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Premières loges : L'Avant-scène opéra

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Le fantôme de l'opéra

Extrait : «Ce soir-là, qui était celui où MM Debienne et Poligny, les directeurs démissionnaires de l'Opéra, donnaient leur dernière soirée de gala, à l'occasion de leur départ, la loge de la Sorelli, un des premiers sujets de la danse, était subitement envahie par une demi-douzaine de ces demoiselles du corps de ballet qui remontaient de scène après avoir «dansé» Polyeucte.

12/2014

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Le fantôme de l'opéra

Impression en «gros caractères». Extrait : «Ce soir-là, qui était celui où M Debienne et Poligny, les directeurs démissionnaires de l'Opéra, donnaient leur dernière soirée de gala, à l'occasion de leur départ, la loge de la Sorelli, un des premiers sujets de la danse, était subitement envahie par une demi-douzaine de ces demoiselles du corps de ballet qui remontaient de scène après avoir «dansé» Polyeucte.»

12/2014

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Double-blanc

L'ancien Opéra, incendié il y a quinze ans, n'avait ni façade imposante, ni escalier monumental, mais les vieux abonnés le regrettent. On y voyait moins d'étrangers et l'acoustique y était meilleure. On y donnait aussi des bals masqués plus amusants que ceux d'à présent. Le carnaval de 1870 fut joyeux et la nuit du samedi gras de l'année terrible, la salle de la rue Le Peletier regorgeait de monde. On s'écrasait dans les couloirs, on s'étouffait au foyer et les loges étaient bondées. Aux premières, à droite, il y en avait une où on menait grand bruit. Les jeunes qui l'occupaient étaient montés à un formidable diapason de gaieté, et ce nid de viveurs élégants attirait les chercheuses d'aventures, comme la lumière attire les chauves- souris. A tout instant, s'ouvrait et se refermait la porte qui donnait sur le fameux corridor, si magistralement mis en scène par les frères de Goncourt, au premier acte de Henriette Maréchal. C'était un incessant va-et-vient de dominos de toutes les couleurs. Quelques loups de dentelle abritaient peut-être de vraies mondaines en rupture de salons du high-life, mais la plupart cachaient mal des visages de demoiselles trop connues, et ces messieurs n'étaient pas venus au bal pour se faire intriguer, comme on disait jadis. En ce temps-là, il n'y avait déjà plus que les collégiens et les provinciaux pour jouer à ce jeu démodé.

02/2023

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Double-blanc

L'ancien Opéra, incendié il y a quinze ans, n'avait ni façade imposante, ni escalier monumental, mais les vieux abonnés le regrettent. On y voyait moins d'étrangers et l'acoustique y était meilleure. On y donnait aussi des bals masqués plus amusants que ceux d'à présent. Le carnaval de 1870 fut joyeux et la nuit du samedi gras de l'année terrible, la salle de la rue Le Peletier regorgeait de monde. On s'écrasait dans les couloirs, on s'étouffait au foyer et les loges étaient bondées. Aux premières, à droite, il y en avait une où on menait grand bruit. Les jeunes qui l'occupaient étaient montés à un formidable diapason de gaieté, et ce nid de viveurs élégants attirait les chercheuses d'aventures, comme la lumière attire les chauves- souris. A tout instant, s'ouvrait et se refermait la porte qui donnait sur le fameux corridor, si magistralement mis en scène par les frères de Goncourt, au premier acte de Henriette Maréchal. C'était un incessant va-et-vient de dominos de toutes les couleurs. Quelques loups de dentelle abritaient peut-être de vraies mondaines en rupture de salons du high-life, mais la plupart cachaient mal des visages de demoiselles trop connues, et ces messieurs n'étaient pas venus au bal pour se faire intriguer, comme on disait jadis. En ce temps-là, il n'y avait déjà plus que les collégiens et les provinciaux pour jouer à ce jeu démodé.

02/2023

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Tamino et Pamina, les fiancés des Buttes-Chaumont

Un ouvrage initiatique grand public inspiré de "La Flûte enchantée" de Mozart et Emanuel Schikaneder, dans le Paris cosmopolite d'aujourd'hui. Dans l'opéra, deux actes relatent l'histoire de l'initiation du jeune prince Tamino et de la jeune princesse Pamina. Accompagnés de l'oiseleur Papageno, ils vont traverser des épreuves symboliques, références à peine cachées au rituel d'initiation des loges maçonniques de l'époque. Après un coup de théâtre, des rencontres mystérieuses, des rêves et des sortilèges, vient la scène finale où Pamina et Tamino sont initiés fille et fils du Soleil, Chevaliers de l'esprit et de la lumière. Dans cet ouvrage original, Tamino est chanteur de rap, Papageno vend des canards laqués avenue de Choisy et la Reine de la Nuit hante les tunnels du métro parisien. Sa fille Pamina est séquestrée quelque part entre les Buttes-Chaumont et le palais des Mirages du Musée Grévin. Les trois sont animés par l'envie de donner un sens à leur vie et ensemble, ils vont affronter les épreuves pour devenir les adeptes de la Lumière, sous la direction de Sarastro. L'histoire est racontée par Salomon, le chat de la concierge de la rue des Trois-Frères où habite le jeune Julien, et par Julien, à travers un dialogue qui interpelle. Le chat vient d'Egypte. Il est très vieux et surtout, il est très bavard. Peut-être a-t-il assisté à la première de la Flûte enchantée qui a eu lieu à Vienne le 30 septembre 1791. Cette histoire est fidèle au livret de la Flûte enchantée et aux messages que contient l'opéra envers les initiés, cet ouvrage étant grand public. Comme le texte de Schikaneder, l'auteur décoche nombre de clins d'oeil aux rituels maçonniques, pratiqués aujourd'hui. L'histoire retrace le mythe universel de la quête de sens, sujet totalement d'actualité dans notre société où bien des personnes sont en recherche.

07/2023

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