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Rainer Werner Fassbinder

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Poches Littérature internation

Berlin Alexanderplatz. Histoire de Franz Biberkopf suivi d'un texte de Rainer Werner Fassbinder

Franz Biberkopf sort de prison, où il purgeait une lourde peine pour avoir tué sa femme. Il est fermement décidé à mener désormais une vie honnête. Mais dès la rencontre avec Reinhold, souteneur et petite frappe sans scrupule, ce voeu pieux semble impossible à tenir. Mêlé à toutes sortes de trafics, Franz commence à en savoir trop sur Reinhold. Dès lors commence pour lui une lente et terrifiante descente aux enfers... Le roman d'Alfred Döblin, paru en 1929 à Berlin, est un monument unique de la littérature mondiale. Il capte les bruits de la ville, nous plonge dans la vie du petit peuple des prostituées et des malfrats, nous fait sentir les fracas d'une métropole qui broie ceux qui se perdent dans sa nuit. Grâce à cette nouvelle traduction, Berlin Alexanderplatz retrouve enfin toute sa violence, sa richesse et son urgence. Une redécouverte majeure.

07/2010

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Théâtre - Pièces

Huit heures ne font pas un jour. Une série familiale

Huit heures ne font pas un jour forme ce que l'on appelle aujourd'hui une "mini-série" en cinq épisodes, diffusée à la télévision d'octobre 1972 à mars 1973 sur la première chaîne allemande, ainsi que trois épisodes supplémentaires non réalisés. Cette mini-série décrit la vie quotidienne d'une famille de la classe ouvrière à Cologne en Allemagne de l'Ouest, entre utopie prolétaire post "30 Glorieuses" et anticonformisme culturel des années 1970. Au fil des épisodes se déploie une fresque familiale, emportée par le personnage de la grand-mère, Luise, l'aïeule indocile et entêtée, au franc-parler truculent et à l'impertinence malicieuse. Sans naturalisme feint ni goût prononcé pour la caricature sociale, Fassbinder y aborde les mécanismes d'oppression et l'aliénation par le travail à l'usine, lieu d'exercice de l'autorité des contremaîtres et des patrons, le désir d'émancipation par le travail chez les femmes, l'opportunisme insidieux de la presse, l'essor du consumérisme avec l'ouverture de l'Allemagne de l'Ouest au libéralisme occidental, ou des sujets plus tabous comme le désir amoureux des personnages âgées. Loin du documentaire social, c'est une démarche fictionnelle que privilégie Fassbinder, qui joue de manière délicieusement subversive avec les codes de la narration et de la représentation télévisuelle. Dans une démarche totalement novatrice et visionnaire comparable à celle des romanciers réalistes et naturalistes du 19e siècle, le réalisateur s'attache ici à la représentation d'un monde social, celui de l'usine et du milieu du prolétariat ouvrier, qui n'était traditionnellement pas "montré" dans les fictions télévisées réservées à des milieux plus favorisés.

09/2021

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Théâtre

Le Bouc ; Les Larmes amères de Petra von Kant ; Liberté à Brême

Le Bouc : Jorgos, ce "Grec de Grèce ", nouvellement arrivé dans une bourgade bavaroise, suscite autant le mépris racial que les fantasmes sexuels. Faite d'une série de séquences brèves, la pièce est le patient tissage d'un réseau associatif de mots et de phrases, rhétorique quotidienne dans et par laquelle s'annonce le meurtre rituel de " l'autre ". Les Larmes amères de Petra von Kant : Modéliste réputée, Petra von Kant tisse autour d'une jeune femme qu'elle emploie comme mannequin un rêve d'amour sans homme ni barrière de classe. Au réveil, tout un univers artistique fabriqué s'effondre, mais non Petra, en qui l'auteur voit une sorte d'héroïne de la sentimentalité, en quête de la vie. Liberté à Brême : Madame Gottfried, née Timm, veuve Miltenberger (Geesche dans la pièce), fut décapitée publiquement le 21 avril 1831 à Brême pour avoir empoisonné à l'arsenic quinze personnes de son entourage. De ce fait divers qui en son temps défraya la chronique, Fassbinder tire une tragédie agressivement naïve de la vie bourgeoise. Geesche surgit du personnage historique comme une combattante spontanée de la lutte des femmes. Sa douce et sainte violence libère aussi bien les oppresseurs que les opprimés. Rien ici d'un message suggéré ; tout affleure, se montre, se dit, se joue.

