Où est Charlie ? La collection fantastique

débarque à Paris! en plein centre de Paris, même. Sur les Champs-Elysées pour être exact!

D'aujourd'hui jeudi 25 et jusqu'à dimanche 28, c'est la promesse des mondes de l'imaginaire sous toutes ses formes qui vous est annoncé. Jeux, Mode, Cosplay, divers artistes et bien entendu quelques éditeurs de littérature del'imaginaire dont :

Hachette
Blackmoon
Matagot
Alzabane Editions
Karibencyla
Farence Corp Editions
Lokomodo
Asgard
Midgard

Parmi les auteurs que vous pourrez rencontrer ce samedi et dimanche : Fabrice Colin, Jean-Luc Marcastel, Lauren Olivier, Madeleine Féret, et plusieurs autres...

L'entrée sera vendue sur réservation par le système de billeterie FNAC, à prix préférentiel, ousur place (à 5 € pour une journée et 10 € pour la durée du salon).

L'entrée se fait au niveau du Métro Champs-Elysées Clemenceau.

Les personnes costumées rentrent gratuitement.

N'hésitez pas !

Fred Ricou

Oui, le lien avec la littérature jeunesse et adolescente est assez limité mais il faut saluer l'initiative de la mairie d'Angers d'avoir permis au célébrissime illustrateur anglais de décorer la nouvelle maternité du nouveau CHU.

Quentin Blake est extrêmement connu pour les illustrations des romans de Roald Dahl: Mathilda, James et la pèche géante, Charlie et la chocolaterie mais aussi en tant que auteur / illustrateur de ses propres créations comme son prochain petit roman pour les jeunes lecteurs, Le Violon d'Yvon (Éditions Gallimard jeunesse), qui devrait paraître le 27 octobre…

Tout ça pour dire que l'on accueille cette idée avec grand plaisir et que les futures mamans accoucheront peut-être un peu moins douloureusement sous plus d'une cinquantaine de dessins de Quentin Blake qui, selon le maire d'Angers, «respirent la liberté, la détente et l'optimisme…»

Vous aviez prévu d’inviter des amis à dîner, mais voilà que vos onze convives se décommandent subitement. N’est-ce pas… fantastique ? Troquez donc ces détestables lâcheurs contre Maupassant, Colette, Verne, ou encore Baudelaire, Poe, Bloch ou Matheson.

Une tablée rêvée d’hôtes de marque, non ? Ajoutez Greiner, Rodenbach, Apolllinaire et Nerval et l’on parierait gros que chacun aura bien une petite histoire ensorcelée, démoniaque ou maléfique à conter.

Ils s’entretiendront d’enfants monstrueux qui châtient leurs parents… Ou de Satan, beau joueur – il s’empare de votre âme, certes, mais vous offre le pouvoir de chasser l’ennui… Si vous tendez l’oreille, un autre vous racontera les morts qui s’arrachent de leur tombeau pour un peu d’humour, de cimetière, évidemment.

Cette nouvelle fournée de onze textes, toujours sous le regard bienveillant de Barbara Sadoul, contient ainsi des nouvelles (connues ou moins, c’est selon) que l’on a rangée précautionneusement dans quatre thèmes.

Dualité intégre Lui ? de Maupassant, Le patit chat noir de Colette, et Frritt-Flac de Verne. Enfants monstres livre Né de l’homme et de la femme de Matheson et Un bonbon pour la bonne petite de Bloch. Dans Diableries Baudelaire raconte le joueur généreux et Greiner Resurrection. Enfin Au-delà, c’est La disparition d’Honoré Subrac, d’Apollinaire, La Masque de la Mort Rouge de Poe, L’ami des miroirs de Rodenbach et La danse des morts de Nerval.

Et dans l’ensemble, rien de fantastique.

Oh, si, selon la définition de Todorov ou celle de Maupassant, on est ne plein dedans. Mais dans l’acception la plus commune du mot, on se dit surtout qu’il s’agit là de se refaire quelques classiques, avec un mini panaché de ce que l’on aurait oublié de lire, quand on était au collège.

