L'Idiot de Dostoïevski

Dans la série, je commence l'année en faisant un truc complètement inutile, un peu idiot (et pour cause), mais qui va faire parler de moi, l'artiste Kris Martin mérite bien un petit coup de chapeau.

Si Fiodor Dostoïevski s'est rendu célèbre par les classiques de la littérature russe qu'il nous aura laissés depuis son XIXe siècle, l'écrivain était également inspiré à l'art du gribouillage. En atteste toute une série de dessins réalisés à la plume à encre dans ses papiers personnels et autres versions manuscrites de ses romans, qui ont fait l'objet d'expositions. Certains de ses chefs-d'oeuvre se seraient bâtis sur un imaginaire visuel.

D’où nous vient cette idée d’aller faire bronzette ?

Patrice Chéreau lira Dostoïevski.

Fiodor Dostoïevski (1821-1881) fait partie du panthéon des écrivains russes du XIXe siècle. Auteur de Crime et Châtiment et de L'Idiot, il place le doute et le questionnement des êtres au cœur de son œuvre, à travers des romans et de nombreux recueils de nouvelles. Son œuvre complète peut être redécouverte grâce aux livres numériques et au domaine public.

Depuis 2008 que le Journal de Spirou accueille dans ses pages les aventures de ces joyeux trublions, Les Cavaliers de l’Apocadispe de Libon font des merveilles. Trois gamins en mal d’aventures, qui versent dans les bêtises apocalyptiques. Divin, naïf et hilarant. Et dix ans après leur première apparition, enfin il y eut l'album.

Nous nous étions déjà penchés sur certains de ces croquis que l'écrivain Fiodor Dostoïevski aimait à dessiner sur les marge de ses feuilles de papier pour y puiser l'inspiration. En voici un autre, un portrait de William Shakespeare que le célèbre auteur russe avait dessiné sur l'une des pages du manuscrit de son roman Les Démons, ou Les Possédés.

Nous recevons le grand traducteur de langue russe André Markowicz

Dans la matinale d'Europe 1, l'affaire Macé-Scaron était à l'honneur. Pris de toutes parts, et accusé de plagiat par les uns, se défendant par le droit à l'intertextualité, Joseph Macé-Scaron est-il une victime ?

La rencontre entre Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) et Victor Hugo n'eut pas lieu en leur temps. Aujourd'hui, le travail du photographe Alexeï Vassiliev nous donne l'occasion d'inviter l'écrivain russe dans l'appartement de Victor Hugo, pour rendre hommage à l'admiration qu'il lui portait.

omme dit le proverbe, « traduire, c'est trahir », mais reste toujours à savoir de quelle façon trahir. Les œuvres de Fiodor Dostoïevski sont proposées en français dans de nombreuses traductions. Mais, quand on ne maîtrise pas le russe, difficile de savoir quels sont les choix qui ont été faits par les traducteurs.

RentreeLitteraire23 - Isor n’est pas une enfant comme les autres. Idiote. Attardée. Différente. Spéciale. Ils sont nombreux à avoir donné leur avis. Mais leur aide, Isor et ses parents peuvent toujours l’attendre. Une vie en huis-clos se construit autour de cette petite fille entière, sans filtre, mutique, refusant toutes les normes. 

Le mal sacré de Dostoïevski n’aura eu de cesse que de générer analyses et commentaires : tant la littérature que la médecine, tous s’intéressent aux crises d’épilepsie qui frappent l’écrivain russe. Lui-même dispersait dans ses différents textes cette maladie alors méconnue, à travers de stupéfiantes descriptions.

Un langage qui ne convient pas aux 10 ans et plus

Suite à ce qu'il qualifie de tentative de censure, l’écrivain et traducteur Paolo Nori refuse de donner cours à l’université Milano Bicocca, à Milan, en Italie. L’auteur originaire de Parme et vivant à Bologne devait présenter un cours sur l’auteur russe Dostoïevski, mais a reçu un mail lui demandant de repousser sa leçon, au prétexte, selon lui, du climat politique tendu. Si l’université y voit un malentendu, pour Nori, pas de doute possible : malgré les précisions apportées par l’établissement, il refuse de se rendre sur place.

