Mes soirs sans tweet

Dans la collection, « cuisine magique » et après les goûters, les épices, les aliments détox, anti-cholestérol ou anti-diabète, voici le petit livre des apéros dinatoires, aux antipodes des grignotages trop gras et trop sucrés, bien éloignés des chips, cacahuètes et saucisson.

La Ville de Paris avait organisé un concours le 19 avril dernier, pour inciter les amoureux de la capitale à clamer leur passion sur Twitter. Les internautes s'en sont donné à coeur joie, avec près de 10.000 gazouillis accompagnés du hashtag #jdtap, pour Un Jour de Tweets à Paris.

Personne ne savait que le grand patron d’Amazon avait un compte Twitter. Personne, jusqu’à ce qu’il décide de s’en servir – depuis juillet 2008, date de son inscription, Jeff Bezos avait gardé ses gazouillis pour lui. Outre son site de vente et le Washington Post, Bezos entretient une certaine passion pour les étoiles. Celles que l’on rêve d’atteindre, pas celles qui notent les produits...

Alors que le dictionnaire Larousse a introduit, comme sa version en ligne peut le prouver, le nom Twitter, et même le terme tweet, l'Oxford English Dictionnary était encore à la bourre sur le sujet. Mais le rédacteur en chef, John Simpson, vient de confirmer que plus de sept ans après la création du réseau de micro-blogging, le prochain tome du dico ajoutera le mot.

Une fois encore, l’Italie s’empare des réseaux sociaux, pour des opérations de promotion de la lecture, et Sto Leggendo – je suis en train de lire, littéralement – n’est pas une petite idée. Initiée par l’auteur Francesco Musolino, l’idée cherche à faire converger deux mondes pourtant éloignés : la lecture et Twitter. Projet à but non lucratif, il compte déjà plus de 12.300 participants. 

Google et Twitter ne cessent d’accroître leur collaboration. Dernière révolution en date, l’introduction des tweets dans les résultats de recherche dans les pages du célèbre moteur. Si c’est une véritable nouveauté du côté de Google, certains concurrents n’avaient pas attendu une telle initiative pour s’y mettre. C’est notamment le cas du moteur français Qwant qui propose un volet social lorsqu’on fait une recherche.

Ah, les pétitions sur Internet... Qu'elles soient envoyées par votre patron ou votre grande-grande-tante, l'effet est le même : on découvre un titre, un résumé de la situation, et on signe - ou pas - sans vraiment avoir saisi les enjeux... Quand c'est pour la libération d'un prisonnier politique, pourquoi pas, mais lorsque propositions consensuelles s'ajoutent à tout cela, le résultat est parfois tranché, voire même sanglant...

Le paiement avec un Tweet ressemblerait à s'y méprendre à de l'économie version 2.0. Et en France, le Studio Walrus vient de décider de s'y frotter. Or, qui frotte un petit oiseau aux dents du morse pourrait bien ne pas retrouver grand-chose. 

En cette période de crise mondiale, financièrement douloureuse, où seules les andouilles semblent encore assurées de conserver leur AAA, il est évident que trouver de nouveaux modèles de rémunération ne peut... qu'être payant.

Suivez les « Tweets » des auteurs de Sciences Fictions

Tweet littérature ! au Livre sur la Place

En signant la première tweet-nouvelle de l'histoire, La boîte noire, l'Américaine Jennifer Egan avait connu un grand succès sur la Toile en 2012. En France, ce sont Les Inrockuptibles qui vont publier la traduction du texte en utilisant, bien sûr, le même principe : une histoire racontée à coups de tweets.

Occupation, sans heurts, de Sciences-Po, hier soir

En signant Orthotweet, la journaliste et passionnée d'orthographe Sandrine Campese (qui tient le blog La plume à poil) s'inscrit volontiers à contre-courant. Si l'on associe souvent nouvelles technologies et écriture destructurée, cet ouvrage, composé de trois cents tweets, veut montrer quel parti on peut tirer de Twitter pour, au contraire, redonner toute sa place à la bonne orthographe.

Tous les présidents américains s’offrent une grande et belle bibliothèque à leur nom, laquelle sert les intérêts de toute la nation. Mais quand on connaît le personnage de Donald Trump, on se demande bien quel sera l’héritage qu’il laissera à la patrie… À l’occasion de son 73e anniversaire, l’émission Daily Show a inauguré en avant-première la bibliothèque… des tweets les plus saugrenus du président des États-Unis.

Un habitué du tweet assassin. Entre deux romans, Bret Easton Ellis a pris l'habitude de susciter l'indignation via les fameux petits messages de 140 caractères. Vrai-faux message à l'attention de son dealer, comparaison de la série Glee à une « flaque de VIH », Ellis tape fort. Mais il se pourrait bien qu'à force de choquer, l'auteur d'American Psycho commence à en payer les conséquences.

Lors de la Comic-Con de San Diego le week-end dernier, le groupe de rock Coldplay (

Vingt-cinq années de publications, cela se fête, et pour l'occasion, les éditions Omnibus proposent de redécouvrir l'ensemble des ouvrages de Georges Simenon, en version numérique. Deux opérations promotionnelles en une seule, qui débutent ce 14 novembre et s'achèveront le 31 décembre.

Avec le développement de Twitter, apparaissent désormais des récits brefs, menés par salves de tweets. Ces tweets stories inaugurent ainsi un nouveau genre littéraire dans lequel viennent s'essayer différents auteurs, rapporte Fluctuat.

