À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert, le Musée des Beaux-arts de Rouen propose de revenir sur le mythe de Salammbô. « Qui peut dire le nombre de carthaginoiseries dont il faut charger la mémoire de Flaubert ! Hérodias, Salammbô, La Tentation de Saint Antoine, étaient d’ailleurs bien faits pour frapper les imaginations de peintres, par la netteté, par la grandeur et l’originalité des tableaux. Il y avait là, avec la fascination du langage, quelque chose de nouveau, d’imprévu, d’encore inusité. On y trouvait des visions qui réveillaient le sens créateur appauvri ».