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Ousmane Djiguemde

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Principes généraux de la dissertation - Guide méthodologique

Au niveau de l'expression, la dissertation s'affirme comme une discipline instrumentale d'évaluation dont se servent toutes les autres matières. Malgré l'ancienneté, cette méthode d'évaluation est toujours redoutée par les apprenants, du fait de son caractère trop rigide et l'absence d'instruments d'appréciation claire, qui ont fini par la faire passer pour une discipline aléatoire. Dans cet ouvrage, nous avons tenté, avec le peu de ressources intellectuelles dont nous disposons, de dresser les principes fondamentaux qui peuvent guider une praxis et une évaluation consensuelles de la dissertation. Malgré les imperfections qui ne manqueraient pas de heurter les érudits du domaine, nous osons humblement espérer que cette contribution serait d'une quelconque utilité pour tous ceux qui éprouvent encore de la difficulté à affronter cette épreuve.

07/2019

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Redevabilité en management public - Investigation épistémologique au cœur d’une administration publi

Depuis la crise des subprimes, qui a occasionné la mobilisation de ressources publiques au profit des banques et établissements financiers, les peuples du monde ont découvert toute la relativité qui se cache derrière le concept d'intérêt général, dans la mesure où c'est l'argent public qui a servi à résoudre des questions privées. Ainsi, malgré les mesures prises pour éviter les dysfonctionnements des finances mondiales, l'écart entre riches et pauvres n'a fait que se creuser. La crise des gilets jaunes, qui a fait des émules dans certaines parties du monde, ainsi que l'augmentation de la fréquence et de la violence des manifestations de défiance de l'autorité des Etats, montre le niveau de méfiance entre l'état et le citoyen. Il montre également la place de choix que compte se donner les citoyens dans le contrôle de l'action publique. Encore faut-il maitriser les motifs de son indignation et les solutions pour l'apaisement du climat social, à travers le rétablissement de la confiance ! Cette confiance doit sa perte à l'absence ou à l'insuffisance de crédit dans le niveau et la qualité de redevabilité qu'il y a dans la gestion publique. C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à comprendre cette redevabilité, son rôle au coeur de la gouvernance publique, en tant que catalyseur de l'apaisement du climat social, propice au développement économique et social des Etats. Il s'agit d'explorer les voies et moyens pour restaurer la confiance entre l'état et le citoyen. Et cette investigation s'y est employée.

06/2019

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Faits de société

Genre : modernité, traditions et cultures. Les vrais enjeux de l’humain du vingt-et-unième siècle (Tome 1)

L'intérêt d'investiguer plus loin, sans limites de temps et d'espaces, ni même de savoirs pour comprendre la question du Genre, réside dans la volonté de connaître et comprendre les subtilités de la formation des inégalités humaines. Dans la mesure où la gestion des performances qui nous pousse à distinguer aussi les inégalités positives afin de les exploiter au summum de leurs capacités, ou les inégalités négatives, afin de les écarter au pire, ou de renforcer les moindres capacités qu'on peut en tirer pour exploitation, au mieux des cas, le paradigme des inégalités est involontairement piégé au carrefour d'une dynamique qui ne tardera à envahir l'univers du travail, des loisirs, et des familles. Dans ces conditions, il est important de prêter une attention accrue à la construction d'un concept qui s'impose chaque jour davantage à tous les niveaux et dans tous les milieux. C'est pourquoi poser la problématique des enjeux de l'humain comme curseur de cette construction, dans un contexte de force contestation du concept, en ayant pour repères les référents culturels et le besoin de modernité qui bousculent les idées reçues qui servent de traditions.

10/2022

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Economie

Business model d'un État en voie de développement - Les implications écono-miques d’une réforme de l

