Rosa Bonheur. & L'atelier de By

L'atelier du trio, ce sont trois auteurs : , et . Ils écrivent des textes autour des émotions, de la vie intérieure. Ils écrivent parfois ensemble, Thomas Scotto lit déjà Cathy Ytak… Ils ont des connexions évidentes qu'ils ont envie de partager alors ils se regroupent de temps en temps pour proposer, tous les trois sur une scène, des lectures de leurs textes.

Et là, ils nous offrent une exposition à Saint-Malo du 2 au 20 mars 2016, une pure création de leur part à tous les trois pour mettre en résonnance leurs trois univers, interroger l'écriture et le travail d'écrivain, l'imagination, l'inspiration : une manière drôle et émouvante de répondre aux attentes, aux questions des lecteurs.

Le plus souvent, les expositions sont faites à partir d'images : dessins, peintures, objets, photos, tentures, tapisseries, gravures… là, ce sont des mots qui sont mis en scène. C'est une démarche pour le moins originale et une sacrée belle manière de dire que les mots sont porteurs d'images !

Pôle Culturel La Grande Passerelle à Saint-Malo –

2 rue Nicolas Bouvier

35400 Saint Malo (en face de la gare SNCF de St Malo)

Vernissage mercredi 2 mars à 2016 à 17h

Renseignements : 02 99 40 78 00

Rencontres / Débats - Dimanche 6 octobre 2013 à 16h30 - A la librairie

L’Association pour la Promotion de l’InterCompréhension (qui prend pour dénomination l’acronyme ) est une association loi 1901.

L’APIC a pour objectifs

 - de sensibiliser le grand public à la dimension plurilingue de notre monde ;

 - de donner envie de circuler dans les langues, même celles qu’on n’a pas apprises à l’école ;

 - de convaincre tout un chacun qu’il dispose de capacités plurilingues ignorées et donc inemployées ; 

 - de démontrer à ceux qui se croient nuls en langues qu’ils comprennent plus de langues qu’ils ne le croient ; 

 - de donner confiance à chacun dans sa faculté de comprendre d’autres langues que la sienne.

L’ APIC vous propose de découvrir son action a travers un atelier " Vous parlez français...alors vous pouvez parler d’autres langues romanes ".

Animations jeunesse - Samedi 18 octobre 2014 à 16h30 - A la librairie

Le Japon est à l’honneur au Genre urbain. Et comme nous n’oublions pas nos chers enfants, la librairie vous propose .

Dédicaces - Samedi 6 avril 2013 à 16h00 - A la librairie

Mesdames, messieurs,

venez rencontrer , trimestriel créé par les éditions Grain de sel, pour les enfants ni trop petits, ni trop grands (de 7/8 ans à 12 ans).

Afin de découvrir le nouveau numéro de la revue et pour clore en beauté l’exposition Playground posters, la librairie du 104 et les éditions Grain de sel invitent les enfants à partir de 7 ans à un atelier papertoys.
Les plus jeunes ne seront pas en reste car Georges organise dans la maison des petits un atelier tampon.

Venez nombreux !

Beaucoup cherchent le bonheur, certains leur œuvre. La somme des ouvrages de développements personnels ou de clés pour enfin être heureux attestent d’une prédominance de cette quête du contentement au quotidien.

Le 24 janvier sortira aux éditions Leduc une étude sur près de 80 ans, à partir de 724 individus, sur le bonheur, la santé et la longévité, par l’Université d’Harvard. Ici la science, de l’autre 3000 ans de quêtes de de cette félicité portée par les grands textes religieux, philosophiques, ou encore littéraires.

La Genèse, le Coran, saint Augustin, Epicure, Kant, Rousseau, l’Inde, Molière, Platon, Camus… Une quarantaine de textes choisie et présentée par la journaliste Catherine Golliau, afin de multiplier les conceptions du bonheur et d’en tirer un chemin qui nous correspond.

Dédicaces - Dimanche 14 octobre 2012 à 11h00 - A la librairie

Atelier
Cabinet de curiosité
9 – 16 ans

Viens discuter d’Une princesse au palais (éditions Thierry Magnier) avec Cécile Roumiguière Carole Chaix, auteur et illustrateur.

Dis leur ce que tu as compris, ce que tu as aimé, ce que tu n’as pas compris, ce que tu n’as pas aimé, ce que tu as détesté… Une parole libre avec des auteurs passionnées pour explorer leur tout dernier album !