Reste qu’à 2€, cette collection Librio offre justement de relire et relier des auteurs que l’on aurait difficilement vu se côtoyer autrement (encore que Poe et Baudelaire, c’est un peu cul et chemise) dans un florilège de contes d’outre-tombe, ou presque. Rien de neuf si vous avez lu autre chose de chacun de ces auteurs, mais plaisant si vous aimez relire des valeurs – presque – sûres.

Oscar Diggs, petit magicien de cirque un peu escroc sur les bords va se retrouver projeter du poussiéreux Kansas au luxuriant pays d'Oz. Les habitants d'Oz ont une légende qui dit qu'un grand magicien viendra les sauver et redonnera à Oz sa splendeur. Malheureusement, lui et les trois sorcières qu'il rencontre savent bien que ce n'est pas lui le sauveur… encore que…

Que c'était excitant de savoir qu'un film était en préparation sur l'univers du .  Pour les trentenaires, les seuls souvenirs qui existaient, était une série d'animation japonaise de 1986 repassée maintes fois sur La 5.

On se souvient des quelques images qui avaient filtré sur internet  pendant 2-3 ans… Et voilà, le jour J est arrivé !

Depuis 1900 il n'y avait eu que sept adaptations du roman de Frank L. Baum dont la plus célèbre celle de 1939 de Victor Flemming avec Judy Garland et The Wiz, adaptation de la comédie musicale avec Diano Ross et… Michael Jackson (personne ne s'en souvient ? Normal…)

Bref, venons-en à la huitième et dernière. C'est à Sam Raimi (Evil Dead, Darkman, Spiderman 1, 2 et  3) de réaliser ce prequel. Il a été choisi par les studios Disney devant Sam Mendes.
Bon, bien… qu'est-ce que Sam Raimi a apporté à l'univers du Magicien d'Oz pour faire Le Monde Fantastique d'Oz ? Bien malin celui qui trouvera.

Même si le film n'était pas très bon, pour rester sur le même principe, nous étions arrivés à voir dans les décors et dans certains personnages ce que Tim Burton avait apporté à Alice au Pays des Merveilles, mais là…

Si l'on est un inconditionnel des dessins animés Disney, on en vient rapidement à se demander si la machine Disney, la machine productrice, n'avait pas juste besoin d'un faiseur, lui ou un autre…

Bon et après, est-ce que le « faiseur » en a fait un bon film ?

En vérité, c'est assez compliqué à dire. Sam Raimi a voulu renouveler l'esprit du film de 1939 tout en en gardant les grandes lignes. Esthétiquement, il y a donc un mélange d'immenses décors construit en dur et d'images de synthèses. Scénaristiquement parlant, on sait très bien ce que l'on va voir et justement on n'est jamais déçu. Ou alors, on est déçu de ne pas être déçu donc on regarde sans rien dire…

Le problème réside, plus, dans notre époque où la plupart d'entre nous ont vu des « making of » et savent tous comment ce genre de film est réalisé : sur fond vert ! Alors qu'Avatar a réussi à mettre la barre technique très haute (juste technique…) en nous immergeant totalement dans l'aventure. Pour Le Monde fantastique d'Oz, les adultes dans les salles de cinéma vont passer leur temps à se dire que c'est très beau, mais que ça sent le fond vert à plein nez. Le spectateur un tant soit peu pointilleux va rapidement se perdre dans ces considérations et, forcément, la concentration sur le scénario en pâtit.

Le plus triste, finalement, là-dedans est la première partie d'une quinzaine de minutes, toute en noire et blanc dans un écran 4 : 3 qui va s'écarter par la suite pour laisser place au « vrai » film. Cette partie est totalement réussie et l'effet 3D rend extrêmement bien.

Un vrai moment de grâce arrive avec le personnage de la petite fille de porcelaine et dont la première scène est réllement émouvante. La scène d'action finale est également un point positif, au sens propre comme au figuré, on assiste à un magnifique feu d'artifice visuel et bien entendu le héros gagne à la fin et décide de rester au Pays d'Oz… Ha bon, on s'en doute ?

