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Michel Foucault, la politique comme guerre continuée. De la guerre des races au racisme d'Etat (Sur le Cours au Collège de France, "Il faut défendre la société")

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La guerre de Vladimir Poutine contre l'Ukraine ou la Russie impériale

En fond historique, la place Maïdan, d’où était partie la révolution de 2014 qui avait conduit au soulèvement contre le gouvernement. Mais depuis le 24 février, la Russie de Vladimir Poutine a décidé d’une invasion du territoire ukrainien. Une force militaire en marche qui soulève l’indignation internationale et provoque des réactions de soutien partout dans le monde. Les organisations littéraires avec des mots pour armes grossissent les rangs de cette opposition.

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La Société des Gens De Lettres (SGDL)

La Société des Gens De Lettres (SGDL)

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Les Chroniques du Confiné : au temps du coronavirus, le critique se fait booktuber

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles — ou de nouvelles qu’on préférerait meilleures. Il fallait bien que la rédaction tente d’offrir un moment de pause humoristique. Et même si les librairies sont fermées, et qu’il devient plus difficile de se procurer des nouveautés, pas question de renoncer à la découverte de livres, d’auteurs, de coups de coeur.

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Albums, romans : une sélection de 20 livres jeunesse pour Noël 2020

La crise sanitaire a contraint les librairies à fermer leurs portes depuis fin octobre dernier. Mais l’envie de lire est toujours là, car les livres sont le meilleur moyen de s’évader, d’apprendre, de se cultiver, de réfléchir, de rire aussi, à tous les âges et en famille.

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De l'auteur à la création : le rapport Racine, une nouvelle politique publique

141 pages de constats, d’observations, de commentaires, découlant des différentes auditions menées ces derniers mois : le rapport de Bruno Racine fait office de pavé dans la mare, lancé depuis les hauteurs de la tour Montparnasse. Et le ministre de la Culture, Franck Riester, se laisse encore quelques semaines avant de présenter les mesures qui en découleront.

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Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

Qu'on l'apprécie ou non, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême reste l'une des plus grandes manifestations du monde consacrées à la bande dessinée.

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Philosophie

Michel Foucault, la politique comme guerre continuée. De la guerre des races au racisme d'Etat (Sur le Cours au Collège de France, "Il faut défendre la société")

La guerre est-elle un accident des sociétés ou appartient-elle à leur constitution même ? Telle est la question posée par Foucault dans son Cours de 1976 «Il faut défendre la société». Renversant le célèbre aphorisme de Clausewitz sur «la guerre prolongée par la politique», il démontre comment un «dispositif de guerre» s'est introduit dans le discours politique moderne comme «guerre continuée» ou guerre nécessaire à la fois comme guerre des races, lutte des classes, social racisme et racisme d'Etat. Il s'agit aussi de voir pourquoi le discours historique «scientiste» n'a jamais voulu prendre en compte aucun autre point de vue que celui où «le savoir et la vérité ne peuvent pas ne pas appartenir au registre de l'ordre et de la paix, que jamais on ne peut trouver le savoir et la vérité du côté de la violence, du désordre et de la guerre». Au contraire, c'est la vision du monde comme «champ de bataille» dont le discours révolutionnaire autrefois s'enflammait qui sera curieusement reprise de nos jours par les porte-parole néoconservateurs de la «guerre des civilisations». On pourrait croire en lisant ce Cours que l'ennemi secret ou non déclaré de Foucault aurait été Kant ou les Lumières, mais qu'on ne s'y trompe pas, ce qu'il vise ici c'est bien la résurgence d'un racisme qui n'ose dire son nom comme retour d'une nouvelle guerre des races.

05/2015

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Philosophie

Il faut défendre la société. Cours au Collège de France (1975-1976)

Dans le cours de 1976, " Il faut défendre la société ", Michel Foucault s'interroge sur la pertinence du modèle de la guerre pour analyser les relations de pouvoir. Michel Foucault en définit deux formes : le pouvoir disciplinaire, qui s'applique sur le corps par le moyen des techniques de surveillance et des institutions punitives, et ce qu'il appellera désormais le " bio-pouvoir ", qui s'exerce sur la population, la vie et les vivants. Analysant les discours sur la guerre des races et les récits de conquête (notamment chez Boulainvilliers), Michel Foucault dresse la généalogie du bio-pouvoir et des racismes d'Etat. La logique des rapports entre pouvoir et résistance n'est pas celle du droit mais celle de la lutte : elle n'est pas de l'ordre de la loi mais de celui de la stratégie. La question est dès lors de savoir s'il convient de renverser l'aphorisme de Clausewitz et de poser que la politique est la continuation de la guerre par d'autres moyens. Le cours présenté ici a été prononcé de janvier à mars 1976 au Collège de France, c'est-à-dire entre la sortie de Surveiller et Punir et celle de La Volonté de savoir. Il inaugure la publication des cours de Foucault au Collège de France, établie sous la direction de François Ewald et d'Alessandro Fontana, dans la collection " Hautes Etudes ".

