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Nazir Hamad

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Psychologie, psychanalyse

Lucie et Léa. Ou les adolescents et leur rapport à la vérité

"Lucie et Léa ne sont pas des personnages réels. Elles représentent plutôt leur génération. Tous les jours, chacune derrière son ordinateur, elles s'écrivent, commentent et analysent, sans tabou et avec pertinence, leur quotidien à la maison, à l'école ou dans la rue. Elles parlent vrai, et cette vérité, qui est le résultat du travail analytique dans lequel elles sont engagées depuis des années, est celle que l'adulte ne veut pas rencontrer. Pour lui, les adolescents posent problème et cela n'est pas toujours facile à accepter. Lucie et Léa tiennent un discours qui n'est pas habituel pour les adultes. C'est normal. Ils n'ont plus le temps de l'écouter. Ils sont trop pris par leur travail et les choses sérieuses. En vérité, les adultes sont souvent sourds et, de ce fait, ils ne comprennent plus rien aux adolescents. L'analyste a le temps. Tout le temps qu'il faut pour laisser les choses se formuler et venir le surprendre au même titre qu'elles surprennent celle ou celui qui les formule. J'invite donc le lecteur à prendre le temps pour lire ce dialogue entre Lucie et Léa. Il dit notre vérité de parents d'aujourd'hui", Nazir Hamad.

08/2011

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Psychologie, psychanalyse

La langue et la frontière. La double appartenance et le polyglottisme

Chaque pays, chaque peuple a son " autre ", pas réellement différent, mais miroir des projections collectives. Chacun de nous a son " autre ", souvent tourné en dérision et cible potentielle d'un déchaînement de violence. Aujourd'hui, pour nous Européens, cet " autre " est avant tout l'immigré installé sur notre sol, souvent de religion musulmane. Sur les rapports complexes que chacun établit entre une culture d'origine et une culture d'accueil, sur la perception de l'" étranger ", et en particulier du musulman, sur la relation de l'immigré à ses propres racines, la psychanalyse apporte un éclairage précieux. Dans une écriture toujours accessible, avec le regard d'un témoin autant que d'un psychanalyste, Nazir Hamad prend parti dans le débat contemporain, en particulier face à l'ethnopsychiatrie. De façon vivante et profonde, il aborde les problèmes que posent le nom de famille étranger, la question de la relation au père, de la langue étrangère et du polyglottisme, et le défi du monde moderne à l'identité musulmane.

04/2004

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Littérature française

Cinquante ans après

Ce livre parle d'un phénomène qui tend à disparaitre : se marier, accepter le meilleur et le pire et vieillir ensemble. Les enfants et les petits enfants font une surprise à leurs parents et grands-parents. Ils organisent une fête à l'occasion de leurs cinquante ans de mariage. Les amis et une bonne partie de ceux qui les ont accompagnés dans à un moment de leur vie sont conviés. La fête sera l'occasion pour les parents de faire le bilan de leur vie. Des personnes étrangères qui fondent une famille et qui cherchent à s'enraciner dans une nouvelle terre adopter une nouvelle culture. Que leur faut-il abandonner pour appartenir et que vont-ils transmettre de leur histoire ? Ils savent, cinquante ans après, que cet exercice n'est jamais simple. Une très belle histoire sur l'immigration d'un écrivain psychanalyste.

12/2023

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Psychologie, psychanalyse

Psychologie de l'immigration

L'immigration est une opération d'adoption à l'envers. On ne va pas à l'étranger à la recherche d'un enfant à adopter, c'est l'étranger qui vient chez nous pour se faire adopter par le pays. Mais pour qu'il y ait adoption, il faut qu'elle soit double : les parents adoptent l'enfant et l'enfant les adopte au même titre pareillement, la France adopte, mais il faut que l'immigré l'adopte au même titre. Cette adoption mutuelle ne laisse pas les protagonistes à la même place. Quelque chose bouge et change pour tous ce changement implique un gain et une perte. Il s'agit d'un tout ou l'on n'a pas le droit de choisir.

05/2019

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Psyhologie sociale

Psychologie de l'immigration. Tome 2

Dans le premier tome de "Psychologie de l'immigration", nous avons soutenu l'idée que l'adoption d'un enfant présente des éléments de ressemblance avec l'intégration des immigrés sur le plan national. Si l'adoption nous paraît être la solution la plus logique et la plus humaine pour un enfant qu'on accueille ou pour un immigré qu'on naturalise, il n'empêche que l'un ou l'autre se sent différent de son milieu d'adoption au point de le rejeter parfois de manière violente. Cette réaction peut paraître ingrate, mais pour certains, elle représente un passage nécessaire qui leur permet d'assumer leur histoire et de devenir un citoyen parmi d'autres. C'est ce que nous développons dans ce deuxième tome.

08/2021

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Judaïsme

Le Talmud Steinsaltz T19 - Nazir. Nazir

Nazir Curieusement, Nazir est inclus dans la section talmudique de Nachim - juste après Nedarim et avant Sota - bien qu'il n'y soit pas directement lié ; d'ailleurs, la Gue-mara s'interroge d'emblée à ce sujet. En fait, comme le passage biblique relatif au nazir (Nbres chap. 6) apparaît après celui de la femme soupçonnée d'adultère [sota] (ibid. chap. 5), dans la Michna aussi, le traité Nazir a été placé à côté de celui de Sota. Comme son nom l'indique, il traite essentiellement des lois relatives au nazir, mais aussi des voeux en général, des sacrifices ainsi que des règles de pureté et d'impureté. Faire voeu de naziréat engage l'intéressé à respecter un certain nombre de règles fixées par la Tora. Comme pour les autres voeux, celui-ci peut être motivé par différentes raisons, comme obtenir le pardon d'une faute, exprimer sa gratitude envers Dieu pour Sa bonté, mériter une faveur divine, ou encore comme exutoire à la colère ou à une contrariété. Lorsque les motivations sont louables, le naziréat est considéré comme un moyen d'atteindre un niveau élevé de sainteté, comme il est dit dans la Tora : "Tous les jours de son naziréat il sera saint pour l'Eternel" (ibid. 6, 8). Le terme de nazir fait référence à quelqu'un qui s'abstient [mitnazer] de certaines choses. Il fait aussi allusion à la longue chevelure du nazir, comparable à une cou-ronne [nézer] (ibid. 6, 7). Bien que la Tora n'interdise pas à tout homme de devenir impur ou de boire du vin, s'en abstenir permet d'accéder à un niveau plus élevé de sainteté. On peut le déduire de la défense d'entrer dans la cour du Temple après avoir bu du vin, ou en état d'impureté, ou encore de l'interdiction pour les Cohanim de se rendre impurs au contact d'un mort en raison de leur sainteté intrinsèque. S'engager à respecter ces interdits revient à acquérir pour un temps un statut équivalent à celui du Cohen (voir michna en 47a).

01/2023

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