Viktor Gradoux, Gabriel Roux, Michel Dupuy

Grand Prix du Festival d'Angoulême en 2009 avec Charles Berberian, Philippe Dupuy est un grand amateur d'art, qui fut l'élève du critique Pierre Cabanne aux Arts déco : en 2016, dans la collection Air Libre des éditions Dupuis, il publie Une histoire de l'art sous la forme d'une fresque avec un livre de 23 mètres de long recto verso.

AVANT-PARUTION – Pour 2020, les éditions Velvet rejoindront la cour des éditeurs, avec un premier ouvrage : cette jeune maison publiera en effet Le Bernard-l’ermite dans l’aquarium, de Corinne Dupuy. Un premier roman pour inaugurer la maison, présenté en exclusivité sur ActuaLitté.

Le 6 octobre dernier, à Clermont-Ferrand, le nom de Laurine Roux et son livre, Sur l'épaule des géants, ont été choisis par le jury pour être associés au Prix Alexandre-Vialatte 2023. L'ouvrage, publié par les Éditions du Sonneur, lui permet de remporter, en plus du prix, la dotation de 6105 €.

Publié aux éditions Grasset en 2007, le roman Victor de Michèle Fitoussi a séduit Thomas Gilou, qui signe avec Lisa Azuelos l'adaptation du livre. Au casting, Pierre Richard, Clémentine Célarié, Antoine Duléry et Sara Forestier.

Le projet, en 2007, était de trouver un nom pour le produit qu'Amazon s'apprêtait à sortir : un nom qui allait mettre le feu aux poudres d'une idée révolutionnaire. Ou presque. Car, après l'échec du Sytale, en France, en 2000, l'idée de faire lire le public sur un appareil en plastique avait tout du point de vue farfelu. Mais pas pour Jeff Bezos, grand patron d'Amazon. 

C'est l'écrivain Frédéric Roux qui vient de remporter le 8ème Prix du livre France Culture-Télérama avec son ouvrage Alias Ali (Fayard, 620 pages, 22 €). Avec cette publication consacrée au boxeur américain Muhammad Ali, l'auteur a voulu faire ressortir le parcours à la fois extraordinaire et symbolique de celui qui est souvent considéré comme le plus grand athlète du XXème siècle.

Décès de l'historien Jean-Paul Roux

Puis des bruits de fuite sur des images floues. Enfin un coup de feu. Et plus rien.

L'éditeur Pierre-Guillaume de Roux, créateur de la maison d'édition portant son nom, est décédé ce 12 février 2021 à l'âge de 57 ans, des suites d'une longue maladie. Fils de Jacqueline Brusset et de l'éditeur Dominique de Roux, fondateur des Cahiers de l'Herne, il fut directeur littéraire au sein de plusieurs maisons d'édition avant de créer la sienne en 2010.

ROMAN ÉTRANGER - Un nouveau roman d’Orhan Pamuk, plutôt court cette fois, c’est toujours un enchantement. Ce conte initiatique mêle un vieux puisatier, une jeune femme à la Wolinski et les mystères des relations père fils au travers de mythes cousins d’Occident et d’Orient sur le meurtre du père - ceux d’Œdipe dans les épopées grecques antiques et de Sohrab dans le Livre des rois du poète persan Ferdousi. Initialement publié chez Gallimard, La femme aux cheveux roux est désormais disponible en Folio.

Celui qu’on a pris l’habitude de désigner comme étant le « Magnifique » reste étrangement méconnu, alors même qu’il a traversé son époque, en interrogeant les plus grands qui s’entretenaient très régulièrement avec lui. Quand l’automne revient, le bulletin annuel de la Société des amis de Saint-Pol-Roux aussi. C’est de saison. Dans cette nouvelle livraison double (13-14), l’accent est mis sur les singularités du poète.

Edmonde Charles-Roux abandonne la présidence du Goncourt

A l’occasion de l’exposition « Apollinaire, le regard du poète » (Musée de l’Orangerie de Paris, du 16 avril au 18 juillet 2016), La Musardine publie un livre qui renouvelle la compréhension de la vie et de l’œuvre de l’écrivain.

Parfois malheureusement quelque peu oublié, le poète symboliste Saint-Pol-Roux est pourtant au cœur de la création littéraire foisonnante de la fin du XIXème siècle et de la première partie du XXème siècle. Dans sa dernière livraison d’octobre 2018, le Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux propose une reconstitution de la bibliothèque de celui qu’on appelait aussi « le Magnifique ». Voici donc une porte d’entrée tout aussi accessible que captivante pour faire connaissance avec ce poète né à Marseille en 1861.

