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Reinaldo Arenas

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Littérature étrangère

Le monde hallucinant

" Cher Servando Je t'ai découvert, défini en une seule phrase par une détestable histoire de la littérature mexicaine, comme étant " ce religieux qui avait parcouru toute l'Europe à pied et auquel étaient arrivées des aventures invraisemblables " [...]. Seuls tes Mémoires, écrits entre la menace du bûcher et celle des souris affairées et voraces, entre les coups de canon de la flotte royale anglaise et les tintements de sonnailles des mulets des paysages espagnols, à jamais intolérables, entre la désolation et l'exaltation, entre une fureur justifiée et un optimisme injustifié, entre la tristesse et l'ironie consolatrice, entre la rébellion et l'exil, seuls tes mémoires sont entrés dans ce livre, non comme des citations d'un texte étranger, mais en tant que partie intégrante et fondamentale, ce qui me dispense d'insister sur le fait qu'ils t'appartiennent, car ils ne t'appartiennent pas en vérité, car ils sont finalement, comme tout ce qui est grandiose et grotesque, les choses du temps, du temps brutal et intolérable qui va sonner ces jours-ci l'heure de tes deux cents ans. Dans ce mien (et tien) roman, tu n'apparaîtras pas en homme sans tache [...], ni en héros irréprochable [...]. Tu es ici, cher Servando, tel qu'en toi-même, une des personnalités les plus importantes (quoique hélas trop méconnue) de l'histoire littéraire et politique des Amériques. Un type formidable. Et cela suffit à quelques-uns pour considérer que ce livre est digne de censure. "

11/2002

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Littérature Espagnole

Le Portier. Suivi de Fin d'un conte

Réédition du dernier roman de Reinaldo Arenas, augmenté d'une préface de Leonardo Padura.

11/2021

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Littérature étrangère

Lettres à Margarita et Jorge Camacho (1967-1990)

Du 1er. décembre 1967 au 2 décembre 1990 - et donc cinq jours avant de se donner la mort à New York Reinaldo Arenas écrit à Margarita et Jorge Camacho. Pendant près d'un quart de siècle, les Camacho auront été, au-delà du constant soutien financier, des amis soucieux d'alléger les souffrances de l'écrivain, d'inestimables ambassadeurs travaillant sans relâche à la reconnaissance de son oeuvre, et une fenêtre perpétuellement ouverte sur le monde quand il passait des geôles castristes à l'exil intérieur.

01/2009

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Compositeurs

Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn (1874-1947) est longtemps demeuré attaché à la seule figure d'un musicien mondain, compositeur précoce fêté dès son enfance dans les salons parisiens. La postérité de ce spirituel et distingué Vénézuélien d'origine juive allemande, affectionné et admiré de Massenet et d'Alphonse Daudet, ne semblait pouvoir dépasser son affinité première avec la poésie de Verlaine, sa relation amoureuse avec Marcel Proust et sa fervente amitié pour Sarah Bernhardt. Incarnation immuable de la Belle Epoque, il était rivé à quelques mélodies à succès et une opérette célèbre, Ciboulette, qui l'érigeait en nouvel André Messager. Aujourd'hui pourtant, la musique de Reynaldo Hahn séduit une nouvelle génération d'interprètes et sa stature est reconsidérée, notamment en ce qui se rapporte à ses échanges intellectuels et esthétiques avec Proust. Cette biographie se propose, en revenant aux sources - dont son journal inédit - et en ne s'aliénant pas aux clichés, de retrouver l'artiste sous le personnage. Autrement dit le créateur d'une oeuvre multiple, riche de bien d'autres poèmes vocaux et ouvrages lyriques que ceux toujours entendus, où le ballet côtoie l'oratorio et le quatuor à cordes. Certaines oeuvres, comme Sagesse ou La Corsaire, sont étudiées ici pour la première fois. On découvrira également un interprète d'exception et un homme de lettres accompli, chanteur-né, chef d'orchestre et directeur musical de grande envergure, critique musical influent et alerte conférencier. Restait à faire apparaître sous le plastron du contempteur brillant d'une modernité de commande, acteur incontournable de la vie musicale de l'entre-deux-guerres et parangon incontesté de l'esprit français le plus piquant, un être voué à l'art s'exprimant par nécessité intérieure. Fidèle à une conception non progressiste de la beauté et meurtri face à une époque d'intenses mutations qui ne lui correspondait pas, Reynaldo Hahn s'est voulu à la fois un éclectique et un classique

05/2021

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Science-fiction

ArenA

Le jeu : Deux cantons, 20 candidats ; Le but : Eliminer physiquement l'équipe adverse ; Les règles : Aucune, tous les coups sont permis ; 1945 : Quelques mois après la fin de de la seconde guerre mondiale, les pays touchés pansent leurs plaies et essayent de prendre un nouveau départ. La suisse, petit pays épargné par la guerre du fait de sa neutralité devient, quant à elle, sujette à d'incessants conflits internes. En effet, possédant quatre régions culturelles et autant de langues, les différentes populations se méfient rapidement de leurs voisins, s'accusant mutuellement à tort ou à raison, d'avoir collaboré avec des responsables nazis ou fascistes. En 1946, les plus hauts dignitaires des puissances mondiales se réunissent et décident que chaque année, un jeu mortel sera organisé dans lequel s'affronteront des Candidats de différents cantons du pays, ceci pour punir le peuple suisse qui a préféré s'entredéchirer au lieu de maintenir la paix. 2016 : Le canton de Neuchâtel est choisi pour participer au jeu annuel. Parmi les Candidats, un jeune homme, Chris Sartoris, est guidé par la vengeance. Il sera aidé dans sa tâche par une jeune femme au passé trouble, mais pour parvenir à ses fins, il devra d'abord triompher de ses adversaires, les terribles zurichois qui n'ont jamais connu la défaite.

02/2021

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Littérature française

Lettres à Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn a été sans doute un des êtres que Marcel Proust a le plus aimés. Proust avait vingt-deux ans lorsqu'il le rencontra pour la première fois, au printemps de 1894. De cette première entrevue devait sortir une amitié à la fois profonde et délicate. Ces cent quatre-vingt-quinze lettres en témoignent. La première date de 1894 ; la dernière de 1915. L'intérêt d'une telle correspondance est exceptionnel : elle nous fait connaître un Proust intime, charmant au sens le plus fort du terme, souvent cocasse, quelquefois grave, toujours merveilleusement sensible. Chose curieuse et bien digne d'être notée : les dernières lettres ne sont ni plus ni moins gracieuses et chatoyantes que les premières. Celles-ci datent de l'époque où Proust crayonnait ses nouvelles les moins réussies, celles-là de l'époque où il écrit A la recherche du temps perdu : il a déjà publié Swann, il a acquis sa personnalité, il travaille à une oeuvre dont il mesure parfaitement l'importance. Et cet énorme progrès, ses lettres à son meilleur ami ne le font même pas soupçonner. On a reproduit dans cette édition les dessins dont Proust, pour Reynaldo Hahn, et pour lui seul, parsemait ses lettres.

04/1956

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