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Ici on noya les Algériens. La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961

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Le Commissaire Maigret, figure historique de la littérature policière

Le retour du Commissaire Maigret, cette fois sous les traits de Gérard Depardieu, relance l’intérêt pour le personnage de Georges Simenon. À travers 75 romans policiers et 28 nouvelles, l’enquêteur a officié entre 1931 et 1972. Amateurs de vins — sauf le champagne — et fumeur de pipe, il aura connu bien des visages sur petit et grand écran. 

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Octobre, mois de l'Imaginaire, la littérature de demain

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Nouveautés, actualités : les livres et romans de Kamel Daoud

Kamel Daoud, né le 17 juin 1970 à Mostaganem, en Algérie, est un écrivain et journaliste algérien francophone. Il est particulièrement connu pour son roman Meursault, contre-enquête, qui lui a valu une reconnaissance internationale.

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Le trône de fer : les livres de la saga A Song of Ice and Fire de George RR Martin

Le trône de fer est une immense saga d’héroïque fantasy qui s’inspire de la série des Rois maudits de Maurice Druon. C’est au début des années 1990 que Georges R.R. Martin commence à écrire Le trône de fer, le premier volume est publié en 1996. En 2007, la chaine de télévision HBO acquiert les droits d’adaptations. L’auteur lui-même participe à sa production et écrit le scénario d’un épisode par saison. 

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Dossier

La librairie et le Label Lir : les raisons de la colère

Une étude réalisée conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, le Syndicat de la librairie française et le Syndicat national de l’édition, le rapport de la mission « Livre 2010 » et celui d’Antoine Gallimard, remis au cours de l’année 2007, ont souligné la fragilité de la situation économique des librairies indépendantes et préconisé de faire du maintien et du développement de ces entreprises une des priorités de la politique du livre. 

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Dossier

Divinités, batailles et mythes : plongez dans la culture antique

L'Antiquité et ses mystères ne manquent pas de fasciner encore tant les lecteurs que les auteurs. Essais, bande dessinée, poésie offrent aujourd'hui une multitude de regard, profitant de personnages mythologiques autant que d'épisodes historiques. L'occasion de découvrir des pans entiers de la culture antique.

Extraits

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Littérature française

Ici on noya les Algériens. La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961

"Sous le pont Saint-Michel coule le sang". Paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont "noyées par balles" dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts. Face à ce mensonge d'Etat, un "simple citoyen" se fait chercheur. Il s'appelle Jean-Luc Einaudi. Pendant trente ans, ce "héros moral" surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'Etat. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant. Un combat à poursuivre à l'heure où la République s'obstine à refuser de regarder en face l'héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité. Cet essai est précédé d'un texte inédit d'Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart, "Une passion décoloniale" ainsi que d'une préface de Gilles Manceron, spécialiste de l'histoire coloniale française.

09/2021

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Histoire de France

Octobre 1961. Un massacre à Paris

Il y a dix ans, Jean-Luc Einaudi publiait un livre dont le retentissement allait être considérable : la Bataille de Paris racontait, contre la version officielle, comment, dans la nuit du 17 octobre 1961, la police parisienne avait fusillé, noyé, massacré à coups de crosse des Algériens désarmés qui manifestaient pacifiquement à l'appel du FLN contre le couvre-feu. Cette nouvelle enquête précise et consolide par la preuve la connaissance que nous avons des événements, après l'ouverture des archives officielles à laquelle Jean-Luc Einaudi a pris une large part : son témoignage lors du procès Papon, dans le cadre de l'examen de carrière de celui qui avait également été préfet de police à Paris en octobre 1961, contribua à porter l'affaire à la connaissance du grand public. Début 1999, dans le cadre du procès en diffamation que lui avait intenté Maurice Papon, et à l'issue duquel celui-ci fut débouté de ses demandes, le Parquet de Paris reconnut la réalité du massacre. Alors s'entrouvrirent les premières portes... Jean-Luc Einaudi a ainsi pu consulter les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, et a recueilli de nouveaux témoignages. Ce qui lui permet d'affirmer et de démontrer que la répression policière fit environ 200 morts, et que le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein cœur de Paris, la police massacra au faciès au vu et au su des plus hautes autorités gouvernementales.

