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Luba Jurgenson, Alexandre Prstojevic

Dossiers

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Dossier

Luca Di Fulvio : l'homme qui riait de l'Histoire

Luca Di Fulvio est un écrivain italien contemporain dont le talent a traversé les frontières. Né en 1957 à Rome, il a su, dès son plus jeune âge, que les mots seraient sa vocation. Après des études en dramaturgie, il s'est lancé dans l'écriture, mêlant habilement histoire, suspense et émotions. Décédé le 31 mai 2023 à l’âge de soixante-six ans, il laisse une oeuvre foisonnante, ancrée dans l'Histoire. 

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Dossier

Livres, actualités : tout sur Virginia Woolf

Née Adeline Virginia Alexandra Stephen en 1882, Virginia Woolf grandit dans une famille aisée, où elle dispose d'un accès facilité à l'art et à la culture de son époque. Les disparitions de sa mère, en 1895, de sa demi-sœur puis de son père fragilisent toutefois son état émotionnel : elle devient sujette aux dépressions nerveuses. En 1915, elle publie son premier roman, The Voyage Out, après quelques années d'activité au sein du supplément littéraire du Times. 

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Dossier

Editions du Portrait : 10 années à renverser la table

Livre après livre, la maison publie le récit incarné d’un combat contre le sexisme, le racisme. Ces livres, traversés par une pulsion de vie, transmettent l’histoire d’un individu et de son cheminement vers l’émancipation pour sortir des cases qui lui ont été assignées. La maison publie de la fiction et non fiction, mêlant écriture poétique et documentaire.

 

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Dossier

Rentrée d'hiver 2019 : une nouvelle année littéraire lancée

La rentrée littéraire d’hiver va s’avancer avec la nouvelle année. Dès ce 3 janvier, les premières parutions prendront place dans les librairies avec, d’ores et déjà, quelques grosses pointures attendues. Une armée de 493 romans sortira – avec 336 d’auteurs français. 

Extraits

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Critique littéraire

Des témoins aux héritiers, l'écriture de la Shoah et la culture européenne

Ce recueil regroupant les contributions de seize chercheurs est une tentative de penser l'écriture de la shoah dans son historicité, à la fois comme événement objectivement survenu dans le passé, expérience personnelle de celui qui y a pris part, récit que la science en fait et mémoire qui modèle la culture dans laquelle cette transmission s'inscrit. L'axe principal d'interrogation est celui du rapport entre l'événement survenu, sa mise en récit (historiographique, testimoniale, littéraire) et la culture. A partir des oeuvres portant sur l'extermination des Juifs d'Europe perpétrée pendant la Seconde Guerre mondiale, des spécialistes venant d'horizons divers - historiographie, littérature, mais aussi sociologie, esthétique, philosophie, histoire de l'art - tentent de saisir dans un dialogue interdisciplinaire la logique des rapports complexes entre plusieurs formes de connaissance et de transmission de la Shoah. Il s'agit ici de rendre compte non plus des conditions qui ont rendu possible un tel événement, mais de la manière dont il est vécu, puis narrativisé, ainsi que du cadre même de son émergence. Comment une expérience historique (celle du témoin, du survivant) aboutit-elle à une connaissance partagée par tous ? Quelle en est la "gestion" symbolique pratiquée par nos institutions ? Enfin, comment une expérience historique devient-elle, pour le lecteur aussi une expérience artistique ? Quand et comment s'opère le passage du dire testimonial à un récit clairement formé à partir d'un projet poétique ? Quelles conséquences ce passage a pour la connaissance de la Shoah ? Enfin, peut-on parler d'une poétique des récits de la Shoah ?

05/2012

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Littérature française

Avoir sommeil

Ces huit nouvelles ont été écrites en français par une jeune romancière d'origine russe. La surprenante poésie de leur contenu fait penser à la fois à Gogol, à Chagall et à Kafka. On y trouve le mystère, l'état de grâce, l'humour, la perversité tout à fait particuliers à la proche enfance. Mais au travers de ces histoires simples, apparemment limpides et comme tirées d'une succession de rêves, transparaît en filigrane une charge d'angoisse que l'auteur a sûrement vécue en profondeur, ainsi que la malignité d'une intelligence ne pouvant être sauvée qu'à condition d'exercer sans relâche ses dons de lucidité, la souplesse de son inspiration et l'acuité de sa plume. Tantôt Luba Jurgenson nous conte "la triste histoire d'un pharmacien qui avait perdu sa cravate". Tantôt elle nous peint un sordide restaurant russe dont le menu insipide réussit trop bien à faire revivre le passé. Ailleurs un solitaire s'éprend de la musique de son aspirateur, et un autre solitaire est aux prises avec les ébats nocturnes de ses propres souliers. Ou bien encore, plus tragiquement poétique, voici un funambule, à Rome, qui touche à la gloire au moment où il tombe, et meurt.

