Guerre royale. Mensonges et trahisons

Certains ont vu dans The Master un portrait déguisé du fondateur de l'Église de Scientologie L. Ron. Hubbard, qui fut aussi un auteur de science-fiction. La production s'est défendue de toute critique, même voilée, envers la Scientologie. En revanche, en revoyant le film, qui vient de sortir en DVD, on ne peut que remarquer les parallèles. 

HIVER2024 - Traduit du russe par Anne-Marie Tatsis-Botton, le roman présente une île inconnue des cartes géographiques et des livres d'histoire, enveloppée dans une prophétie mystérieuse.

C'était en début de soirée : la candidate PS officielle de la circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal, prenait la parole, un peu avant le résultat officiel des législatives. Face au maire de La Rochelle, Maxime Bono, qui l'avait précédée au micro et avait apporté son plein soutien durant la campagne, Mme Royal dénonce le candidat dissident. 

BONNES FEUILLES - Après la mort du roi Mézence, monarque qui maintenait d’une poigne de fer les Trois Royaumes – Rerek, la Meszrie et le Fingiswold –, de nombreux nobles tentent de s’approprier le pouvoir. Complots et trahisons mènent a danse dans ce qui s’avère être un ensemble d’intrigues politiques complexes présageant l'éclatement prochain de la Zimiamvie tout entière.

Le livre de Stephen Fry, The Liar, est une histoire fantaisiste et humoristique, qui met en scène un narrateur peu fiable, aux penchants mythomanes. Une adaptation cinématographique de l'œuvre a été annoncée, réalisée par Tony Hagger, avec en vedette Asa Butterfield (Sex Education) mais aussi Jeff Goldblum (Jurassic Park).

Elle travaillait comme adjointe de sécurité, publié un livre au Cherche Midi pour raconter les traitements qu'on lui avaient réservés, puis s'était vue suspendue de ses fonctions à la fin de l'année passée. Pour Sihem Souid, la situation continue de s'envenimer.

L'ancien président des États-Unis aurait peut-être dû ne pas l'écrire ce dernier livre, datant de 2006. Il y parle de Palestine, de paix et d'Apartheid. Ne pas l'écrire qu'une action de masse a été déposée à la cour fédérale de Manhattan mardi matin.

En Grande-Bretagne, les habitudes littéraires et les désirs des lecteurs ont été sondés au plus profond de leur âme, au cours de la Journée mondiale du livre. Et plusieurs vérités sur nos petits mensonges en ont résulté.

On apprend qu'outre-Manche, 61 % de nos voisins mentent concernant les livres qu'ils n'ont pas ouverts. En parallèle, près de la moitié du pays voudrait écrire un livre, quoique seuls 11 % en aient terminé un, mais n'ont pas encore trouvé le moyen de le faire éditer.

Mais pour ce qui est de nos menteurs, voyons quels auteurs et quels livres sont les plus sujets au bobard. C'est George Orwell, avec 1984, qui emporte la palme avec 42 % des suffrages. Suivent ensuite Guerre et Paix, avec 31 % Ulysses de Joyce, avec 25 % puis... la Bible avec 24 %.

Mais pourquoi mentir ? Pour faire croire que et en mettre plein la vue. N'oublions pas que le sex-appeal des livres est un outil de séduction essentiel. Et puis on ne s'avoue pas toujours les lectures que l'on aime : ainsi, Rowling, John Grisham, Jilly Cooper ou Jeffrey Archer, restent des auteurs honteux que l'on tait.

Et que voudraient-ils écrire nos voisins ? Un thriller ou un polar, pour la plupart des femmes et de la science-fiction pour les hommes, ou de la fantasy. D'ailleurs, dans ce domaine, pour 47 % des hommes, écrire serait alors un moyen de gagner plus d'argent, uniquement. De fait, et en général, pour 41 % des hommes, l'appât du gain représente une source d'inspiration pour devenir auteur, bien plus que l'envie de raconter une histoire.

Reste que les Britanniques sont des férus de lecture puisque 96 % d'entre eux reconnaissaient avoir lu jusqu'au lever du jour pour finir un livre.

Le concours littéraire organisé par CBC, Canada Reads, vient de prendre une volée de bois vert. Un avocat du Québec accompagné d'une personnalité de la télévision ont provoqué le scandale en mettant en accusation deux des auteurs qui y prennent part. Le principe est simple : un livre est défendu par une personnalité, qui doit faire valoir son poulain.

ROMAN ETRANGER – Paru en 1999,  Guerre et guerre, quatrième roman de l’écrivain et scénariste hongrois László Krasznahorkai n’a, a priori, rien pour plaire, et c’est peut-être pour cela qu’il est si beau et si puissant.

Au Purgatoire, rue du Paradis, libraires et journalistes étaient conviés par Sophie de Closets, et l’ensemble de l’équipe éditoriale, auteurs et traducteurs de la maison Fayard, à découvrir les 6 titres prévus pour la rentrée littéraire.

Ou Linley plonge incognito au coeur des secrets et mensonges de l'establishment britannique.

Trente neuf nouvelles composent ce recueil d'Etgar KENET. Des nouvelles qui se succèdent à un rythme rapide : quelques pages parfois seulement.