Deviens un peu, le temps de cet atelier de curiosité, un(e) journaliste en herbe, un(e) critique littéraire pour la jeunesse.

Tu dois avoir lu l’album avant l’atelier – passe à a librairie, Anna te le prête jusqu’au dimanche 14 octobre.

au comptoir des mots, sur place, par téléphone ou par mail.

Places limités à 12 personnes.

a l'art de surprendre. Après “Le poids du cœur”, (2016), thriller futuriste, elle offre cette fois au lecteur, une histoire plutôt réaliste, à la fois caustique et intense, jamais morne, empreinte de situations inattendues,  un brin farfelues mais convaincantes et rythmées.

Avec une lucidité parfois cruelle mais touchante, une habile proximité,  elle met en scène une femme rayonnante, active et élégante, jusqu’alors désirable, aux prises avec le temps qui passe et la vieillesse, laquelle progressivement et de manière irréversible, lui ravit sa grâce et son charme séducteur.

“Elle avait atteint l’âge où sa biographie était irréversible. Elle ne pouvait plus être autrement, elle ne pouvait plus faire autre chose de sa vie”.

Soledad a soixante ans. Commissaire d’exposition à la Bibliothèque Nationale de Madrid, elle n’est ni mère ni mariée et vit très difficilement l’abandon de son amant, reparti vivre avec son épouse plus jeune, enceinte de surcroît. Au-delà de la séparation, douloureuse et blessante, elle est confrontée à elle-même, à ce corps qui s’abîme sans possibilité d’inverser le processus en marche.

“Le corps était une chose terrible, en effet. La vieillesse et la détérioration s’y tapissaient insidieusement et l’intéressé était souvent le dernier à l’apprendre.”

Furieuse et peu disposée à se résigner, prête à tout pour essuyer cette humiliation et faire naître la jalousie de l’homme “fourbe”, elle décide d’engager un gigolo de trente ans le temps d’une soirée où le couple reformé sera présent également. Mais tout ne se passe pas exactement comme cela était prévu et Soledad, se révèle alors sans fard, à la fois plus troublante et fragile qu’elle ne le laisse paraître, mais aussi plus cynique et fascinante, drôle et pathétique. Aussi attachante qu’irritante.

A travers Soledad la rebelle, la combattante éperdue d’une vie que le passage du temps éprouve malgré toutes les armes employées (des crèmes aux médicaments, en passant par les vêtements et autres subterfuges), Rosa Montero évoque avec une précision désarmante, une résonance subtile, l’angoisse de devenir vieux.

“Ce corps mutant qui tout à coup se plissait, se ramollissait, se crevassait, s’affaissait, se déformait.”

De ce corps qui fait honte, que l’on n’ose plus montrer, de ce désir qu’il faudrait alors contraindre, réfréner, alors que le besoin d’aimer, l’envie de sexe existent encore, de cette impossibilité pour Soledad à s’intégrer dans son âge (au regard de la société), l’auteure n’évite rien, à la fois rude et libre.

De la mort qui approche, de la folie souterraine, des failles et des souffrances de l’enfance, des regrets, du vide de l’existence, de l’angoisse, elle se saisit de tout, sans s’attarder forcément mais son regard est implacable et vif.  

Une écriture sans tabou dont l’humour allège la noirceur. Incisive mais joyeuse, réellement stimulante.

“C’était tellement banal qu’elle soit là à embellir son cas avec des références cultivées”.

De plus, en associant au récit de Soledad, les vies maudites de certains écrivains (de W. Burroughs, P.K. Dick aux frères Mann en passant M. Twain ou G. de Maupassant)  qui constitueront l’exposition à laquelle le personnage travaille, Rosa Montero apporte au roman une curiosité supplémentaire assez passionnante, exaltante et confirme la place vitale de l’Art. Quant à la description du milieu artistique et mondain madrilène, elle a la couleur de l’expérience vécue.

Agréable et féroce,  très contemporain, voici un roman à l’équilibre parfait (avec le concours de Myriam Chirousse, la traductrice).

Rencontres / Débats - Jeudi 22 novembre 2012 à 19h30 - A la librairie

Filliozat à la librairie Millepages pour une rencontre aux petits oignons autour de son dernier livre : Bien dans sa cuisine Quand la préparation d’un repas devient une aventure intérieure