01/2012

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Théâtre

Tous les autres s'appellent Ali ; Le Droit du plus fort ; Maman Küsters s'en va au ciel

"Je ne jette pas des bombes, je fais des films", disait Fassbinder. Dans Tous les autres s'appellent Ali, Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, rencontre Ali, jeune immigré, dans un café. Leur romance scandalise l'Allemagne des années soixante-dix. Comment cette relation résistera-t-elle à l'intolérance et aux préjugés sociaux ? Dans Le Droit du plus fort, Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne une importante somme d'argent au loto. Il s'entiche d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe, qui tente de lui inculquer les bonnes manières tout en le pillant. La même manipulation doublée d'un conflit de classes est à l'oeuvre dans Maman Küsters s'en va au ciel. La presse à scandale harcèle la veuve d'un ouvrier d'une usine chimique, qui s'est donné la mort après avoir tué son patron. Pression médiatique et récupération politique s'entremêlent avec brio dans ce drame. Rainer Werner Fassbinder est le réalisateur allemand le plus éminent et controversé d'après-guerre. Dès 1968, il fonde la troupe l'Antithéâtre, pour laquelle il écrit et met en scène ses pièces. Passant sans distinction du théâtre au cinéma, il est aussi producteur et scénariste. Cinéaste iconoclaste et visionnaire, il interroge nos libertés, l'aliénation propre aux conflits de classe et la résurgence de la terreur. Jusqu'à sa mort en 1982, à l'âge de 37 ans, il aura réalisé plus de 40 films pour le cinéma et la télévision, des oeuvres qui dérangent et fascinent encore aujourd'hui. Son théâtre et ses essais sont publiés à L'Arche.

01/2019

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Cinéma

Trafic N° 110, été 2019

Sylvie Pierre Ulmann, L'affect et le temps. Fabienne Costa, Forces d'inertie. Dimitri Martin Genaudeau, Filmer le monde qui vient. Naruna Kaplan de Macedo, Depuis Mediapart, récit. Nathalie Delbard, Tordre le cou à l'éloquence. Pierre Jailloux, David Robert Mitchell, détournements de fonds Sylvia Acierno, Chantal Akerman : moi et ma mère. Gabriel Franck, S'il vous plaît. Pierre Eugène, Psychopathologie de Rainer Werner Fassbinder. Alexander Kluge, Neuf histoires pour Rainer Werner Fassbinder. Hervé Gauville, L'arche de Noé, 7. Jonas Mekas, Edouard de Laurot et moi Nicole Brenez, Edouard de Laurot, que faire après la libération ? Edouard de Laurot, Dramaturgie Jacques Kermabon, Deux films siamois en Saintonge. Bernard Eisenschitz, "Journal d'un instituteur" de Vittorio De Seta. Jean-Michel Frodon - Benoît Jacquot, Aller-retour.

06/2019

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Littérature Allemande

L'anarchie de l'imagination. Entretiens et interviews

Pendant toute sa vie, Fassbinder a donné un grand nombre d'interviews, réfléchissant ainsi sa pratique du cinéma. Ce volume regroupe quelques entretiens et essais de sa plume, où il donne à penser le métier de réalisateur, l'engagement de l'artiste, les liens entre l'art et la politique. Si ses films constituaient un journal personnel de l'artiste, les interviews en sont le commentaire. Des propos libres et vivifiants sur le monde contemporain, les rapports entre le cinéma et la réalité, la jungle des commissions, le métier de cinéaste à Hollywood et en Allemagne, mais aussi l'amour et le travail, la violence au coeur des relations sociales et dans la sphère privée

09/2021

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