10/2001

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Histoire de France

Répression des manifestants algériens. La nuit meurtrière du 17 octobre 1961

En 1958, Maurice Papon qui est alors à la tête de la police à Paris, instaure un couvre-feu contre les personnes de faciès nord-africain. En 1961, il décrète un nouveau couvre-feu. Les cafés arabes doivent fermer avant le crépuscule et les mouvements des Maghrébins sont interdits la nuit. En réponse à ce couvre-feu, le F.L.N. organise une manifestation pacifique, sommant hommes, femmes et enfants de quitter les bidonvilles de banlieue et de se rendre dans Paris intramuros pour protester tandis que la police a carte blanche pour bloquer les manifestations. Le 17 Octobre 1961 à Paris, il est prouvé que la police française a attaqué un cortège de manifestants algériens qui protestent contre le couvre-feu. La nuit est meurtrière et les corps des manifestants sont jetés dans la Seine. Plus de dix mille Algériens survivent à cette répression après avoir été parqués parfois plusieurs jours dans des stades, tels que le Palais des Sports et le Stade Coubertin. L'opération de nettoyage dans les archives et sur la place publique qui suit le massacre est efficace. On propose ici une lecture pluridisciplinaire de l'émergence de la mémoire du 17 Octobre 1961 afin de comprendre le processus qui a permis au 17 Octobre 1961 de ne pas tomber dans l'oubli. Pour cela, en corrélation le témoignage des survivants dans les sciences sociales et humaines et dans la littérature s'impose.

10/2015

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Guerre d'Algérie

Le 17 octobre des Algériens. Suivi de La triple occultation d'un massacre

A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant probablement plus de deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, ce drame a été " oublié ". Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l'été 1962 et publié ici. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne. Il est complété par La triple occultation d'un massacre de l'historien Gilles Manceron, qui jette une lumière essentielle sur cet événement. Avec l'appui des ministres hostiles aux choix du général de Gaulle en Algérie, Papon a orchestré la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre. Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Et la postface inédite de Gilles Manceron évoque les développements survenus au cours des années 2010 concernant la mémoire de ce massacre.

10/2021

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Romans policiers

Les enquêtes de Chloé Bourgeade : Octobre à Paris

Un policier retraité est retrouvé noyé dans la Seine. Des noyés, la Seine en avait connu beaucoup le 17 octobre 1961. La répression de la manifestation parisienne des Algériens avait fait plusieurs centaines de victimes. Un courrier anonyme rappelle le rôle joué par le policier dans ce massacre. Sa mort est-elle vraiment accidentelleâ? D'autant qu'on dénombre plusieurs morts suspectes chez d'anciens policiers, tous mis en cause après le 17 octobre par un tract signé de " policiers républicains " . Chloé Bourgeade va mener l'enquête, recueillir des témoignages poignants, croiser d'inquiétants nostalgiques, découvrir le rôle des Calots bleus, rechercher les auteurs du fameux tract. Une page d'histoire lourde que l'habileté de Gérard Streiff permet de transmettre avec légèreté. Une réussite.

10/2021

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Critique

Résurgence de l'Histoire dans la fiction. Les massacres du 17 octobre 1961 à Paris

1961-2021. Soixante ans ont passé depuis les massacres de centaines d'Algériens le mardi 17 octobre 1961 à Paris lors d'une manifestation pacifique organisée par le FLN contre le couvre-feu imposé par le préfet de police Maurice Papon. Longtemps camouflé par l'Etat français, l'un des grands crimes collectifs de la guerre d'Algérie en France refait surface régulièrement dans la culture par le biais du roman depuis 1982. L'essai explore comment les représentations du 17 octobre 61 dans vingt-quatre romans français publiés entre 1982 et 2012, témoignent de l'évènement historique empêché comme discours refoulé qui fait retour dans la culture. En naturalisant l'évènement sous différentes formes, les romanciers dénoncent le bilan de "3 morts, 64 blessés" imposé aux médias dès le lendemain des massacres. Ils font acte de correction de l'Histoire officielle forclose, ajoutant aux travaux des historiens une perspective originale sur les rapports entre les deux champs de la connaissance, fiction et Histoire. Par le biais du concept de résurgence, l'analyse suggère qu'un lent travail de postmémoire infiltre la société bien au-delà de la fin de la guerre d'Algérie en 1962, en empruntant le chemin détourné de la fiction, avant de rejoindre le champ de l'Histoire. Elle rend ainsi compte de l'infiltration souterraine du passé empêché dans le futur de la culture à partir du présent.

07/2021

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