Quand on n'a que l'humour...

Parlons d’amour. Et de cul. Et d’amour dans le cul. De sodomie, pourquoi pas : de ceux qui tentent, de celles qui n’aiment pas, mais alors pas du tout. Parlons de tendresse, de calins, de mots parfois tendres. De cet instant de grâce post coït. Ou de pourquoi il arrive qu’il faille quitter un homme à cause d’un chat.

Pour sa quatrième aventure éditoriale, Antoine Chereau voulait parler d’amour. Car rien ne compte finalement plus que ce bel et noble élan qui pousse deux personnes l’une vers l’autre, d’abord à se rouler des galoches, avant de finir par se rouler les pouces en attendant que ça passe. Ah, l’amour...

Alésia, la bataille qui mit fin aux problématiques d'urbanisme des Gaulois, accueille également le MuseoParc. Et jusqu'au 30 novembre, ce dernier ouvre une grande exposition autour d'Astérix. La création d'Albert Uderzo et René Goscinny a fait le tour du monde, et s'installe donc, pour un parcours à travers l'histoire. Depuis la Côte-d'Or, Uderzo se souvient des premiers temps.

« Il est temps que le culte républicain sacrifie à l’humour, lui qui s’est tant sacrifié pour [la République] ! » Le message ne manque pas de provocation, et fait d’ailleurs écho à l’idée que Verlaine et Rimbaud puissent de concert franchir les portes du Panthéon. Mais qui pour les suivre ? La rédaction tout entière d’Hara Kiri, ni plus ni moins.

Il nous est revenu bronzé comme un dieu grec, son torse d’airain puissant et musclé, sa chevelure étincelante balayée par le vent... Dans une main, une plume de phœnix immortel, dans l’autre un sablier pour surveiller la cuisson des œufs à la coque... Enfin, Maître Chereau était là : la rentrée pouvait commencer, nous étions sauvés.

Cet été, définitivement, la mythologie et l’Antiquité rivalisent avec la Coupe du Monde. La seconde s’achèvera ce week-end avec la grande finale. Les premières auront encore de bien beaux jours devant elles. Il suffit de passer l’été avec Homère, à l’invitation de Sylvain Tesson, pour s’en rendre compte.

Qu’ils sont rares et enchanteurs les romans qui parviennent à créer leurs mondes propres, à faire entendre leur musique personnelle ! Loin des modes des biopics, loin des produits culturels qui s’approprient des personnalités et des faits divers avec un opportunisme assez détestable pour en confectionner des simili-fictions romanesques (faute d’imaginaire suffisant), des auteures roumaines ont pu, ces dernières années, donner de nouvelles couleurs au genre.

BONNES FEUILLES - Shawn se sent perdu au sein de sa famille extraordinaire : une mère qui était choriste pour Madonna, un père homme d'affaires prospère, et une sœur aînée styliste de mode. Il rêve de célébrité, mais il ne possède ni talent exceptionnel ni passion ardente. 

Ce soir, c’est le Grand Soir : chaussures flambantes et neuves, lunettes nettoyées à l’eau de source, veste élégante et sourire travaillé deux cents fois devant le miroir. Ce soir, c’est rencontre en librairie, et dédicace. Faites chauffer la table !

Pour mettre un peu de joie et d’allégresse dans la rentrée littéraire, Antoine Chereau croque l’édition, à pleines dents. Chaque semaine, l’auteur de Du moment qu’on s’aime fera un petit clin d’œil dans les colonnes de ActuaLitté. L’industrie du livre, ses petits travers et ses grands moments de solitude subissent l’humeur de Chereau.

RentréeLittéraire23 - Suite au triomphe de ses Mémoires, Woody Allen nous offre un nouveau recueil de nouvelles hilarantes. 

Jeune entrepreneur et écrivain parisien âgé de 35 ans, Nicolas Garreau est devenu expert dans la collecte des bourdes des célébrités. Sur la dernière décennie, il s'est attaqué successivement à notre Johnny national, à l'animateur à succès Nikos Aliagas, à Ségolène Royal et plus récemment au footballeur Franck Ribéry.

dico des mots qui n'existent pas(et qu'on utilise quand même),

Étienne Moulron porte depuis un bon moment ce projet d’une Maison de l'Humour de la francophonie à la campagne. Deux parrains d’honneur se sont déjà joints à la fête : Pierre Richard et Dany Boon. Maintenant, ne reste qu’à la financer et l’ouvrir, ainsi qu'il l'explique dans ce texte.