Le Burkina Faso a connu en 2014 un changement politique important. Ce changement a fait naître l'espoir d'une nouvelle gouvernance du pays. Ceci explique l'engouement que les citoyens ont manifesté dans la participation aux élections couplées présidentielle-législatives de novembre 2015. Le nouveau pouvoir a eu donc une période de grâce pour proposer une nouvelle politique crédible, réaliste et pertinente, afin de résoudre les préoccupations des citoyens burkinabè. Il se trouve que le projet de société du Président Roch Kaboré, à l'analyse, souffre d'une insuffisance de programmation qui s'est déteinte sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) du premier ministre Paul Kaba Thiéba. Ainsi, en lieu et place d'une nouvelle politique pertinente, on a assisté à une déclaration qui, au fil du temps, se révèle être faite de voeux pieux, que les citoyens découvrent. D'autre part, la relance économique qui était censée venir avec la mise en oeuvre de cette nouvelle politique, ne s'annonce toujours pas. En plus, les nouvelles autorités doivent faire face à des insuffisances de prise en charge du projet de société du Président élu par les agents publics. Cela est dû à la fois aux reliques de sa forte politisation de l'Administration publique et à la défiance entre les nouvelles autorités et cette dernière. En définitive, la fin de l'état de grâce, les difficultés de mise en place du Plan national de développement économique et social (PNDES), la faible pertinence de ses choix et de ses solutions économiques accréditent la thèse de l'impuissance du nouveau régime face à la crise. Or, il ne saurait y avoir de gestion efficace des affaires publiques, encore moins de relance économique, tant que les autorités politiques n'ont pas la maîtrise de l'Administration publique, à travers ses agents et de l'action administrative. Ce qui suppose que la clé d'une relance économique se trouve dans une réforme de qualité de l'Administration publique. Cette étude établit les axes d'une telle réforme et les implications réelles sur la croissance économique du pays et les conditions de son succès. Ce qui est mis en évidence, c'est le processus pour parvenir à une modélisation des matrices de gouvernance, en générale, et de la gouvernance économique, en particulier, comme facteur fort de développement du Burkina Faso.

05/2018

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Sciences politiques

Les dessous d'une impossible réconciliation nationale au Faso - L’envers d’un processus corrompu à l

L'analyse du cas burkinabè édifie sur le fait que la question de la réconciliation ne saurait se résoudre sur la base de l'implémentation de réussites de diptyque ou de triptyque importé d'ailleurs. D'abord, il a un fort lien avec les turpitudes du passé colonial que certaines populations ou certaines classes sociales n'ont pas encore effacé de leur mémoire. Dans l'espoir de pouvoir retrouver des privilèges passés ou reconquérir des espaces d'autonomie pour affirmer une identité authentique, que le colon leur a arrachée de force, ils semblent toujours nostalgiques de la valeur des cartes qui pourraient leur permettre de mettre fin à un mariage forcé où il n'existait en apparence nul atome crochu. Ensuite, la question de la réconciliation est à mettre en relief avec la gestion qui a été faite de l'alliance forcée imposée par le colon. Sur cet aspect, beaucoup de choses peuvent être dites. Mais, à l'analyse, il ressort que la longue période d'exception additionnée à celle du règne autocratique de Blaise Compaoré a réussi à masquer bien de choses que l'accroissement des libertés à partir de 2014 a mises en lumière. Enfin, ces prédispositions à la fracture et ces insuffisances ont connu une aggravation avec la gestion chaotique des affaires publiques qu'a connue le pays. Celle-ci a en effet créé des catégories de citoyens qui, pour ceux ayant eu la chance de ne pas être des victimes directes ou collatérales de la mauvaise distribution des services publics, se sont sentis délaissés par l'Etat au point de nourrir un sentiment de révolte contre lui. Une réconciliation à caractère national doit en tenir compte au risque de n'être que temporaire.

06/2018

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Sciences politiques

Responsabilité et ingouvernabilité de l'État africain. La problématique de la responsabilité au cœur de la construction d’un piège d’ingouvernabilité

Le Burkina Faso est à un tournant décisif de son histoire qui appel une connaissance profonde des questions de responsabilité, d'éthique et de bonne gouvernance intégrative, dans la mesure où elles faisaient partie, à la première Etude nationale prospective (ENP) 2025, des variables dont l'absence de qualité était susceptible de conduire au scénario catastrophe. Aujourd'hui, au moment du bilan de la mise en oeuvre de l'ENP 2025, il ressort en effet que la plupart des maux, dont souffre actuellement le pays, sont imputables à cela. Or, au moment où le besoin d'une orientation et d'un souffle nouveaux s'imposent dans l'espace public, la démarche intégrative que connaît le pays depuis 2022 est, à la fois, très problématique et infestée de voix et pratiques d'acteurs qui s'écartent de l'orthodoxie théorique de la participation à l'action publique, au point de faire glisser petit à petit le pays vers une situation d'ingouvernabilité. Voici tout ce qui donne de l'intérêt à l'étude du comportement de ces trois variables dans la gouvernance. Et c'est ce que ce travail a tenté modestement de faire.

07/2023

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