L’auteur de Mystic River frappe en plein cœur dans un nouveau roman porté, encore une fois, par la communauté d’origine irlandaise de Boston. Dans une traduction de François Happe, Le Silence est l’histoire d’une vengeance, d’un ordre établi, et de tensions sociales à leur paroxysme. 

C’est l’histoire de l’agent secret le plus fascinant de toute l’histoire du Royaume-Uni. L’homme qui travaille au service de Sa Majesté était de retour dans un grand roman traduit par Pierre Pevel : Casino Royale. Et c’est également la confrontation avec Le Chiffre, un agent russe bien connu pour sa passion des jeux de hasard... et de la géopolitique.

Plus de 8 milliards de cadeaux fiscaux accordés aux plus riches par la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, et de la taxe sur les plus-values mobilières des contribuables français les plus aisés partis s’installer à l’étranger ; une ponction de 4,5 milliards d’euros sur les pensions de 9 millions de retraités par la hausse de la CSG ; la baisse de 960 millions d’euros sur les budgets des hôpitaux ; elle n’en finit pas de s’allonger la liste des mesures généreuses en faveur des plus fortunés, et antisociales à l’encontre de la majorité des Français qui eux vivent de leur travail.

ROMAN FRANCOPHONE – Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits. Non seulement Rouge encor du baiser de la reine nous renvoie à Nerval, mais il nous transporte loin dans l’Histoire.

Le journaliste Frédéric Deborsu s'attendait à ce que les révélations de son ouvrage consacré à la famille royale de Belgique suscite quelques remous dans le pays, où le roi Albert II dispose encore d'une aura significative. Depuis sa parution, Question(s) royale(s) a déjà valu à son auteur une interdiction de débat, ainsi que quelques intimidations à son éditeur, Renaissance du livre.

Voilà un projet qui risque de fâcher un peu plus les réticents à la technologie avec Google, le géant américain d'Internet et des données personnelles. Motorola, filiale de Google, vient ainsi de déposer un brevet pour un micro qui se fixe sur la gorge, et s'avère doublé d'un détecteur de mensonges. 

Greg Mortenson a-t-il vraiment menti sur toute la ligne ? Le coauteur de Three Cups of Tea, actuellement hospitalisé a promis « une transparence totale » sur la manière dont les finances de l'organisme de charité, le Central Asia Institute, ont été gérées.

Le dernier récit autobiographique en vogue outre-manche a réveillé une polémique littéraire d’importance. Victime de paralysie musculaire de 2006 à 2008, l’Écossaise McWilliam a commencé l’écriture de ses mémoires, What to look for in Winter, alors qu’elle avait perdu l’usage de la vue.

Un couple et leur enfant sont retrouvés morts au pied d'un immeuble à Rio. Il s'agit de Stéphane Dexieu, journaliste français, et de sa famille. Un suicide collectif très suspect puisque Dexieu enquêtait sur les causes de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse. On comprend que quelqu'un a voulu l'empêcher de parler une bonne fois pour toutes, Dexieu menaçant de dévoiler la vérité : l'explosion serait le résultat d'un attentat. Une vérité qui dérange jusqu'au sommet de l'État.

Pour la rentrée littéraire, les éditions La Croisée publie le premier roman de Daniel Loedel, traduit par David Fauquemberg. Il fait partie de la sélection Fnac 2021. « Ce n’est donc que ça, l’enfer ? Rien que notre vie à nouveau ? »

L’Attelage est un collectif réunissant de jeunes auteurs de science-fiction et de fantasy. Il regroupe des talents réunis autour d’une idée du partage des textes : l’intention première est d’offrir une lecture et de réagir en fonction des commentaires des internautes. Depuis les réseaux sociaux, en passant par les plateformes de publication comme Wattpad, ils expérimentent. Et choisissent. Par exemple, de cesser Wattpad, comme l’explique l’une des fondatrices du collectif, Marion Roudaut.

Dans l'histoire telle que l'écrivent les pays colonisateurs, le continent africain apparait souvent comme un espace de « manque ». Une terre d'où la civilisation et la culture auraient été absentes – celles des colons, en tout cas. Un espace où, forcément, l’alphabétisation ne pouvait pas exister avant l’arrivée des peuples européens…

Beigbeder pris en flagrant délit de mensonge

Les vacances n'empêcheront pas France Télévisions de présenter son programme de rentrée, d'ores et déjà. Avec deux fictions particulièrement attendues, adaptées d'ouvrages revenant sur des affaires retentissantes. On découvrira ainsi Laëtitia, mini-série en 6 épisodes inspirée du livre d'Ivan Jablonka, et Le Mensonge, adaptation du titre homonyme de Christian Iacono.

La question sur la TVA réduite du livre numérique est soulevée depuis maintenant quelques jours. L'ancien ministre de la Culture, Jacques Toubon, a confirmé qu'au 1er janvier 2012, la France appliquerait un taux réduit sur le prix de vente des ebooks et ce, contre l'avis de Bruxelles. Il faudra se battre pour conserver cette avancée.

Histoire d'amour et Holocauste, Oprah Winfrey déçue du mensonge

Voilà quatre mois, débutait un fameux procès : le distributeur anglais du film, Goldrest, accusait les deux acteurs stars, ainsi que la romancière, Stephenie Meyer, et le scénariste, de « pratiques comptables trompeuses ». Summit Distribution, la société américaine, était également impliquée. En jeu : quelque 6 millions $ rétroactivement cédés.