Le salon Livre Paris a ouvert ses portes au public à 10 h étincelantes, sous un soleil discret, mais qui réchauffait le cœur de chacun. Après l’innnnnnterminable visite d’inauguration du président Macron — à qui les organisateurs ont hésité à laisser les clefs pour qu’il éteigne — vient enfin le temps des livres, des auteurs et des belles rencontres.

Ce petit ouvrage est un pur bonheur d'humour et de fantaisieJack Trevor STORY

L’association « La Maison de l’Humour » ouvrira le 16 août prochain à Cluny le « Centre d’Information, de Documentation et de Recherches sur l’Humour Michel Froidevaux ». Ce dernier, docteur en sciences politiques, collectionneur de bizarreries, créateur de la galerie HumuS et de sa librairie attenante avait légué, avant son décès en 2020, sa riche et importante bibliothèque de 2000 livres d’humour. 

BONNE FEUILLES — Parfois, il faut vingt années pour surmonter les erreurs que l'on a faites à dix-sept ans.

« Oyez, oyez, bon peuple et braves genz ! Messire Simon de Thuillières fait appel à vous pour que son sien codex, recueil d’enluminures, devienne réalité et puisse enfin être vostre ! » Ne vous y trompez pas : Simon de Thuillières n’est pas un enlumineur du XVe siècle exhumé des archives : ce joyeux drille s’amuse en revanche à revisiter la pop culture façon manuscrits anciens. Délectable.

Les créateurs s'y résolvent : la lutte contre le piratage, c'est peine perdue. Et si d'un côté, les éditeurs peuvent toujours recourir à des sociétés de surveillance, les résultats sont toujours les mêmes : on tranche la tête de l'hydre de Lerne et quinze autres repoussent. 

Avec les 48H BD, huit éditeurs français tentent le grand jeu pour séduire le lecteur, avec une opération inspirée d'une institution outre-Atlantique : pendant 2 jours, 100.000 albums répartis entre 8 titres seront distribués via le réseau de librairies. Et pour ces derniers, la participation n'est soumise qu'à une inscription sur le site mis en place pour l'occasion.

Quel concept mystérieux que celui de l’âge de raison ! Que l’on ait six ans, comme Georges, le personnage ou que l’on soit plus âgé, voire même adulte, cette période dite de latence, de mise à distance des choses, d’affirmation de soi, interroge, inquiète pour peu qu’on s’y intéresse sérieusement.

Quand on n'a rien à faire de ses vacances et un Kindle...

Lire pour s’évader, lire pour partager, lire pour découvrir... mais avant tout, lire pour enrichir les auteures et auteurs, qui depuis leurs résidences somptueuses sur la côte amalfitaine, observent les foules avec satisfaction. Mais détrompez-vous, ce n’est pas parce que l’on a une piscine dans sa villa de Positano, que l’on a changé...

Maxime Chattam sortira en mai 2016 chez Albin Michel Le Coma des Mortels, son 1er roman jamais publié. L’auteur s’est confié au micro de Steven Bellery, en dévoilant le titre de ce futur roman attendu pour mai prochain, un thriller à l’humour noir.

Le livre Ta Deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, de Raphaëlle Giordano, grand succès des éditions Eyrolles dans la catégorie feel-good books, sera bientôt adapté au cinéma. Les droits ont été achetés par Yann Zenou et Laurent Zeitoun, producteurs de La Vache, de L’Arnacœur ou encore Le Sens de la fête.

Allez, qu'il soit permis, pour clore cette journée de finir sur une note d'humour, et une pointe de réflexion. Pas bien poussée, parce que chacun la mènera de son côté où bon lui semblera, mais tout de même. En ces périodes de classifications des goûts, des humeurs, au travers des champs de données que le web offre, avec la contribution volontaire des internautes, et parfois inconsciente, on retrouve parfois des évidences simples.

C’est un ensemble d'instants solitaires par essence : seul devant son écran, sa page à noircir, seul face à la relecture, seul, définitivement seul. Auteur, un métier – si, si – de solitude, fondamentale. 

Jusqu’au 8 février prochain, les visiteurs de Beaubourg seront immergés dans le monde merveilleux de Claire Bretécher. La dessinatrice qui a créé Agrippine et toute une génération de personnages dans les années 70 est mise à l’honneur. 

Quoi de plus admirable qu’un parent qui vient en aide à son enfant pour un devoir de classe ? Sauf qu’en l’occurrence, l’aide parentale a abouti à ce que l’élève obtienne un C +, soit tout juste moyen. Terrible, surtout que le devoir porte sur le livre... de son propre père.