Pour terminer par le jeu des acteurs, James Franco cabotine, mais c'est le rôle qui veut ça. Glinda, la gentille sorcière est  totalement sans saveur (une semaine après on ne se souvient plus bien à quoi elle ressemble) et Rachel Weiz et Mila Kunis ne sont pas forcément à l'aise dans leur rôle de méchantes sorcières, un peu comme si elles débarquaient, toutes les deux, d'une immense tornade…

Le Monde fantastique d'Oz n'est pas un mauvais film, loin de là, mais ce qui faisait le mordant de la filmographie de Sam Raimi n'existe pas ici. Il entre directement dans la case des films « mainstream », on va le voir, on en sort, il n'en reste pas grand-chose à la fin. C'est juste, dommage…

Depuis ce matin, dans les kiosques à journaux, vous pouvez trouver non pas qui est toujours aussi compliqué à dénicher, mais une édition spéciale du Journal de Spirou qui réagit à l'attentat du 7 janvier dernier.

Les éditions Dupuis, éditeur du journal, s'affirment « Charlie » et s'unissent « à tous ceux qui défendent avec force la libre circulation des idées ».

Elles ajoutent également que le journal n'est en aucun cas politique, mais défend depuis toujours « la liberté, la solidarité, la tolérance, l'amitié, l'intelligence et l'humour ».

C'est donc avec civisme et humour que 150 auteurs ont collaboré extrêmement vite à ce numéro.

C'est la deuxième fois que le journal entre directement dans l'actualité à chaud, la première étant en 2011 lors la grave crise politique belge.

N'hésitez pas à vous rendre chez votre magasin de journaux le plus proche pour l'obtenir en attendant, voici la très belle couverture de Yoann.

C’est l’histoire de Satan, d’un vampire, d’un enfant ogre, d’un homme qui a peur d’être seul avec lui-même, d’un chat noir qui se prend pour l’ombre d’un blanc… bref ce sont des histoires qui se frottent au surnaturel et nous entraînent à la dérive, loi de toute rationalisation.

Difficile de vous affirmer que l’on a une réelle chair de poule en fermant le livre, mais La dimension fantastique tome 4, c’est avant tout une recueil de onze nouvelles, pour s’effrayer gentiment, au contact d’auteurs que l’on fréquentait jadis.

Le tout résumé dans une critique d’Outre-Tombe, qui sent le soufre, le sang et la sorcellerie.

À l'occasion de ses 25 ans, il y a quelques mois, nous vous reparlions de la comédie musicale qui a démarrée en 2010.

Roald Dahl, toujours très à la fête, aurait été très fier de voir qu'une fois encore, l'une de ses œuvres, est adapté en comédie musicale : Charlie et la Chocolaterie.

La première se tenait à Londres, hier soir. La mise en scène est de Sam Mendes et le spectacle est déjà annoncé comme un futur succès dans le West End comme à Broadway et même si les premières critique de ce matin dans les journaux anglais ne sont pas aussi convaincues par ce spectacle grandiose (peut-être, certes, un peu boursouflé) nous parions également sur un succès via le public.

Charlie et la Chocolaterie est paru la première fois en 1964 aux États-Unis et en 1967 en France et en Grande-Bretagne. Adapté une première fois en 1971, c'est l'adaptation de Tim Burton en 2005 qui relance la Charlie mania, et l'on peut voir dans les quelques extraits ci-dessous, que Sam Mendes ne s'est pas très éloigné de la folie burtonienne.

Dans la collection « Bibliothèque Gallimard jeunesse » après Matilda dont la couverture s'était revue liftée, c'est également au tour de Charlie de prendre un petit coup de jeune.

Pour chaque roman de Roald Dahl acheté, 10% vont à ses associations caritatives comme la fameuse Roald Dahl's Marvellous Children's Charity qui soutient des enfants atteints de maladie neurologique ou de maladies du sang. Un bon livre, un bon geste, donc…

www.roalddahlcharity.org