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To metron. Sur la notion de mesure dans la philosophie d'Aristote

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Dossier

Le Tripode : dix ans d'édition indépendante sur trois pieds, sans trembler

Le Tripode incarne l'esprit de la créativité et de l'originalité littéraire. Fondées en 2013 par Frédéric Martin, elles se sont rapidement imposées comme un acteur majeur de l'édition indépendante. À l'occasion de ses 10 ans, la maison d'édition propose de redécouvrir les livres qui ont forgé son identité. 

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7 lieues, la collection d'aventures dans la poche

Les éditions Milan ont choisi de faire chausser des bottes aux jeunes lecteurs, à partir de 7 ans, pour vivre des aventures incroyables. Et pas n’importe quelles bottes : celles de 7 lieues, du nom de leur nouvelle collection. Deux séries ouvrent le bal de cette aventure éditoriale : La Famille Rollmops et ses voyages invraisemblables et La Cabane, une histoire d’enfants, interdite aux grands.

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Législatives 2022 : le livre et la culture dans les programmes

Quelques semaines après l'élection présidentielle qui a reconduit Emmanuel Macron à l'Élysée pour un nouveau mandat de cinq ans, les élections législatives recomposeront l'Assemblée nationale. Les députés, à la fois législateurs et contrôleurs de l'action de l'État, s'intéressent assez logiquement à la culture et au livre.

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Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

Qu'on l'apprécie ou non, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême reste l'une des plus grandes manifestations du monde consacrées à la bande dessinée.

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La musique dans tous ses états

Le chant, le rythme, les sons, la mélodie, l’harmonie... La musique est le plus magique des arts. Là nulle rationalisation, aucun mensonge du discours. Certes la poésie doit atteindre à la musique, mais n’est-ce pas là bien la preuve d’une supériorité ? Une autre occasion où le texte rejoint l'art musical, c’est quand de grands musicologues ou mélomanes nous en décryptent les subtilités ou nous en racontent les histoires.

 

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Dans l'univers d'Harry Potter, la fantastique aventure de JK Rowling

Depuis maintenant une vingtaine d’années, les histoires du petit sorcier et de ses copains magiciens ont provoqué un véritable miracle. Traduite en plus de 80 langues, la saga Harry Potter est un monde en soi, dont les ramifications s’étendent au-delà de l’imaginable.

Extraits

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Philosophie

To metron. Sur la notion de mesure dans la philosophie d'Aristote

La notion de mesure traverse les traités du corpus d'Aristote en connexion des problèmes qui sont d'une importance centrale. Au-delà de son utilisation dans l'éthique, où to metron est d'abord la juste mesure, impliquant des vertus éthiques (cf. Tomas Calvo), et ensuite, par exemple, la mesure des plaisirs (cf. Pierre-Marie Morel), la mesure est une notion qui envahit toute la philosophie aristotélicienne. Dans la Physique, par exemple, to metron devient une notion clé pour la définition du temps (cf. Fernando Rey Puente et de Sylvain Delcomminette), et elle joue également un rôle fondamental dans les passages difficiles à interpréter, comme celui de Phys. V 3, dans lequel Aristote caractérise un concept décisif de sa philosophie de la nature, c'est-à-dire celui de continu (cf. Marco Panza), ou celui de Phys. VI 7, dans lequel to metron, tout en correspondant largement à la notion de partie, est plus spécifiquement ce qu'impose la limite au continu, lequel se présente comme mesurable et donc fini (cf Giovanna R. Giardina). Mais si dans la Physique, Aristote finit par identifier la translation circulaire avec la mesure de tous les mouvements, dans la Métaphysique, la notion de mesure atteint un degré d'absolue généralisation, en tant que l'Un est dit mesure de toutes les choses (I 1, 1053a18-19), affirmation à partir de laquelle Lambros Couloubaritsis examine l'ampleur des outils hénologiques d'Aristote afin de trouver de nouvelles voies de recherches. La Métaphysique est aussi l'objet de l'enquête de Laura Castelli, qui s'occupe de lota 2, où elle relève une manière spécifique de la mensuration comme méthode d'analyse ontologique et fait place à l'idée qu'Aristote aurait établi, à l'intérieur de sa métaphysique, des outils pythagoriciens plutôt que platoniciens pour approcher l'être. Entre la Métaphysique et l'Ethique se situe l'étude de Loredana Cardullo, qui examine l'interprétation aristotélicienne de la formule de Protagoras de l'homme mesure, pour vérifier quel est pour Aristote la mesure de la morale humaine. Le domaine des mathématiques, auquel la notion de mesure appartient plus proprement, est analysé par Antonio Pedro Mesquita, qui a consacré son étude à la mesure dans le traité pseudo-aristotélicien De liaeis insecabilibus. D'autre part, le rôle central de la notion de mesure a été mis en évidence par David Lefebvre en biologie qui discerne dans la summetria l'état optimal de la relation entre la chaleur spermatique du mâle et la matière menstruelle de la femelle dans la génération des animaux. Le recueil ne néglige pas non plus l'élaboration de la notion de mesure avant Aristote, grâce à l'étude de Paolo Crivelli sur Platon, qui examine la théorie de la mesure de la grandeur et de la petitesse dans le Politique, théorie qu'il ne considère pas comme une digression mais, au contraire, comme étant le coeur du dialogue.