Le 24 décembre, l'écrivain saoudien Turki Ahmad a été arrêté pour des propos tenus sur le réseau social Twitter. Ces propos ont été jugés offensants à l'islam d'après les autorités politiques et religieuses du royaume. L'AFP nous apprend que l'écrivain, qui se considère lui-même comme libéral, aurait été arrêté sur ordre du ministre de l'Intérieur, le prince Mohammed ben Nayef ben Abdel Aziz, alerté par une association religieuse. 

Aux Etats-Unis, la ségrégation raciale, mise en place de façon légale à partir de 1896, fut progressivement supprimée après la Seconde guerre mondiale. Si elle disparaît dans l’armée en 1948, il faut attendre 1954 pour que ce soit le cas dans les écoles publiques.

Voici Mona, qui cache ses émotions par couches, comme un oignon ; Nino, que ses mains abandonnent ; France, en proie à l’incompréhension face à la souffrance ; Olivier, grand enfant d’une timidité maladive... 

C’est dans le cadre majestueux de l’arrière pays grassois que ce situe ce cinquième roman de Frédérique Longville.
Des aléas professionnels ont poussé Sophie et Martin à quitter la ville pour s’installer dans les collines avec leurs deux enfants, Pamina et Faustin, optant volontairement pour une vie simple, plus conforme à leurs valeurs personnelles.
Si les difficultés s’invitent rapidement dans le quotidien des Fabrègues, pas question pour eux de revenir en arrière. Leur avenir est désormais dans une vie proche de la nature, visant à l’essentiel, à l’écart de la ville. La simplicité volontaire, tel est leur nouveau credo. Rebelles des temps modernes, leurs choix de vie ne sont pas toujours bien vus, mais qu’importe ? Le bonheur pour eux est à ce prix, dans une marginalité choisie et assumée.
Peu à peu, autour de Martin et Sophie se tisse un réseau d’autochtones, bien décidés comme eux à privilégier l’Être plutôt que l’Avoir, en remettant au goût du jour les valeurs humaines telles que l’entraide, l’échange et le partage. Un petit groupe qui revendique le droit à la différence et à une éducation respectueuse de l’individu, des « moutons noirs » qui dérangent et bousculent les certitudes.
« Être soi, ce que l’on a envie d’être sans sacrifier aux modes, aux directives politiques, non pour plaire à autrui mais pour se faire du bien, se plaire et contribuer à bâtir un monde où chacun aura sa place, tel est le but vers lequel devrait tendre toute existence. »

Les lecteurs du comité de lecture des « Nouvelles Plumes » parlent des moutons noirs :

« J'ai commencé cette histoire et je n'ai arrêté que quand je l'ai eu fini. Entre rires et pleurs, je pris un réel plaisir à rentrer dans l'histoire de cette famille. Un pur bonheur. » Emily R
« Bon rythme tout le long, des thèmes d'actualités… » Véronique H
« Des personnages bien campés, modernes, justes » Liliane L
« L'ambiance du village, de l'école, les cancans sont évoqués avec réalisme, que ce soit en Provence ou ailleurs. »… « Les larmes de Pamina à la sortie de l'école m'ont replongée 35 ans en arrière ». Evelyne S
« J'ai beaucoup apprécié et presque envié leur façon de vivre ! » Véronique H
« Un livre qui montre que la différence ne doit pas faire peur… » Elisabeth L

Bien loin de vivre aussi isolée de ses semblables que le sont les personnages de son roman, Frédérique Longville vit dans les Pyrénées Orientales depuis 1998. Outre l’écriture, elle se passionne pour les activités privilégiant le contact avec la nature. Confortée par la lecture des livres de Pierre Rabhi (« Vers la sobriété heureuse ») et de Frédéric Lenoir (« Petit traité de vie intérieure »), pour ne citer qu’eux, Frédérique Longville a imaginé cette histoire pour illustrer son message : c’est à nous, les obscurs, les sans-grades, de prendre les choses en main et c’est par nos petits gestes quotidiens que nous parviendrons peut-être à retrouver un mode de vie harmonieux où chacun aura sa place sans rien détruire autour de lui. Certains diront que les adeptes de la Simplicité Volontaire ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer et que ce n’est pas ce qui va changer le monde… Peut-être, mais « si nous n’agissons pas, cette goutte d’eau ne se rendra pas jusqu’à l’océan », disait Mère Teresa. Alors résistons !

Après l'importante vague de protestations liée à la parution de son ouvrage Les perles des tweets et du Net, Larousse a décidé d'en suspendre la commercialisation (voir notre actualitté). Cependant, un rapide détour par la Toile montre que ce livre reste malgré tout disponible chez de nombreux revendeurs.

Depuis quelques mois, le précédent président des États-Unis a quitté le paysage médiatique. Donald Trump, disparu des réseaux, et tombé dans l’oubli ? Pour les Archives nationales, dont la vocation est de conserver les majuscules éructations présidentielles, un problème se pose : le compte Twitter a été suspendu, impossible donc de préserver cet indispensable patrimoine politique… 

« La mort, c’est pour les vieux en principe. C’est dans la logique des choses et c’est beaucoup moins triste du coup. Tu es vieux, tu as bien vécu, c’est bon, tu peux partir sans regret, ta famille a bien eu le temps de profiter de toi. Mais mince, quoi. Perdre sa maman à 13 ans, ça ne se fait pas ! Ça fait trop mal ! »

Dans l'industrie de la musique, on se gausse des rappeurs qui écrivent, signe interprété comme celui d'une carrière descendante. Pourtant, ce sont eux, les rappeurs, emcees et punchliners, qui accordent le plus d'importance aux textes dans le monde de la musique. Oxmo Puccino, après Mines de Cristal, un premier recueil de textes orientés slam, propose un recueil de tweets intitulé 140 piles, Au Diable Vauvert. Tweetinterview.