Parfois, la lecture semble plus nécessaire et impérieuse qu'à l'ordinaire. Parfois elle vous secoue tellement fort que vous semblez dépourvu à en parler. Elle vous imprègne entièrement, vous accompagne encore longtemps après son achèvement, semble vouloir vous transformer et peut être vous faire devenir meilleur. L'évoquer vous fait trembler, tant vous redoutez de la dénaturer. Elle est si précieuse que vous souhaitez la conserver, intacte.

L'Institut Cervantès va-t-il changer son nom pour l'Institut García Márquez ? L'organisme a dévoilé sa première carte mondiale des traductions de textes littéraires traduits de l'espagnole vers d'autres langues, de 1950 à nos jours. Et surprise : l'auteur colombien de Cent ans de solitude (trad. Claude et Carmen Durand), a dépassé le grand écrivain de l'Espagne, Miguel de Cervantes, au XXIe siècle.

Le Bulletin des Amis de Saint-Pol-Roux revient dans une nouvelle livraison qui nous fait découvrir un aspect souvent méconnu du poète né à Marseille en 1861 mais qui se prit d’amour pour la pointe du Finistère. C’est le Saint-Pol-Roux journaliste breton. Si les termes journaliste et poète peuvent a priori nous apparaître comme antinomiques, il n'en est rien et sous la plume de Saint-Pol-Roux naît une prose alliant le poétique au journalistique.

ALBUM JEUNESSE – Asami est une petite fille à l’allure très sage, bouille ronde parfaite, cheveux noir profond, pommettes roses à croquer. Parce qu’elle s’ennuie et que sa maman est trop occupée pour lui lire une histoire, elle décide de partir en balade avec son chien Ito. 

Venu à Paris aux débuts des années 1880 pour mener des études de droits, Paul-Pierre Roux, qui choisit pour nom de plume Saint-Pol-Roux, délaissa rapidement la faculté, préférant fréquenter les cercles symbolistes de l'époque, dont celui d'un certain Stéphane Mallarmé.

Dans son quartier, le vieux Macias Möll est horloger depuis des lustres. Maître dans l'art de compter le temps, de le capter, de l'asservir aux rythmes de toutes ces montres, horloges ou autres pendules qui marquent avec régularité son écoulement sans fin.

L'écrivain colombien Gabriel García Márquez est surtout célébré pour ses talents de romancier. Et l'on cite alors Cent ans de solitude (1967), Chronique d'une mort annoncée (1981) et L'Amour aux temps du choléra (1985) pour accréditer ce point de vue. Mais le Prix Nobel 1982 est aussi un fin journaliste.

Aujourd’hui, c’est une amie d’enfance qui peine à lui raconter le fin mot de son souci dans cette chambre d’hôtel où elle tourne et retourne, enragée.

Pour la quatrième fois consécutive, les Allusifs ont décidé de nous régaler avec la suite des aventures du « plus privé des privés », notre bel et ombrageux avocat à la carte d’Amnesty International

 Dans son appartement, aujourd’hui, impossible de travailler, car les charpentiers qu’il a fait venir s’escriment à faire un raffut de tous les diables pour monter cette bibliothèque qu’il a commandée.

BONNES FEUILLES - « Le pic vert enroule sa langue autour de son cerveau pour le protéger contre les trépidations quand il fore les arbres. » Cette phrase, prononcée par un guide de musée, est une révélation pour Sylvain Breuil, le point de départ d’une quête de l’invulnérabilité, puis de l’immortalité. Premier roman mystérieux et original, La langue du pic vert de Chantal Dupuy-Dunier, publié chez La Déviation, est dédié à tous ceux dont le rêve est appelé folie.

Le 7 janvier dernier, elle avait démissionné de l'Académie Goncourt pour raisons de santé, laissant son « couvert » à Éric-Emmanuel Schmitt. Hier, soir, Edmonde Charles-Roux s'est éteinte dans une maison de convalescence de Marseille, entourée de son petit neveu, Marcantonio del Drago. 

C'est au sein d'une tribune parue dans Le Monde que Pierre-Guillaume de Roux, éditeur de Richard Millet, a décidé de monter au créneau pour défendre un regard sur la littérature et sur le rôle d'une maison d'édition.

La petite fille aux cheveux roux a été mentionnée pour la première fois dans la bande dessinée Peanuts de 1961, sans avoir jamais été réellement représentée. Dans le monde de Charles Shultz, le personnage de Charlie Brown en est pourtant fou amoureux, et par conséquent, n’a jamais eu le courage de lui parler.