d’où elle a puisé les contes et légendes qui alimentent son imaginaire. Mère de deux filles, qui sont ses  premières correctrices, elle partage son temps entre sa famille, l'écriture et ses activités de princesse d’Arménie.

Sur ce point, elle adopte une attitude tout à fait pragmatique : « Prétendante au trône d'Arménie. Ce qui me fait mourir de rire vu que le Royaume d'Arménie n'existe plus depuis le 14ème siècle... ». Ce n’est pas ce statut qui lui permet de vivre non plus…

L’auteure est connue pour sa décalogie Tara Duncan, un univers dans lequel évolue la jeune héroïne éponyme, une « sortcelière » dotée d'un pouvoir extraordinaire qu'elle a souvent bien du mal à contrôler. Afin de faire plus ample connaissance avec cette personnalité du monde de la littérature de jeunesse, je vous propose de retrouver l’intégralité de son interview sur le site Plume Libre.

Dédicaces - Vendredi 24 octobre 2014 à 15h59 - A la librairie

Les éditions Perrin et Millepages sont heureux de vous inviter à rencontrer l’historien qui publie sa biographie de LOUIS XV.

C'est samedi, mais aucun répit pour les braves. Ainsi, Sophie, vaillante et pimpante, a rencontré Jean-Philippe Blondel, qui a sorti dernièrement Baby Sitter, aux éditions Buchet-Chastel.
Une rencontre autour de ses envies de lecture et de ses habitudes d'auteur.

Petit extrait

J’ai un rapport très embarrassant avec Internet : j’y consacre beaucoup trop de temps et la première chose que je fais en me levant, c’est d’allumer l’ordinateur – et ça m’énerve. C’est une addiction.

Retrouvez l'interview de Jean-Philippe Blondel, sur le blog de Sophielit

Le nom de ne vous parle peut-être pas mais, si vous vous êtes baladé en librairie depuis quelques mois, vous avez peut-être remarqué un étrange magazine. est ce que l'on appelle aujourd'hui un mook, un astucieux mélange entre un magazine et un «book» (livre).
Sophie Cleyet-Marrel en est l'éditrice et nous sommes allé à sa rencontre…

Sophie Cleyet-Marrel - Revue Bonbekpar LesHistoiresSansFin