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Victor Ieronim Stoichita

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Histoire de l'art

Parerga. Pour Victor I. Stoichita

Ce recueil veut rendre un amical et reconnaissant hommage à Victor I. Stoichita, professeur ordinaire en histoire de l'art à l'Université de Fribourg de 1991 à 2019, dont la recherche et l'enseignement se distinguent par une méthodologie interdisciplinaire qui se focalise notamment sur des phénomènes situés à la fois en deçà et au-delà d'une frontière, d'un seuil ou d'une marge. Quatorze collègues de Victor I. Stoichita, de l'Université de Fribourg et d'autres universités à travers le monde, lui offrent ici des études sur des sujets allant de la plus haute Antiquité à l'époque contemporaine. Essentiellement dans le domaine des arts visuels, mais aussi de la littérature et de la musique, une grande variété d'oeuvres y sont explorées sous le thème des parerga au sens large, dans leurs formes et manifestations les plus diverses ? : noeud, pli, marge, espace de perception, accessoire, regard dans et devant les oeuvres, cadre intérieur et extérieur, paratexte, ombre, vision, frontière esthétique, intertextualité, glose, transgression, animation, etc. Les oeuvres de six artistes viennent agrémenter ce livre, lui donnant autant de parerga que de respirations artistiques en résonance avec les hommages textuels, ainsi qu'avec les publications de Victor I. Stoichita, dont l'importante bibliographie paraît en fin d'ouvrage.

01/2022

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Beaux arts

Des corps. Anatomies, défenses, fantasmes

Le corps est une représentation inséparable du regard qui l'élabore et du médium qui l'exhibe. Indissociable donc de sa propre enveloppe cutanée (redoublée par des parures, des incisions, des armures, des voiles), mais aussi des paroles, des lettres, des pellicules de couleur, des blocs de marbre, des écrans de projection. La production du corps superpose plusieurs temporalités et couvre une aire extrêmement large. Ce livre traite, entre autres, de la "membrane" chromatique théorisée par un moine-artisan du Moyen Age, des "âmes-corps des saints" capables de défier l'espace et le temps, de la "seconde peau" fournie par les armures de parade de la Renaissance tardive et par les tatouages mélanésiens, des corps-écrans de la modernité et de la postmodernité. Le rôle joué dans la constitution de cette iconosphère par les croyances, les effets de conscience, les goûts esthétiques, les désirs, les engouements et les peurs émerge de façon constante. Le parcours offert par Victor Stoichita n'est pas strictement chronologique, mais procède "par figures". Ce qui importe finalement n'est pas "l'évolution" historique des images des corps, mais plutôt leur fluctuante et incessante réélaboration.

07/2019

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Beaux arts

L'effet Sherlock Holmes. Variations du regard de Manet à Hitchcock

Le livre se présente sous la forme d’un diptyque : le premier volet est consacré à la peinture impressionniste, considérée en tant que révolution des habitudes traditionnelles de l’expérience visuelle. Le second volet propose les analyses de trois films cultes qui ont pour principal sujet des intrigues optiques. Entre les deux volets-formé chacun de trois chapitres s’établissent des écarts et se tissent des correspondances. Il s’agit d’une symétrie complexe, dans laquelle l’essor du regard photographique, intervenant tant dans l’expérience picturale du XIXe siècle que dans l’expérience cinématographique du XXe, eut sans doute un rôle important. Le dessein de ce livre est d’offrir, au croisement et à la confluence de la peinture, de la photographie et du cinéma, un tableau cohérent quoique nuancé de la part jouée par l’art dans la construction de notre perception du monde.

10/2015

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Littérature étrangère

Oublier Bucarest

Bucarest, 1956. Le narrateur a sept ans, et sa famille - une lignée de médecins-chercheurs et artistes, éprouvée par les expropriations et les emprisonnements arbitraires - est réunie pour fêter la libération du grand-père et de l'oncle. En grandissant, il se passionne pour la littérature et l'histoire ; le régime roumain se détend, les jeunes s'entichent des Beatles tout en bûchant leurs examens en faculté. A l'issue de la première année universitaire, une lueur d'espoir : quelques bourses sont proposées pour l'étranger, mais la fin brutale du Printemps de Prague rend tout rêve incertain. Le récit de cette jeunesse roumaine se lit comme une traversée salvatrice du rideau de fer, tenue par la posture résiliente d'un narrateur étonnamment conscient de sa chance au coeur d'un système qui aurait pu le broyer. Loin de l'imagerie grise et plombée d'une dictature communiste, on découvre la version nettement plus contrastée d'une vie sociale, culturelle et familiale qui force les liens en dépit de la peur, qui connaît le prix de chaque once de libre arbitre ou d'évasion. Avec comme indiscutable vertu d'ouvrir une fenêtre généreuse, humaniste et authentique sur une Roumanie inattendue.

10/2014

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Beaux arts

Le dernier carnaval. Goya, Sade et le monde à l'envers

Le point de départ de cet ouvrage a été une découverte apparemment mineure : la date de la mise en vente par Goya de sa série des Caprices (le 6 février 1799) coïncide avec le mercredi des Cendres, jour de clôture du "dernier carnaval du siècle". A partir de ce fait, les auteurs se proposent de reconstituer les enjeux du passage du XVIIIe au XIXe siècle. Ce tournant, essentiel pour la compréhension du monde moderne, se situe quelque part entre la Révolution française et l'année 1800. Carnaval (renversement périodique et symbolique du monde) et révolution (violent renversement factuel) se correspondent et dialoguent. Ce livre analyse l'imaginaire d'une révolution au croisement de l'histoire et de la fiction. II invite à une incursion dans l'iconographie, l'anthropologie et la philosophie du "monde à l'envers", en traitant de façon analytique l'oeuvre de Goya et celle de Sade. Enfin, il aborde la naissance de la modernité comme un dernier écho de ce qui avait constitué, sous la forme de la Grande Fête, le rite célébrant le renouveau du temps. Etape des plus difficile, mais aussi des plus significative, l'apparition de l'imaginaire moderne autour de 1800 se lit comme un ultime sursaut carnavalesque dans la culture occidentale. Ecrit initialement en français, cet ouvrage provocateur est devenu, après sa publication en anglais en 1999, un véritable classique des études goyesques. II a été traduit en plusieurs langues (espagnol, allemand, italien, japonais et roumain) et s'offre ici pour la première fois au lecteur dans sa langue originelle, dans une version revue et actualisée.

05/2016

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Beaux arts

Les Fileuses de Vélazquez. Textes, textures, images

"Que peut-on encore apprendre aujourd'hui de ces voyages, réels ou virtuels, qui sont autant de moyens de faire circuler les regards, les images et les valeurs ? Quelle représentation de l'homme l'Europe a-t-elle forgée et transmise, au seuil de la modernité ? Répondre à ces questions implique une incursion dans le riche domaine d'une "iconosphère" qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Cette recherche suivra deux axes principaux. Le premier concernera la thématique des frontières et de leur transgression. Le second interrogera la formation, par-delà traverses et entraves, d'une tissure - d'une "toile" dirait-on aujourd'hui -, fruit d'un enchevêtrement incessant de formes, de couleurs, de représentations et de figurations", Victor I.

09/2018

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