Le jury du Prix Virilo (sous-titré : « Un poil dans la main, un livre dans l'autre »), est composé d'une dizaine d'amateurs de littérature sans connexion aucune avec le milieu à proprement parler. Il est mixte, mais tous ses membres doivent voter en homme et porter la moustache. Et voici encore quelques-unes de ses spécificités… :
« Quelle légitimité avons-nous ? Aucune, hors de notre passion et du nom de notre prix, qui est cocasse, ce qui est déjà pas mal. Nous n'entretenons par ailleurs aucun commerce avec les maisons d'édition. Pas de cadeaux, juste de l'honnêteté et une grande liberté de jugement. Et nous achetons nos livres. »
Intervenant en contrepoint du Prix Femina, le Prix Virilo avait été remis, l'année dernière, à Emmanuel Dongala, pour Photo de groupe au bord du Fleuve (Actes Sud).
Voici donc les finalistes pour l'édition 2011
- Ce que j'appelle oubli, de Laurent Mauvignier (Éditions de Minuit)
- Dino Egger, d'Éric Chevillard (Éditions de Minuit)
- Du domaine des murmures, de Carole Martinez (Gallimard)
- L'art français de la guerre, d'Alexis Jenni (Gallimard)
- Le Turquetto, de Metin Arditi (Actes Sud)
- Limonov, d'Emmanuel Carrère (P.O.L.)
- Nestor rend les armes, de Clara Dupond-Monod (Éditions Sabine-Wespieser)
- Pièce rapportée, d'Hélène Lenoir (Éditions de Minuit)
- Tous les trois, de Gaël Brunet (Éditions du Rouergue)
- Un certain mois d'avril à Adana, de Daniel Arsand (Flammarion)
Pour le Prix trop Virilo 2011 :
- La balance des blancs, de Jacques Henric (Seuil)
- Ces Messieurs-dames de la famille, de J-P. Coffe (Plon)
- Le système Victoria, d'Eric Reinhardt (Seuil)
- Les découvertes, d'Éric Laurrent (Éditions de Minuit)
- Mimi, de Sébastien Marnier (Fayard)
- Mathilda, de Valéry Giscard d'Estaing (Xo)
- L'homme qui frappait les femmes, d'Aymeric Patricot (Léo Scheer)