08/2020

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Philosophie

Aristote et la juste mesure

Le discours constitutif de l'éthique aristotélicienne n'offrirait, si l'on en croit les dernières lignes de l'Ethique à Nicomaque, que le premier volet d'une philosophie des réalités humaines, dont le législateur serait l'auditeur approprié. Dans la logique de cette interprétation, il ne saurait être question pour Aristote de proposer une autonomie de la morale, une dimension individuelle de la vertu, la cité apportant le cadre institutionnel de l'éducation morale, et la détermination concrète du bien et du mal. Il semble cependant que, sans véritablement remettre en cause ce primat de la Politique, de cette science architectonique qui a pour objet la production du bonheur humain, Aristote emprunte à d'autres modèles les éléments qui peuvent entrer dans l'édification d'un critère éthique. C'est ainsi que l'idée de la juste mesure, critère générique de toutes les intentions et conduites moralement droites, semble surgir progressivement d'une comparaison rapprochée avec les schèmes du devenir naturel d'une part, ou avec les caractéristiques de l'action techniquement réussie d'autre part. la lecture que le présent ouvrage s'efforce de défendre voit dans le sentiment originel du plaisir une source naturelle de l'idée de médiété, dont l'impossible achèvement théorique reconduirait à la cité comme seul cadre possible de réalisation.

11/1998

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Aristote

L'invention de la philosophie politique. La cité-philosophe dans les "Politiques" d'Aristote

Alors qu'il n'était pas vraiment apparu chez Platon, le "philosophe-roi" disparaît complètement dans Les politiques d'Aristote. En revanche apparaît pour la première fois celui de "philosophie politique" , en un sens bien éloigné de celui d'aujourd'hui, la théorisation abstraite, détachée de la pratique, réservée aux cabinets de philosophes, voire de consultants. La philosophie politique est entendue non pas comme la théorisation que l'on peut faire de la cité, mais l'étude - theoria - que la cité fait d'elle-même, comme une forme d'autoconnaissance, c'est-à-dire une contemplation de la cité par elle-même. Or cela implique que règne dans la cité non pas un personnage aux capacités extraordinaires, le "philosophe-roi" , mais une certaine pratique théorique, celle par laquelle les citoyens s'assemblent pour se connaître eux-mêmes directement. Ainsi, même si les critiques qu'il formule de la démocratie ne sont pas négligeables, Aristote fournit avec son Peri politeia, une définition fortement citoyenne de la philosophie politique.

11/2022

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Philosophie

Aristote politique. Études sur la "Politique" d'Aristote

La "Politique" d'Aristote se recommande à nous, modernes, par la limitation volontaire de son horizon à la dimension proprement humaine. Les études réunies ici, parce qu'elles éclairent, au-delà du corpus aristotélicien, la réflexion contemporaine sur la politique, témoignent de l'actualité de l'oeuvre d'Aristote.

11/1993

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Histoire et Philosophiesophie

LA MESURE. Instruments et philosophie

" On peut distinguer trois mesures ", note l'Encyclopédie de d'Alembert et de Diderot, " celle des temps, celle des lieux, celle du commerce ". A la source de cette " règle originairement arbitraire et ensuite devenue fixe dans différentes sociétés ", il y a une certaine quantité qu'on prend pour unité et dont on exprime les rapports avec d'autres quantités homogènes. La mesure se présente sous son visage concret. Les instruments de mesure sont fondateurs de la civilisation et de la raison même : l'horloge, le thermomètre, la balance et leurs récentes métamorphoses ont scandé et rythmé notre existence sous tous ses modes : mécanique et physique, médical, économique et commercial, esthétique, historique, juridique et social. L'indispensable homogénéité de la mesure et de la chose mesurée semble renvoyer à une identité ou à une analogie de substance, de nature, de matière ou de forme : il faut bien pouvoir comparer. D'un autre côté, le choix même de l'étalon fait de la mesure un acte conventionnel et de l'instrument de mesure un objet technique, artificiel. Le postulat d'une sorte de connivence entre les choses, garant de la comparaison, est comme démenti par l'instrument de mesure dont l'élaboration requiert bien plus qu'une commune mesure : une théorie. Il faut, en effet, rendre commensurable. Mais pouvons-nous le faire ? Dans quelles conditions ? Il s'agit de substituer à la diversité des choses des signes homogènes. Les instruments de mesure nous donnent-ils une idée de ce qu'ils mesurent ? Cet ouvrage constitue les Actes du colloque qui s'est tenu au Centre d'Analyse des Formes et Systèmes de la Faculté de philosophie de l'université Jean-Moulin-Lyon III, les 28 et 29 octobre 1993.

01/1994

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Notions

Petite philosophie de la nation

Certains ne lui accordent qu'une place secondaire ou voudraient même l'effacer. D'autres prétendent en faire un absolu. Mais de quoi parle-t-on quand on dit "nation", et que recouvre ce mot ? De la culture d'un peuple ? De sa volonté de vivre ensemble, de partager un destin et un idéal communs, et de faire valoir un héritage ? Ou bien de tout autre chose : de l'institution de services publics découlant de la reconnaissance du principe de dignité humaine ? Peut-on concevoir un individu sans nation, et, réciproquement, une nation sans individus ? Quelle relation la nation et l'Etat doivent-ils entretenir ? Sans une réelle souveraineté de la nation, l'Etat ne risque t- il pas de devenir un organe technocratique se détournant de l'intérêt général et de la justice sociale ? Cet essai propose de lever les confusions les plus répandues, à droite comme à gauche. En remettant la nation à sa juste place, notre démocratie ne pourrait-elle pas surmonter les divisions qui la minent, qui sapent la société et qui l'exposent à la tentation totalitaire ?

09/2022

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