10/2011

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Foucault

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

La société punitive Cours au Collège de France (1972-1973) Prononcées en 1973, ces leçons sur la "société punitive" examinent la façon dont se sont forgés les rapports de la justice et de la vérité qui président au droit pénal moderne, et questionnent ce qui les lie à l'émergence d'un nouveau régime punitif qui domine encore la société contemporaine. Ce cours, supposé être préparatoire à Surveiller et Punir (1975), se déploie au-delà du système carcéral, englobant l'ensemble de la société à économie capitaliste, au sein de laquelle s'innove une gestion particulière de la multiplicité des illégalismes et de leur imbrication. Cet essai brasse un matériel historique jusque-là inédit, concernant l'économie politique classique, les Quakers et "Dissenters" anglais, leur philanthropie - eux dont le discours introduit le pénitentiaire dans le pénal -, puis la moralisation du temps ouvrier. Michel Foucault livre par sa critique de Hobbes une analyse de la guerre civile, qui n'est pas la guerre de tous contre tous mais une "matrice générale" permettant de comprendre le fonctionnement de la stratégie pénale dont la cible est moins le criminel que l'ennemi intérieur. Michel Foucault (1926-1984) Il est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Edition établie sous la direction de François Ewald et Alessandro Fontana, par Bernard E. Harcourt, revue par Arianna Sforzini pour la présente édition

01/2023

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Philosophie

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

"L’organisation d’une pénalité d’enfermement n’est pas simplement récente, elle est énigmatique. Qu’est-ce qui pénètre dans la prison ? En tout cas, pas la loi. Que fabrique-t-elle ? Une communauté d’ennemis intérieurs". C’est en ces termes que Michel Foucault dénonce, dans ce cours prononcé en 1973, et que viendra compléter, en 1975, son ouvrage Surveiller et punir, le "cercle carcéral". La Société punitive étudie ainsi comment les sociétés traitent les individus ou les groupes dont elles souhaitent se débarrasser, c’est-à-dire les tactiques punitives, mais aussi la prise de pouvoir sur le corps et sur le temps et l’instauration du couple pénalité-délinquance. Michel Foucault retrace l'histoire des "tactiques fines de la sanction" dont il distingue quatre modalités : exiler ; imposer un rachat ; marquer ; enfermer. C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que se développe une "science des prisons" à fonction corrective et que se construit un discours sur le criminel et son traitement possible, donnant naissance à un schéma de société qui vise à l’absolu du contrôle et de la surveillance. L’ajustement entre le système judiciaire et le mécanisme de surveillance (l’organisation d’une police), entre l’émergence de la richesse et la pratique des illégalismes, entre la force corporelle de l’ouvrier et l’appareil de production s’accomplit ensuite au tournant du XIXe siècle. Foucault démontre donc que ce sont les instances de contrôle para-pénal du XVIIe et du XVIIIe siècle qui ont abouti, in fine, au fonctionnement de la prison, visant à l’élimination du désordre, au contrôle de la distribution spatiale des individus, de leur emplacement par rapport à l’appareil productif. La Société punitive finit par poser la question, cruciale aux yeux du philosophe, de la validité intrinsèque de la loi pénale. A-t-elle vocation universelle ou se limite-t-elle à la douteuse applicabilité d’une somme de décrets ?

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Syrie

La Syrie au-delà de la guerre. Histoire, politique, société

Au coeur de l'actualité depuis plus d'une décennie, la Syrie offre un visage meurtri par une guerre interminable qui occulte sa puissance et sa richesse passées. Focalisé sur cette guerre, on en oublie la Syrie " d'avant ", celle de l'Antiquité d'Alep et de Damas, celle des Croisades et du krach des Chevaliers, et, plus récemment, la Syrie des accords Sykes-Picot qui devient le coeur du nationalisme arabe. Passée en coupe réglée sous le régime Assad, les images qui nous parviennent depuis sont souvent caricaturales : Etat laïque, mosaïque communautaire, présidence modernisatrice de Bachar, collusion avec l'Iran et lutte sans merci contre Israël... et pour finir, l'alternative du " soit Bachar, soit Daech ". S'appuyant sur une analyse précise de l'histoire et la société syrienne, Manon-Nour Tannous nous invite à dépasser les idées reçues et les raccourcis sur cet acteur majeur du Moyen-Orient.

06/2022

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Sociologie

Sur l'Etat. Cours au Collège de France (1989-1992)

Transversale à l'oeuvre de Pierre Bourdieu, la question de l'Etat n'a pu faire l'objet du livre qui devait en unifier la théorie. Or celle-ci, à laquelle il consacra trois années de son enseignement au Collège de France, fournit à bien des égards la clé d'intégration de l'ensemble de ses recherches : cette " fiction collective " aux effets bien réels est à la fois le produit, l'enjeu et le fondement de toutes les luttes d'intérêts.Ce texte, qui inaugure la publication des cours et séminaires du sociologue, donne aussi à lire un " autre Bourdieu ", d'autant plus concret et pédagogue qu'il livre sa pensée en cours d'élaboration. Dévoilant les illusions de la " pensée d'Etat ", vouée à entretenir la croyance en un principe de gouvernement orienté vers le bien commun, il se montre tout autant critique à l'égard de l'" humeur anti-institutionnelle ", prompte à résumer la construction d'un appareil bureaucratique à une fonction de maintien de l'ordre social.A l'heure où la crise financière permet de précipiter, au mépris de toute souveraineté populaire, le démantèlement des services publics, cet ouvrage apporte les instruments critiques nécessaires à une compréhension plus lucide des ressorts de la domination.

01/2012

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