05/1981

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Littérature française

Au lieu du péril. Récit d'une vie entre deux langues

"Le bilinguisme attend son chroniqueur, un chroniqueur terre à terre, qui suivra pas à pas les indices corporels du décentrement. C'est la tâche que je me donne ici : traquer les signes physiques, le tracé palpable de cet hébergement réciproque. Il s'agit donc d'un reportage. Mais la matière que je cherche à décrire est également celle dont je me sers pour la décrire. Le musicien vous parlera de son instrument, le tailleur, l'ébéniste, le cordonnier, le jardinier, le marin - tous auront des choses à raconter en rapport avec leurs outils et la matière qu'ils travaillent. Pour l'écrivain, l'outil et la matière sont une seule et même chose. J'ai dit outil. Il s'agit bien sûr d'une illusion d'optique. On croit se servir de la langue comme on croit que le soleil tourne autour de la terre. En réalité, elle se sert de nous pour vivre et évoluer. Nous sommes son instrument et elle nous façonne en se laissant façonner par nous." Ce livre n'est pas un retour sur soi, mais une coupe transversale qui se dit la plupart du temps en récits, en anecdotes - en situations. Il s'ouvre sur le témoignage d'une expérience singulière, en montagne, qui s'achève sur un constat : Au lieu du péril croît aussi ce qui sauve.

09/2014

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Critique

Le semeur d'yeux. Sentiers de Varlam Chalamov

Ce livre est le fruit d'une longue expérience : celle de la lecture de Varlam Chalamov, écrivain majeur du XXe siècle qui fut aussi témoin d'une de ses réalités les plus sombres : le Goulag. Témoignage ? Oeuvre d'art ? Chalamov semble répondre par une formule fulgurante : " Ce qui devient grand dans l'art c'est ce qui, au fond, pourrait se passer d'art. " Saisir un tel acte de création dans son émergence est l'ambition de cet ouvrage qui n'élude pas la dimension subjective des interprétations proposées. Les " clefs " offertes par Chalamov n'ouvrent pas tout, pas tout de suite. Aussi cette lecture suit-elle les sentiers tortueux par lesquels l'oeuvre s'est construite. Elle épouse les détours, les va-et-vient d'une pensée à la chronologie bouleversée, au gré d'une mémoire fragmentée, censurée ; celle des camps.

02/2022

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Traduction

Sortir de chez soi

"Ce texte est né d'une envie de dire comment l'écriture et la traduction s'entrelacent et s'entrechoquent. Je suis partie d'une étrangeté propre à mon parcours : au lieu de ramener une culture autre "chez moi" , vers ma langue maternelle - le russe - je suis "sortie de chez moi" pour traduire vers ma langue d'adoption, le français. Cette "sortie" , qui était aussi une entrée dans la culture française, m'apparaît comme un déracinement fondateur, une hérésie, certes, mais hérésie est presque une anagramme de heureuse : il en faut pour tout travail sur la langue, sur le langage. Depuis quelque temps, des fragments de poèmes se glissent dans mes proses et parallèlement, j'ose traduire des vers d'auteurs qui me sont chers. Dans ce texte, je me suis donné la liberté de réfléchir au sens de ces accidents. Ils se sont toujours produits en rapport à un mouvement à travers la ville (en l'occurrence, Paris) : des miettes semées à travers ces déambulations pour ne pas retrouver le chemin". Luba Jurgenson

04/2023

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Critique

La conquête du vide. Une histoire de l'antiréférence dans la littérature et les sciences humaines 1945-2000

De la rencontre new-yorkaise entre Roman Jakobson et Claude Lévi-Strauss (années 1940) marquant le début de l'aventure structurale jusqu'aux derniers travaux des postmodernes nord-américains (années 1990) en passant par le Nouveau Roman, le textualisme de Philippe Sollers et l'oeuvre de Roland Barthes, la culture occidentale fut soumise à ce qu'il faut bien nommer le diktat de l'antiréférence. L'idée que l'art n'avait rien en commun avec la vie, que la littérature ne parlait que de la littérature, que l'humanisme européen avait vécu et que le réel était une chimère, en tout cas, un concept discutable, cette violente contestation de tous les principes sur lesquels avait reposé jusqu'alors la civilisation du Vieux Continent conduisit in fine à l'affaissement - sinon à la disparition - de l'idéal de la connaissance objective et de la vérité. L'histoire de l'antiréférence, c'est l'histoire de cette mort annoncée. Du rôle que l'art de l'avant-garde et le rêve de la révolution prolétarienne y jouèrent. Du curieux mélange de science et de poésie qui fut son moteur et qui, à la place du vrai et du concret, installa l'opinion et l'indéterminé. L'histoire de l'antiréférence c'est aussi, d'une certaine manière, celle de la haine de soi qui nous a menés là où nous en sommes aujourd'hui.

03/2022

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