La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

La CIA obtient gain de cause dans un procès de censure idiot

Pour sa première édition, le Prix Mychkine, du nom d'un personnage de l'Idiot de Dostoïevski, a été remis à l'auteur d'Indignez-vous, Stéphane Hessel, pour saluer l'ensemble de son œuvre.

UkraineUnderAttack – Depuis le dernier bilan établi voilà une quinzaine de jours, les dégâts de l’armée russe se poursuivent. Une Ukraine qui se change au fil des jours en décombres et ruines — et les bibliothèques ne sont évidemment pas épargnées. Selon le ministère de la Culture ukrainien, 35 établissements ont été endommagés et au moins quatre détruits.

Un nouveau Houellebecq, passées quatre années de silence, voilà qui est bon pour la librairie. Les machines de guerre de la rentrée littéraire ont fait leur office, voici que Flammarion lancera le prochain roman pour janvier. De quoi se réchauffer au cœur de l’hiver.

Comment concilier l'amour que vous portez aux grands, aux immenses noms de la littérature, avec le penchant malicieux et entretenu pour le dessin asiatique ? Facile, suffit de me demander...

Si écrire conjointement avec les plus grands noms de la littérature - mais accessoirement, les plus morts d'entre eux - est un rêve, Google Documents a offert un cadeau de Noël. Si l'écriture collective sur ces outils en ligne existe depuis un moment, démonstration est faite que la postérité prend parfois d'autres formes.

La question est simple : pourquoi mettre des verrous numériques, ou DRM, sur des ebooks, alors même que leur nature autant que leur contenu fait d'eux des clients absolument incompatibles avec l'idée même de verrous.

Si l'activité de l'écrivain ne semble pas forcément la plus attirante de prime abord, de nombreux auteurs ont servi de modèles aux peintres de toutes les époques. Est-ce pour tenter de fixer sur la toile le génie des écrivains ? Difficile de trancher, mais voici de puissants portraits d'écrivains tout aussi marquants.

Nuits blanches n'est autre qu'une adaptation d'une nouvelle de Fiodor Dostoïevski, Les nuits blanches : ce film de Luchino Visconti réunit à l'écran Maria Schell, Marcello Mastroianni ou encore Jean Marais. Il ressortira en salles, en version restaurée, le 26 février prochain...

En 2008, James Gray retrouve un de ses acteurs fétiches, Joaquin Phoenix, pour un nouveau film, Two Lovers : jusqu'à présent connu pour ses polars sombres et violents, le réalisateur américain filme cette fois une histoire d'amour qui va déchirer trois protagonistes... Avec, en toile de fond, Dostoïevski.

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski n'inspirait pas la joie de vivre dans ses ouvrages, et les Moscovites dépressifs, ou enclins à la dépression, ont eu l'occasion de le redécouvrir avec l'ouverture récente d'une station de métro à son image.

Quels liens unissent en réalité Charles Dickens et Faulkner ? Pourquoi Ernest Hemingway était-il si proche de Léon Tolstoï ? Comment Jack Kerouac est-il le point de convergence de James Joyce, Dostoïevski et Orson Welles ? Des questions qui ne resteront pas sans réponses en découvrant cette infographie qui explore les relations et influences des écrivains.

« Il faut parier », clamait le philosophe Pascal, qui nous voyait embarqués sur un drôle de navire. Quelques siècles plus tard, la littérature russe répondait indirectement au janséniste. Voici deux œuvres qui magnifient l’âme et ses passions destructrices. Deux récits de plongée vertigineuse dans les affres des jeux de hasard. Et qui finissent mal, évidemment.